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III. A l'épée Philippe et David Walsh figurent au nombre des trente-cinq chefs qui soumirent l'Irlande de 1172 à 1175, sous le commandement du comte Raymond Fitz-Gerald, oncle des deux frères Walsh: ils contribuèrent l'un et l'autre à cette conquête par des prodiges de valeur, Philippe, dans un combat livré aux Danois de Corck, et David, à la prise de Limerick en 1175 (Cambden, ibid., p. 498; Geraldus Cambrensis, expugnatio Hiberniæ, Francf., 1603, p. 788; Mac-Geoghegham, ibid., t. 1, p. 8 et 12); Robert Walsh, gouverneur de Carlisle pour Henri II, roi d'Angleterre, 1174; il défendit courageusement cette place contre Guillaume, roi d'Écosse (Roger de Hoveden, ibid., p. 8), l'un des barons qui assistèrent au grand conseil tenu par le roi en 1176, dans lequel le royaume fut divisé en provinces, nommé le premier des grands justiciers ambulants dans les districts d'Erwickshire, de Richemondshire, l'un des neuf barons présents au jugement rendu vers 1214 par le roi d'Angleterre sur le différend entre Alphonse, roi de Castille, et Sanche, roi de Navarre (id., ibid., pp. 22 et 23).

Gautier Walsh commandant de l'armée anglaise à la bataille, livrée en 1327, contre Donald, fils d'Art-Mac-Murrough, roi de Léganie, qu'il fit prisonnier (Mac-Geoghegham, ibid., t. 1, p. 103);

Thomas Walsh, baron de l'échiquier, l'un des trois commissaires qui, l'an 1540, accompagnèrent Antoine de Saint-Léger, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi Henri VIII, et député d'Irlande, pour régler les rôles des terres de la couronne (The peerage of Ireland, t. III, p. 174); -Gautier Walsh III, gentilhomme ordinaire de la chambre de Henri VIII, chargé par ce prince d'arrêter, en 1531, de concert avec le comte de Northumberland, le cardinal Wolsey, ancien premier ministre (Mac-Geogh, t. II, p. 268); Gautier Walsh IV, nommé gouverneur de Kilkenny par la reine Élisabeth, en 1580;Hoyle Walsh, dit le chevalier Hoyle, prit les armes pour les rois Charles 1er et Charles II, fut dépouillé de ses biens par Cromwell, et rétabli dans leur possession par lettres de Charles II, 1661; — Jacques Walsh II, capitaine de la marine royale, transporta en France, sur son vaisseau, le roi Jacques II; Philippe Walsh III, fidèle à sa religion et à son souverain légitime, se retira dans ce royaume, vers 1685, arma plusieurs vaisseaux à Brest pour les Indes orientales;

Antoine-Jean-Baptiste, milord Walsh, comte et pair d'Irlande, capitaine au régiment Walsh.

Lors de la Révolution, la brigade irlandaise, composée des régiments de Berwich (Fitz-James), Walsh et Dillon, suivit les princes en Allemagne. En 1790, le roi Louis XVIII, les passant en revue, inscrivit sur leurs drapeaux : « 1690-1790: SEMPER ET UBIQUE FIDELES. » Ce fut la troisième devise des Walsh, et l'on peut dire qu'elle complète leur histoire.

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Charles-Edouard-Joseph

François Walsh, lieutenant-colonel; Augustin Walsh, vicomte de Serrant, lieutenant-général des armées du roi; - Philippe-François-Joseph, comte Walsh, maréchal des camps et armées du roi ; — Antoine-Joseph-Philippe, chevalier, comte de Serrant, colonel-commandant du régiment d'infanterie irlandaise de Roscommond 1766, colonel et propriétaire de ce régiment 1770, brigadier d'infanterie 1780, maréchal de camp 1784, lieutenant-général des armées du roi 1816, pour prendre rang de 1793; - Théobald Walsh, comte de Serrant, ancien capitaine de cavalerie dans les chasseurs de la Vendée; - Louis, marquis de Walsh-Serrant, lieutenant de cavalerie dans ces mêmes chasseurs (États milit.; Alman. roy., Courcel, Dict. des génér. franç., t. 1x).

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Aux lettres. On doit : 1° à Nicolas Walsh, évêque d'Ossory, entre autres ouvrages, une traduction du Nouveau Testament en langue Erse(Mac-Geogh., t. I, p. 415, 467); 2o à Pierre Walsh, célèbre franciscain, plusieurs écrits politiques et religieux, la plupart consacrés à la défense du catholicisme en Irlande (Moreri, t. x, pp. 757, 758); 3o à un autre français Walsh, religieux du même ordre, entre autres publications: un Dictionnaire irlandais, une Nouvelle théorie de la terre, ou le Monde antediluvien (Moreri, ibid.); 4o à Guillaume Walsh, membre de la Chambre des Communes, poète, connu par ses rapports avec Dryden, et sa correspondance avec le célèbre Pope, Eugénie, ou Défense des Femmes; Esculape, ou l'Hôpital des Fous; l'Age d'or rétabli; - 5° à M. le vicomte Walsh (Joseph-Alexis), l'un des meilleurs écrivains religieux et légitimistes de notre époque, un grand nombre d'excellents travaux, parmi lesquels nous citerons: 1o Les journées mémorables de la Révolution 2o l'Exploration de la Normandie, 3o les Lettres vendéennes, 40 la Providence, 5o les Pensées d'un

Breton, 6o le Tableau des Fêtes chrétiennes; 7o les Sacrements. Saint Louis, la Foi, la Fidélité aux serments, etc., etc., plus de trente volumes.

