Pagina-afbeeldingen
PDF
ePub

CAMÕES E “LVSITANIA,,

O próximo fasciculo será consagrado a Camões

EXTRACTO DO SUMÁRIO:

CARTA INÉDITA DE CAMÕES- comentada pelo prof. JOSÉ MARIA

RODRIGUES.

CAMÕES, PENSADOR E FILÓSOFO, pela prof. D. CAROLINA MICHAELIS DE VASCONCELOS.

BRANCAS FLORES», pelo prof. AFRANIO PEIXOTO.

A CONCEPÇÃO COSMOLÓGICA NOS «LUSIADAS», pelo prof. LU

CIANO PEREIRA DA SILVA.

COMENTÁRIOS MÉTRICOS DE ALGUNS SONETOS, (inéditos), por CASTILHO.

MANUEL DE LIRA, impressor dos «Lusiadas», pelo Dr. ANTÓNIO BAIÃO. CAMÕES LÍRICO, Sóbolos rios que vão, texto depurado e anotado pelo Dr. AGOSTINHO DE CAMPOS.

ILUSTRAÇÕES

Retratos de Camões, Vasco da Gama, D. Manuel, D. João III, D. Sebastião, e gravuras de obras de arte da época, acompanhados de notícias.

BIBLIOGRAFIA CAMONIANA

CAMÕES NA EUROPA E NA AMÉRICA

Far-se há dêste fasciculo uma tiragem

especial de 100 ex. numerados.

LES PORTUGAIS
EN FRANCE AU

A

[blocks in formation]

U tome IV de son admirable édition du Procès de condamnation et de réhabilitation de Jeanne d'Arc (Paris, 1847), Jules Quicherat a réuni les témoignages d'écrivains étrangers, mais contemporains ou à peu près, sur notre héroïne nationale.

On y

trouve des textes d'écrivains belges, hollandais, anglais, allemands, italiens, espagnols; il y a même quelques lignes de grec écrites par Laonic Chalcondyle. Depuis Quicherat, on a publié d'autres textes de ce genre, mais je ne sache pas qu'on en ait découvert de portugais.

Or, il existe une bonne raison pour qu'un Portugais du xve siècle ait écrit sur les grands évènements dont la France du temps de Charles VII était le théâtre et qui appelaient l'attention de toute l'Europe par le caractère surnaturel qu'on leur attribuait: c'est qu'il y avait, en 1430, des Portugais, appelés alors Portingalois, dans l'armée anglaise.

Ce fait est attesté par un long et ennuyeux poëme de Martial dit d'Auvergne, né à Paris en 1440, mort en 1508, qui était procureur au Parlement et notaire au Châtelet. Dans ce poème, Vigiles du roi Charles VII, dont le fonds est emprunté à la chronique de Jean Chartier, il y a toute une histoire rimée de Jeanne d'Arc (Quicherat, t. V, p. 51-78 ). Arrivé aux faits de guerre de 1430 et au mémorable siège de Compiègne, Martial écrit:

Si vindrent à une bastille
D'Anglois et de Portingalois,
Où là en mourut belle bille,
Car de cent n'en échappa trois.

au

Il y avait donc des Portugais mêlés aux troupes anglaises moment même où Jeanne fut faite prisonnière et vendue aux Anglais. Je ne crois pas que l'on trouve ailleurs une mention de ces auxiliaires, mais il n'y a aucun motif de révoquer en doute le témoignage de Martial, chez qui l'on a déjà signalé certains détails qui ne se rencontrent pas ailleurs.

Je suis trop peu versé dans l'histoire du Portugal pendant le premier tiers du xve siècle pour savoir si ce petit pays, alors dans toute la fièvre de sa jeunesse aventureuse, fournit des soldats à d'autres armées; je m'adresse donc à ceux pour qui cette histoire a moins de secrets et je leur demande : 1.o de m'expliquer pourquoi et comment Anglais et Portugais combattaient ensemble en 1430; 2.° de rechercher dans les dépôts d'archives si quelque Portugais, de retour dans son pays ou informé par ceux qui avaient combattu en France, n'a pas consigné par écrit quelques aventures relatives à la dernière période de le GUERRE DE CENT ANS.

SALOMON REINACH.

EM VOLTA
DE SANCHO

A

II

NTÓNIO Brandão, o seiscentista que melhor atingiu o espírito da sciência histórica, já frizou, na Monarquia Lusitana1, a injustiça com que a memória do quarto rei de Portugal fôra tratada pela tradição e pelos Cronistas.

Mas sòmente desde que Herculano deixou relatado de novo o reinado de Sancho Capelo 2, largamente, magistralmente, a-pesar-de a escassez e pobreza dos documentos dificultar muito a emprêsa, os letrados passaram a enaltecer sem hesitar a valentia do rei, reconhecendo que, depois de Afonso Henriques, nenhum trabalhara mais para o alargamento das fronteiras do reino do que, durante treze anos, o Conquistador das praças do Sudoeste Elvas, Juromenha, Serpa, Aljustrel, Arronches, Mértola, Cacela, Ayamonte, Tavira :- aquele filho de Afonso, o Gordo, ao qual o Capelo de frade, que lhe fôra fatìdicamente imposto pela piedade da mãe3, não havia enfraquecido os atávicos ímpetos guerreiros.

[ocr errors]

Quanto às suas desavenças com o clero, não menos seguidas e arriscadas que as lutas com os Sarracenos, o historiador não pôde deixar de desenhar D. Sancho II como de ânimo fraco, débil contendor, vencido como foi pelo arcebispo de Braga Silvestre Godinho. E com respeito à administração

1 Livro XIV, Cap. 26-31.

2 Hist. Port., Livro V.

3 É logo em Crónicas de principios do século xiv que a alcunha se emprega: no Breve Chronicon Alcobaccnse, de resto pouquíssimo exacto (P. M. H.: Scriptores, p. 21): Iste alfonsus habuit duos filios scilicet Sanchium Capellum...; Cron. Breve do Arquivo Nacional, p. 22: El-Rey dom Sancho que foy chamado Capello.....; Livros de Linhagens; p. 199 e 256 dom Sancho... que se disse Capelo.

« VorigeDoorgaan »