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Michaud, Biographie des hommes vivants, 1816.
Biographie générale.

id.

Biographie universelle (Duquesnoy).

Dictionnaire de la convers. et de la Lecture.

« La Chronique de la sténographie, » numéros des 15 juillet, 1 et 15 août 1901

* Bertini. Stigmatographie ou l'art d'écrire avec des points. suivie de la mélographie, nouvelle manière de noter la musique. Par A. Bertini. - Paris, s. d. (1811), Libr. Martinet, rue du Coq. Déposé à la Biblioth. impériale. In-8° 11 p. gravées.

* Bilande. La sténographie sans professeur. Ouvrage rédigé sur un plan tout nouveau; par Ch. Bilande, sténographe et expert en écritures. - Bruxelles, impr. L.-G. Laurent, 29, rue Camusel.

Partie théorique, in-8°, 44 P.

Partie pratique, in-8°, 32 p.

Système de Prévost, avec des changements peu heureux. (Voir plus loin JACQUET).

* Blanc. Okygraphie, ou l'art de fixer par écrit tous les sons de la parole, avec autant de facilité, de promptitude et de clarté que la bouche les exprime. Nouvelle méthode adaptée à la langue française et applicable à tous les idiomes, présentant des moyens aussi vastes, aussi sûrs que nouveaux d'entretenir un correspondance secrète dont les signes sont absolument indéchiffrables; par Honoré Blanc. - Prix 6 francs. A Paris, chez Bidault, rue et Hôtel Serpente, n° 14. An 9. In-8°, LX67 p. et 15 pl. gravées.

*

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-d° Par H. Blanc, sous-chef de bureau de l'Instruction publique de la Préfecture de la Seine. Seconde édition. Paris, libr. Lefèvre, rue Hautefeuille, no 16, 1808. In-8°, LXVIII-67 p. et 15 pl.

*d° Par H. Blanc, ancien examinateur des aspirants à l'Ecole polytechnique, professeur de langues et de littérature. 3° édition, revue, corrigée et enrichie d'un abrégé okygraphique mis à la portée de tout le monde et d'une exécution facile. Paris, Locard et Davi, rue de Seine, St-Germain, no 54; Saintain, rue du Foin St-Jacques, 111; Mongie, Bd. Poissonnière, 18, 1819. In-8°, L-56 p. et 16 pl.

L'okygraphie du citoyen Blanc est une sténographie de position : le déplacement des signes sur une portée musicale permet d'en multiplier la signification.

* Boisduval et Lecoq. Tacholographie enseignée en 4 leçons, ou nouvelle méthode d'écrire aussi vite que la parole et d'une exécution très facile; par A. Boisduval et H. Lecoq. - Paris, au Dieu Mars, libr. française et étrangère, Palais Royal, 1825. In-8°, 28 p.

Tacholographie enseignée en 5 leçons et n'employant que les lettres de l'alphabet ordinaire; par A. Boisduval et H. Lecoq. 2° éd. corrigée et augm. Prix: 1 fr. 50. - Paris, au Dieu Mars, 1826. In-8°, 35 p.

La Tacholographie est un système d'abréviations appliqué à l'écriture ordinaire. Le phonétisme en est la base.

*Boissier (Gaston). Cicéron et ses amis. Etude sur la société romaine du temps de César. - Paris, Hachette, 1874, in-12, 413 P.

Contient des détails intéressants sur Tiron, l'inventeur présumé des « notes tironiennes » (tachygraphie romaine).

Boissière.

* Bonvoux.

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1880 (Indiqué par M. Boutillier).

Rapport sur les associations professionnelles de sténographie présenté au Congrès international de sténographie de 1900, au nom de la section II de la Commission d'organisation du Congrès; par Henri Bonvoux, sténographe reviseur du Sénat. In-8°, 12 p. (Tirage à part).

