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dans la suite des temps passé sous la domination des Romains, elle cessa de faire une peuplade distincte, et l'on ne peut tout au plus reconnoître que le local qu'elle occupoit. Herodot. lib. IV, §. CLXXVIII.

Il ne faut point les confondre avec les Machlyes, dont parle (1) Lucien, peuple Scythe, qui habitoit près du Palus Mæotis, et encore moins avec les Machlæens, peuple Indien, dont il est aussi fait mention dans (2) le même Auteur.

MACISTOS, ville d'Elide dans la Triphylic, bâtie (3) par les Minyens, au Nord du Néda et au Sud de l'Alphée, à l'Est de l'Arcadie et du mont Lapithas. M. Barthelemy la inct sur l'Anigron à l'Est de Pylos Triphyliaque, et M. d'An、 ville sur l'Acidon, au Sud un peu Est de la même ville. Pline (4) la place en Arcadie; ce qui prouve qu'elle étoit vers les frontières Est de l'Elide et Ouest de l'Arcadie. Elle a été aussi appelée (5) Platanistos. Je ne vois pas ce qui a pu donner occasion à la Martinière (6) de dire que cette ville avoit été bâtie par les Eléens. Herodot. lib. iv, §. CXLVIII.

MACROBIENS. Voyez ETHIOPIENS MACROBIENS.

MACRONS, peuple situé près du Pont-Euxin, à l'Ouest du mont (7) Théchès, à l'Est de Trapezonte, au Sud-Ouest de la Colchide et au Nord-Est des Mosches. Herodot. lib. 111, §. XCIV.

MACTORIUM, ville de Sicile, située au Nord de Géla. Voyez Etienne de Byzance; mais l'article de cet Auteur est altéré. Herodot. lib. v11, S. CLIII.

(1) Lucian. Toxaris, §. XLV, tom. II, pag. 552.

(2) Id. Bacchus, §. vi, tom. III, pag. 80.

(3) Herodot. lib. IV, §. CXLVIII.

(4) Plin. Hist. Nat. lib. iv, cap. VI, pag. 195.

(5) Strab. lib. vIII, pag. 531, A.

(6) Dictionn. Géograph. au mot Magistus.

(7) Xenophon, Expedit. Cyri Junioris, lib. iv, cap. v11, pag. 241.

MADYTOS, ville de la Chersonèse de Thrace sur l'Hellespont, an Sud-Ouest de Sestos, actuellement (1) Maydo. Herodot. lib. vII, §. xxxi11.

MÆOTES, peuples qui habitoient le long de la côte du Palus Mæotis, au Nord. Herodot. lib. 1v, §. xxIII.

MÆOTIS. Voyez PALUS MAOTIS.

MAGDOLE, ville située vers le milieu des frontières Est de la basse Egypte. Il en est parlé dans Jérémie, cap. XLVI, vers. 14, où elle est appelée Magdale, ainsi que dans l'Exode, cap. XIV, vers. 2. Mais la version (2) des Septante la nomme toujours Magdole. Elle étoit peu éloignée de la mer, et n'avoit que Phihahiroth (3) entre elle et la mer. La version des Septante traduit le mot Phihahiroth, par celui d'auais, qui signifie une métairie.

Etienne de Byzance fait aussi mention de Magdole, et dit que c'est une ville d'Egypte. L'Itinéraire d'Antonin (4) semble la placer aux environs du Delta, à douze milles au Sud de Péluse.

Ce ne fut point près de cette ville que Nécos battit Josias, Roi de Judée, mais près de Mageddo. La ressemblance des noms a donné occasion à la méprise d'Hérodote. Voyez MAGEDDO.

MAGEDDO, ville de la tribu (5) de Manassé, près de celles d'Issachar et d'Aser, à l'Est de Césarée ou Tour de Straton. Elle se trouvoit sur la route que devoit prendre Nécos pour entrer en Assyrie. Ce fut dans la plaine de cette ville, très-commode pour livrer un combat, que Nécos (6) défit et tua le Roi Josias. Hérodote, trompé par la ressemblance des noms, a confondu Mageddo avec Magdole.

(1) Meletii Geograph. Antiq. et Nova, pag. 420, col. i.
(2) Dans cette version, c'est le xxv chapitre de Jérémie.
(3) Exod. cap. xiv, vers. 2.

(4) Antonini Itinerar. pag. 171.

(5) Jud. cap. 1, vers. 27; Jos. cap. xvII, vers. 11.

(6) Reg. IV, cap. XXIII, vers. 29.

Voyez mon Essai de Chronologie, chap. 1, §. xII, pag. 114

et suiv.

MAGES (les) étoient un peuple de la Médie, qu'on peut placer immédiatement au Nord des Cissiens, au Nord des montagnes de Suses, et à l'Ouest de l'Elymaïde.

Pline dit qu'ils (1) avoient une forteresse nommée Pasargades, située dans la Médie, et où étoit le tombeau de Cyrus. Mais Pasargades étoit dans la Perse, et très-éloignée de ce pays.

Les Mages, qui s'emparèrent de la Perse sous Cambyses, étoient Mèdes. Il n'est pas certain qu'il y eut en Perse un peuple de Mages, originaire du pays; ils y étoient peutêtre venus de Médie. Mais on ne peut douter, après ce qu'en dit Hérodote, qu'ils ne fissent en Médie un peuple particulier.