Le vicomte Walsh est mort à Paris le 11 février 1860. Digne héritier de la foi de ses pères, il a conservé noblement sa devise..., et la lettre qui fut adressée, lors de sa mort, à son fils aîné, le vicomte Walsh par M. le comte de Chambord, en est une nouvelle preuve :

« Venise, 1er mars 1860.

» Je partage bien sincèrement, mon cher vicomte, le deuil profond où vous plonge le cruel malheur qui vient de vous atteindre; j'ai perdu moi-même un de mes plus dévoués et meilleurs amis.

» Modèle d'antique honneur et de chevaleresque fidélité, chrétien des premiers âges, homme de foi et de cœur, infatigable soldat de la vérité et du droit, ses derniers vœux ont été pour la France, pour la royauté, pour la religion, au service desquelles sa vie entière a été consacrée.

» Il est mort plein de jours et de mérites, et, avant de quitter ce monde, il a pu se rendre ce rare témoignage que, durant le cours de sa longue et laborieuse carrière, il n'était pas sorti de sa plume une ligne, un mot qui ne fût en parfait accord avec ses sentiments de respectueuse obéissance à l'Église et d'inviolable attachement à la foi de ses pères, dont il a gardé sans tache la vieille devise: SEMPER ET UBIQUE FIDELIS !

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» Noble héritage, que votre piété filiale, je le sais, a précieusement recueilli. Votre consolation sera de penser à sa vie si honorable, à sa mort si sainte, à ce tribut si touchant d'unanimes regrets, de justes hommages, de sincère vénération qui a été payé à sa mémoire et auquel je me suis associé de toute mon âme.

» Soyez, dans cette triste circonstance, auprès de madame Walsh, l'interprète de mès douloureuses sympathies, et croyez à ma constante affection.

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Signé: HENRY. »

Chevaliers de Saint-Louis.- N... Walsh, lieutenant réformé d'infanterie, en 1758;- le comte Walsh (Antoine-Joseph-Philippe), co

lonel du régiment irlandais de son nom, en 1777;- le baron Walsh (Antoine), capitaine d'infanterie au même régiment, en 1777;-Walsh (Jacques), capitaine d'infanterie au même régiment, en 1779; le vicomte de Serrant (Charles-Auguste), mestre de camp au même régiment, en 1781; - Walsh (Jean), ancien officier, en 1815 (Regist. de l'Ordre; États milit.); François Walsh, chef de bataillon au 23o de ligne, chevalier de S.-Louis, officier de la Légion d'honneur, mort à Bayonne, en 1822.

:

Titres. Ceux 1o de baron, dès le xne siècle; 2o de comte et pair d'Irlande, confirmé par lettres de Jacques III, datées de Rome, 20 octobre 1744; 3° de comte, par érection en comté des châtellenies de Chantocé, de Savernière, de Serrant, de la Roche-Serrant, de Belnoé, réunies à la baronnie d'Ingrandes, sous la dénomination de Serrant (Lettres du mois de mars 1755).

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Honneurs de la cour. Accordés 1o à M. le comte Walsh, le 24 mars 1751; 2o à Mme Walsh, le 3 novembre 1752; 3o à M. le comte Patrice Walsh, le 15 mai 1784; 4o à Mme la comtesse Walsh, le 23 janvier 1785; 5o à M. le comte Walsh-Serrant, le 30 mars 1785; 6o à M. le comte Théobald Walsh, le 2 mars 1787; 7° à Mme la vicomtesse Walsh, le 9 mai 1787 (Saint-Alais; Courcel.; Dict. univ. de la nobl. de France, t. 1.)

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Armes. D'Argent au chevron de gueules, accompagné de trois phions ou fers de lance antique de sable.

Cri de guerre. On raconte que David Walsh, frère de Philippe Walsh, qui se croisa en 1191, fut percé au bras d'une flèche, en passant à la nage le Shannon, que, soutenu par un cygne, il parvint au rivage en s'écriant: Transfixus, sed non mortuus; Transpercé, non pas mort. Ce cygne, percé d'une flèche, lui aussi, portant le cri du héros, devint le cimier des armes des Walsh.

Devises.

1o A Deo honor et fortuna, de Dieu l'honneur et la fortune; 2o Pro Deo, honore et patrid, pour Dieu, l'honneur et la patrie: 5o Semper et ubique fideles, partout et toujours fidèles.

QUATRIÈME CROISADE.

1199-1212.

Beaumont (Geoffroy de). Voir ci-dessus, p. 6.

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Voir ci-dessus, p. 22.

Jaille (Yves de la).
Maillé (Hardouin IV, sire de).
Mathefelon (Foulques, sire de).
Montreuil-Bellay (Henri de).

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de). Voir ci-dessus, p. 37.

Voir ci-dessus, p. 84.

Tilly (Foulques de). Voir la notice ci-dessus, p. 53.

SIXIÈME CROISADE.

1230-1241.

Beaumont (le vicomte de). — Voir ci-dessus, p. 6.

Beauvau (Matthieu de).

Voir ci-dessus, p. 96.

Tilly (Raoul de). Voir la notice ci-dessus, p. 53.

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