* Bossuyt. Stenographia exacta methodus nova D. Conen de Prepean e gallica lingua in latinam deducta. Studio J. Bossuyt. Gandavi, Typis B.-J. Bogaert de Clercq, in platea dictâ, Ouder-Straat. 1814. In-8°, 66 p. et 6 pl.

Le traité de M. Bossuyt est une adaptation au latin de la Sténographie exacte de Conen de Prépéan (1re édition). On croit que M. Bossuyt, étudiant en médecine, était le fils du libraire du même nom, rue St-Jacques, no 58, qui avait en dépôt le traité de Conen.

*Bouclon. La sténographie Bouclon rationnelle, basée sur les organes de la prononciation; aussi facile à lire que l'écriture ordinaire, s'apprenant sans maître, après une seconde lecture de la méthode, par Adolphe de Bouclon, curé de Sacqueville. Prix 2 fr. - Evreux, libr.-édit. Blot. 1869. In-8°. IV — 21 p. et 8 pl.

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Système d'Aimé Paris, avec un léger changement dans l'alphabet.

* Boulanger. Sténographie rationnelle réduite à la plus simple expression. Abrégé servant d'introduction à la méthode complète, etc.; par E.-J. Boulanger. Prix 1 fr. Paris, libr Drocourt; typogr. Plon & Cie. 1877. In-16, 32 p.

Sténographie de position. La voyelle seule est exprimée. La consonne est indiquée par l'éloignement plus ou moins grand du signe de la voyelle d'une ligne horizontale tracée.

Boulay.

Sténographie universelle applicable aux langues étrangères, par Victor Boulay, sténographe, membre la Société de Géographie commerciale. 1 édition. In-18, 56 p. — - Paris, imp. et libr. Chaix. 1 fr. 50. 1896.

* Bourguin. Auguste Grosselin. Notice biographique par L.-A. Bourguin, ancien membre du Conseil sup. de la Sté centrale d'éducation et d'assist. pour les sourds-muets. Paris, Alph. Picard, 1870. In-12, 82 p.; avec portrait timbre-poste de M. Aug. Grosselin.

* - Manuel complet de la phonomimie, etc., inventée par Auguste Grosselin. Première partie. Paris, Alph. Picard, 1871. In-16, 76 p.

A la page 61: « De la sténographie comme instrument scolaire. >>

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* Boutillier. Résumé des procédés d'abréviation, méthode Prévost-Delaunay; par A. Boutillier, professeur à l'Association polytechnique. Prix, 0,20; franco 0,25. 1886.

* Eléments de sténographie Prévost-Delaunay; par A. Boutillier, vice-président de l'Association sténographique unitaire. In-18, 35 p. — Bar-le-Duc, impr. Comte-Jacquet; Paris, libr. Nony et Cie. 50 cent. 1895.

*- Eléments de sténographie Prévost-Delaunay, par A. Boutillier, licencié en Droit, officier de l'Instruction publique, viceprésident de l'Ass. sténographique unitaire, etc. 2 édon. Paris, Nony, 1898. In-12, 36 p.

* -Notions générales sur la sténographie, ses origines, son histoire, ses services, son état actuel, son avenir, ses principes et ses méthodes ; par A. Boutillier, licencié en droit. In-8°, 64 p. Bar-le-Duc, imprimerie Facdonel; Paris, libr. Nony et Cie. 1896. Ouvrage fort sommaire et ayant comme le suivant pour but de présenter la méthode Prévost-Dalaunay comme prédominante.

* — Pourquoi doit-on apprendre la sténographie et quelle sténographie par A. Boutillier. Prix, 1 fr. 25.

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* Boutin. - Leçons de sténogr. d'un précepteur à son élève, à l'usage des collèges et des maisons d'éducation de l'un et de l'autre sexe; par M. Boutin. Prix 2 fr. 25. — Toulouse, Bon et Privat, libr.-édit., Hôtel Castellane. 1840. In-12, 89 p.

Système d'Aimé Paris. Même alphabet de consonnes. Moyens particuliers pour l'expression des sons « labiaux » et «< liquides ».

