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LENOX LIBRARY

NEW YORK

IMPRIMERIE DE A. FIRMIN DIDOT,

RUE JACOB,

24.

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à Berlin.

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Réception d'Alexandre à Berlin.

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Départ du général Duroc de Berlin. Traité de Potsdam. — L'empe

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reur Alexandre et le roi au tombeau de Frédéric. Dénégation par la Prusse de l'existence du traité de Potsdam. Perplexités du roi de Prusse. Nouvelic de la bataille d'Austerlitz. -Audience donnée par Napoléon au comte d'Haugwiz. Seconde audience à Brunn. Ménagements publics de Napoléon pour la Prusse. Position difficile du comte d'Haugwiz. Audience à Schönbrunn. Traité d'alliance avec la Prusse. Négociation avec l'Autriche. Plan de pacification avant la bataille d'Austerlitz. Influence de l'alliance de Napoléon avec la Prusse au détriment de l'Autriche. — Traité signé à Presbourg avec l'Autriche. Pertes

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de l'Autriche.

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Articles secrets du traité de Presbourg. . Proclamation de Napoléon contre le roi de Naples. Hostilités imprudentes du roi de Naples contre Napoléon. - Rivalité des reines d'Espagne et de Naples. Compliments à des rois par des

bulletins.

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Entrevue de Napoléon et de l'archiduc Charles.
Proclamation de Napoléon

- Proclamation à l'armée.

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aux habitants de Vienne. Réflexions sur la conduite de Napoléon et sur celle de ses ennemis. - Napoléon à Munich. Mariage d'Eugène Beauharnais à une fille du roi de Ba

vière.

- Mariage d'une nièce de Joséphine avec le prince de

Bade. Vote du Tribunat.

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-Envoi de drapeaux autri

Re

chiens à l'archevêque de Paris. —Inauguration des drapeaux envoyés au Sénat, au Tribunat et à la ville de Paris. tour à Paris après la campagne de cent jours.

A l'activité du champ de bataille a succédé celle du cabinet. Napoléon a une double négociation à suivre, Fune avec la Prusse, l'autre avec l'Autriche. Il se charge directement de la première; ce sera celle dont la conclusion se fera le moins attendre.

Une proclamation publiée à Vienne, au nom de François II, dès le milieu de novembre, nous a fait connaître que la Prusse a, quoique avec quelques réserves, accédé à la coalition. Nous avons vu ensuite un ministre prussien, le comte d'Haugwiz, envoyé auprès de l'Empereur

des Français pour lui porter les propositions que le roi devait lui faire avant de joindre ses armes à celles des alliés. C'est ici une nécessité pour nous de retourner un moment sur nos pas, et d'exposer comment la Prusse, naguère prête à s'allier à Napoléon, avait abandonné son système favori de neutralité pour se joindre aux ennemis de la France.

Depuis que l'empereur Alexandre, en changeant la direction du corps d'armée russe qui voulait traverser le territoire prussien, avait donné satisfaction au roi, la correspondance des deux princes était devenue plus chaleureuse qu'elle ne l'était même avant cet incident. De Wilna, l'empereur s'était rendu à Pulawy, résidence célèbre des princes Czartoriski', où il était arrivé dans

'Le prince Adam Czartoriski, fils aîné du vieux prince chef de la famille, était alors ministre des affaires étrangères d'Alexandre. Pendant le séjour de ce monarque à Pulawy, la princesse Czartoriska le conjura plusieurs fois, avec cette chaleur et cette liberté de langage qui appartient à une femme spirituelle, de se déclarer roi de Pologne, l'assurant que c'était le meilleur ou plutôt l'unique moyen de s'attacher, d'une manière invariable, la nation polonaise. Cette idée ne plaisait nullement aux Russes, qui aiment beaucoup mieux voir dans les Polonais des sujets conquis, qu'un corps de nation à part. Aussi les aides-de-camp de l'empereur, le prince Dolgoruki et autres, travaillaient-ils à détruire dans son esprit les impres

J.

les derniers jours de septembre. Le roi y avait d'abord envoyé un de ses aides-de-camp, M. de Hack, pour complimenter l'empereur, mais bientôt il y envoya un personnage plus considérable, le maréchal Kalkreuth, afin de ménager le maintien des dispositions amicales d'Alexandre envers la Prusse, tout en cherchant à excuser S. M. prussienne sur l'entrevue que l'Empereur continuait à lui proposer. Les jours alors étaient précieux. Alexandre sentit que la politique peut quelquefois trouver son compte à braver les usages reçus et même certaines convenances. Il fit écrire par le maréchal Kalkreuth « qu'il concevait les occupations du roi, « mais que, moins occupé lui-même en ce mo<< ment, il se déterminait à aller le voir dans «< sa capitale, puisque l'entrevue ne pouvait « avoir lieu à la frontière. » Cet avis parvenait à Berlin le 23 octobre, et l'empereur Alexandre arrivait le 25. C'était venir en courrier beaucoup plus qu'en monarque.

y

Le roi accourut de Potsdam pour recevoir

sions qu'auraient pu produire les discours de la princesse Czartoriska. Alexandre n'avait point à cet égard d'opinion faite; il crut pouvoir se permettre des promesses qui ne l'engageaient à rien. Il répondit que prendre, en ce moment, un engagement semblable, ce serait jeter la Prusse dans les bras de la France, mais il ne fut point avare de belles paroles pour l'avenir.

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