MAGNÉSIE, ville de l'Asie mineure, située sur le bord Nord du Méandre, à près de quinze lieues de la mer, à l'Est de Priène, au Sud un peu Est d'Ephèse, dont elle est éloignée (2) de quinze milles, au Nord-Ouest d'Alabandes et au Sud-Ouest de Tralles. C'étoit une colonie (3) des Magnètes de Thessalie, à laquelle s'étoient joints des Crétois. On la nommoit Magnesia ad Maandrum pour la distinguer de Magnesia ad Sipylum, ville de Lydie au pied du mont Sipyle, au Nord-Ouest de Sardes et à l'Est de Phocée.

Les Turcs l'appellent Guzel Hisar ou le Beau Château. Mélétius (4) lui donne le nom de Manésia, et à Magnésie près du Sipyle celui (5) de Manissa. M. Bouverie, l'ami et le compagnon de voyage de MM. Dawkins et Wood,

(1) Plin. Hist. Nat, lib. vi, cap. xxvi, pag. 330.

(2) Id. ibid. lib, v, cap. xxix, pag. 278.

(3) Strab. lib. xiv, pag. 943, C; Plin. loco laudato; quibus adde Phavorinum.

(4) Meletii Geograph. Antiq. et Nova, pag. 461, col. 1, (5) Id. ibid. pag. 458, col. 2.

mourut

mourut (1) à Magnésie sur le Méandre. Il est enterré à Smyrne, et sur sa tombe de marbre blanc, on a gravé une inscription latine. Herodot. lib. 1, §. CLXI.

MAGNÉSIE, contrée de Thessalie, à l'Est de la Thessaliotide et de la Phthiotide, à l'Ouest du golfe Therméen, au Nord du golfe Pélasgique, et au Sud de la Pélasgiotide, dont elle faisoit anciennement partie. Herodot, lib. vII, S. CLXXIII, CLXXXIII.

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MAGNÉSIE, promontoire (2) de la Magnésie, au SudEst de Mélibée, et à l'Ouest de l'île de Sciathos, sur le golfe Therméen. C'est le même que le promontoire Sépias. Les uns l'appellent (3) actuellement cap Saint-George, κάβος τοῦ ̔Αγίου Γεωργίου, les autres, cap Berlici.

MAGNÈTES D'ASIE. Ce sont les habitans de Magnésie sur le Méandre, et de Magnésie près du Sipyle, dans l'Asie

mineure.

MAGNÈTES D'EUROPE, habitans de la Magnésie, près du mont Pélion et du golfe Therméen. Hérodote les distingue des Thessaliens. Liv. vii, §. cxxxII. - MALÉA, promontoire de l'île de Lesbos, au Sud-Nord de Mytilène. Thucyd. lib. 111, §. IV.

MALÉE ou MALÉES, promontoire de Laconie. La partie la plus méridionale du Péloponnèse forme deux promontoires, l'un à l'Ouest, l'autre à l'Est. Le promontoire Tænare est à l'Ouest, celui de Malée est à l'Est. Vis-à-vis de celui-ci est l'île de Cythère. Il étoit trèsdifficile (4) de doubler ce promontoire à cause des vents contraires. Aussi les marchands, qui venoient d'Asie ou d'Italie, préféroient d'aller à Corinthe. On le nomme vulgairement (5) promontoire Malea, et les Italiens

(1) Travels in Asia Minor, chap. xix, pag. 68.

(2) Herodot. lib. vII, §. cxcIII.

(3) Meletii Geograph. Antiq. et Nova, pag. 389, col. 1. (4) Strab. lib. VIII, pag. 580.

(5) Meletii Geograph, Antiq, et Nova, pag. 376, col. 2. Tome VIII.

Rr

l'appellent capo di Sant-Angelo. Herodot. lib. IV, S. CLXXIX.

MALENE, petit lieu de l'Atarnée, où Histiée, Tyran de Milet, fut fait prisonnier par les Perses. Herod. lib. vi, §. XXIX.

MALIAQUE (le golfe). C'étoit un golfe de la mer Egée, vis-à-vis l'extrémité septentrionale de l'Eubée.

Pausanias (1) le nomme golfe Lamiaque, de Lamia, ville située au Nord de l'enfoncement de ce golfe dans les terres. On l'appelle aujourd'hui (2) golfe de Zeiton. Quelques-uns l'ont confondu avec le golfe de Volo, qui est le Sinus Pelasgicus, ou golfe Pélasgique des anciens. Ce golfe prend son nom de la plaine voisine, appelée Malide ou Maliade.

MALIENS. Voyez MÉLIENS.

MANTINÉE, ville d'Arcadie dans le Péloponnèse, à l'Est d'Olympie, à l'Ouest d'Argos, au Sud d'Orchomène, au Nord-Est de Mégalopolis. M. Fourmont, qui avoit visité ce pays, la met (3) à l'Ouest de cette ville. Il est à présumer qu'il s'étoit mal orienté. Elle fut prise par Aratus et Antigonus, et porta depuis le nom (4) d'Antigonia. Herodot. lib. IV, §. CLXI.

MARAIS. Voyez ELÉARCHIE.

MARAPHIENS, peuples de Perse. Porphyre (5) dans ses Questions Homériques, dit que Ménélas et Hélène eurent entr'autres enfans, Diæthus et Morraphios, duquel descend la race des Morraphiens, qui est une race illustre parmi les Perses. Ce nom, en passant de Grèce en Perse, fut changé en Maraphiens. Ce passage de Porphyre devroit

(1) Pausan. Attic. sive lib. 1, cap. IV, pag. 11.

(2) D'Anville Géograph. abrég. tom. 1, pag. 250.
(5) Mémoires de l'Académie des Belles-Lettres, tom. vii,

pag. 356.

(4) Plutarch. in Arato, pag. 1048.

(5) Schol. Homeri ad Iliad. II, vers. 175.

Hist.

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