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Brandt (C.). Duployan Shorthand adapted to english by C. Brandt, S. J., Author of the Latin and Danish adaptation. Adaptation authorized and approved by M. E. Duployé. One Shilling seven pence, post free. Franco: 2 francs.- E. Duployė, à Sainceny (Aisne), France. Depot in Paris: 36 rue de Rivoli. In 8°.

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Breton. Article « Sténographie » dans le Dictionnaire de la Conversation et de la lecture.

Dans cet article, Breton, qui fut un professionnel émérite, expose les modifications qu'il a fait subir à la sténographie de Bertin pour la rendre pratique. BIOGRAPHIE. - Breton Jean-Baptiste-Joseph, est né à Paris le 16 novembre 1777. Il appartenait à une excellente famille de la bourgeoisie parisienne. Son père était fils du lieutenant général civil et criminel de Pont-à-Mousson.

Breton poursuivait le cours de fortes études au Collège Mazarin lorsque survint le grand mouvement révolutionnaire qui devait bouleverser son avenir comme celui du pays. De concert avec un frère, son aîné de deux ans, il se livra à l'étude de la sténographie que Bertin venait d'approprier aux exigences de la langue française. Il avait alors 15 ou 16 ans.

Obligés par la succession rapide des événements, de chercher une ressource dans leur travail, les frères Breton apppliquèrent parmi les premiers, leurs aptitudes de sténographes aux besoins de publicité que venait de créer l'introduction dans nos mœurs des harangues publiques et des discussions de tribune.

Dès l'année 1792, ils travaillaient tous deux aux journaux de l'époquo, notamment à la « Feuille du Soir », le journal à 2 sous des frères Chaigneau. Au commencement de l'année 1795, Breton, qui n'avait pas atteint sa vingtième année, entreprit un travail extrêmement important. La Convention venait de créer les Ecoles normales; le décret portait que les leçons seraient orales et seraient recueillies par des sténographes. Breton, sans se dissimuler l'insuffisance de ses études premières, mais fort de sa bonne volonté et de son désir d'apprendre, accepta avec son frère et deux autres sténographes, Igonel et Lorin, de se charger de ce travail.

De ce moment, pas un grand procès, pas un débat digne de fixer l'attention publique ne s'engageait sans que Breton n'en recueillit les détails publiés aussitôt en feuilles volantes par d'intelligents éditeurs qui suppléaient ainsi à l'insuffisance et à l'exiguité du format des journaux du temps.

Attaché successivement à la « Gazette de France », au « Journal Général », au « Journal de Paris », M. Breton, en 1815, entra, comme rédacteur des séances parlementaires et du compte-rendu des tribunaux, au «Journal des Débats » à la rédaction duquel il n'a plus cessé d'être attaché. Il appartint en outre, comme sténographe, à la rédaction collective du « Moniteur ».

En 1825, il fut un des fondateurs de la « Gazette des Tribunaux ». Pendant 27 ans, il fit dans ce journal le compte-rendu des débats judiciaires, et il le dirigea en qualité de gérant.

En 1831, il fut un des fondateurs du « Sténographe des Chambres ».

En 1832, à l'époque où le choléra sévissait dans les hôpitaux, M. Breton fut chargé par Casimir Périer, de recueillir, avec ses collaborateurs du « Stenographe », MM. Wollis, Horace Raison et Flocon, les leçons que fit Broussais dans les salles de sa clinique, au Val-de-Grâce, au milieu des mala es.

En 1847, M. Breton, sur la proposition du ministre de l'Intérieur et sur l'initiative du ministre de l'Instruction publique, fut décoré de l'ordre de la Légion d'honneur.

Breton était d'une assiduité infatigable et d'une exactitude qui ne fut jamais en défaut.

« Comme souvenir personnel, dit M. John Lemoine, je me rappelle qu'à la séance du 15 mai 1848, quand l'Assemblée constituante fut envahie par MM. Blanqui, Raspail, Huber et leurs amis, voyant le bureau escaladé, les tribunes publiques et celles des journaux prises d'assaut et ne sachant pas trop ce que pouvait être devenu Breton et la sténographie dans ce pandemonium, je me mis à prendre des notes au crayon pour pouvoir raconter tant bien que mal la séance. Mais Breton avait imperturbablement sténographié tous les discours, toutes les interruptions, tous les cris, avec son sang-froid septuagénaire, et

le lendemain, la séance paraissait tout entière dans le « Journal des Débats ». « Breton était d'une ressource inépuisable; c'était une mine précieuse de souvenirs et de documents. Il fut le témoin intelligent et désintéressé de plusieurs révolutions et de nombreux changements de pouvoir; ce même homme qui avait assisté à la déchéance de Louis XVI a assisté aussi à la séance du 24 février 1848. Il avait vu le 18 brumaire, il y était comme sténographe et le premier décembre 1851, il sténographiait encore la dernière séance de l'Assemblée nationale. »

Pendant toute sa vie il a sténographié. « On frémit, dit encore M. J. Lemoine, quand on songe à tout ce que ce vieillard avait entendu pendant plus de 60 années et quand on se figure toutes les voix dont il avait recueilli les sons se mettant à parler ensemble et répétant ce concert à la fois sublime et monstrueux qui a rempli les échos de ce siècle! »

Il a écrit un grand nombre d'ouvrages dont le catalogue seul remplirait plus d'une de nos pages; indiquons les plus connus: L'abrégé du voyage d'Anacharsis, publié avec le concours de l'abbé Barthélemy; La Chine en miniature; L'Egypte et la Syrie, L'Histoire des Républiques romaines, traduit de Fergusson et Beck; le Retour de Bourbons (1814); la Russie, ses mœurs, etc.; Voyage en Suisse (1802), etc; puis des traductions de l'anglais, de l'allemand et de l'espagnol en quantité innombrable.

Breton qui, dans son érudition immense, possédait presque toutes les langues de l'Europe était interprète près les cours et tribunaux pour les langues anglaise, allemande, italienne, espagnole, hollandaise et flamande. Il était surtout chargé par les magistrats des missions de confiance relatives à la traduction des pièces d'état, des testaments étrangers, etc. Ce fut ainsi qu'il fut chargé de traduire les pièces de procédure annexées au testament du roi Louis Philippe.

Breton est mort le 6 janvier 1852. Ses obsèques eurent lieu au milieu d'un nombreux concours de collaborateurs et d'amis.

Un buste a été fait de lui par M. Lemaire, membre de l'Institut.

Il fut remplacé à la gérance de la « Gazette des Tribunaux » par son gendre M. Bertin, petit-fils de Bertin le sténographe.

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- V. plus loin: Séances des Ecoles normales;

- Procès.

Comparez Article « Breton » dans le Dictionnaire de la Conversation et de la lecture.

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- Allocution de M. Faverie, avocat, aux obsèques de Breton. Note de M. H. Baudouin, à cette occasion.

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Bridoux.

Sténographie française. - Bruxelles 1872.

Briec (Esprit). - Recueil de récréations instructives et de calligraphie, de sténographie, d'orthographe, etc.; rédigé par Esprit Briec, In 12 de 5/6 de feuille, plus un tableau. Imprimerie de Chassaignon, à Paris 1830. Prix 0,20,

Recueil de récréations instructives de calligraphie, de sténographie, d'orthographe, etc. In 12 de 1 f. - Imp. d'Idt, à Lyon. 1832.

* Recueil de connaissances utiles de calligraphie, de sténographie et d'orthographe, augmenté de divers modèles d'actes relatifs aux affaires, etc., dédié à la jeunesse ; par Esprit Briec. Angers, imp. de Ernest Le Sourd, 1833. Se trouve à Paris chez l'auteur, barrière St-Denis, n° 82. In-8°, 56 p., et 1 planche pour la sténographie intitulée :

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