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parative des deux principaux systèmes sténographiques enseignés en France; par L. des Colombières. - Imp. Bellin, Montdidier; Institut sténographique, 150, boulevard S-Germain, Paris. 1901. In-8°, 32 p.

Combes.

L'art d'écrire aussi vite qu'on parle, ou exposé méthodique et raisonné des principes de la tachygraphie inventée par M. Coulon de Thévenot. 1818.

Ce traité, d'après M. L.-P Guénin, dans ses « Recherches sur l'Histoire de la Sténographie », serait resté à l'état de manuscrit.

* Comiers. Traité de la parole, langues et écritures contenant la stéganographie impénétrable ou l'art d'écrire et de parler occultement de loin et sans soupçon avec tout ce qui concerne les encres, cachets et cires à cacheter, par Monsieur Comiers d'Ambrun, prêtre, docteur en théologie, chevalier du S'-Office, protonotaire du S'-Siège apostolique, et l'un des frères aveugles de l'Hôtel Royal des Quinze-Vingts. A Bruxelles, chez Jean Léonard, libraire et imprimeur, rue de la Cour, 1691.

Compadre. - Le Tachygraphomètre, appareil inventé pour calculer la vitesse des dictées sténographiques. (L'Instituteur Sténographe, 1888, p. 403).

*Notions élémentaires de sténographie et de rhétorique démontrées par M. Compadre, professeur à l'Association Polytechnique, président de la Société française de Sténographie, 2 bis, rue des Lavandières Ste-Opportune.

Tableau in-4°, imprimé sur la couverture des statuts de la Société française de Sténographie.

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Méthode Sténographique, par M. Compadre, 2 bis, rue des Lavandières, Paris. (L'Instituteur Sténographe, 1890, p. 31).

* Concours international de Sténographie Duployé et de machines à écrire organisé par la Société d'instruction sténographique du Pas-de-Calais, autorisée par arrêté préfectoral du 15 octobre 1900, etc. Palmarès. Arras, imp. F. Guyot, successeur de Rohard-Courtin. 1902. In-8°, 32 p.

* Conen de Prépéan.

Sténographie exacte, ou l'art d'écrire aussi vite qu'on parle, nouvelle méthode plus facile à lire que l'écriture usuelle et plus rapide qu'aucun des procédés connus jusqu'à présent. Cette sténographie, malgré son extrême célérité, est encore aidée d'un système d'abréviations applicable à toutes les langues et à toutes les écritures. Tous ces moyens sont pratiqués avec neuf signes, connus de tous les hommes et les plus simples qu'il soit possible d'imaginer, savoir : I/\ () 0; par M Conen de Prépéan. — De l'imprimerie de Dondey-Dupré. A Paris, chez Méquignon-Marvis, libraire, rue de l'Ecole de Médecine. 1813. In-8, 96 p. et 8 pl. (Tiré à 1500 exempl.)

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Sténographie exacte, etc. Nouvelle méthode, plus facile à lire que l'écriture usuelle, et plus rapide qu'aucun des procédés connus. Cette sténographie est aidée d'un système d'abréviations, applicable à tous les idiomes, à toutes les écritures, et présente un mode général de simplification des langues parlées et écrites. Tous ces moyens sont pratiqués avec les neuf figures primitives connues de tous les hommes, etc. Deuxième édition, contenant douze planches en taille douce, revue avec soin, augmentée de plusieurs chapitres, de développements utiles, de nouveaux moyens d'abréviations, du rapport de la Société des Sciences de Paris, etc., etc.- Prix, 6 fr. A Paris, chez l'auteur, rue Saint-Jacques, n° 29; Brunot-Labbé, libraire de l'Université, quai des Augustins, n° 33. 1815. In-8°, XVIII-117 p. et 12 pl.

Sténographie exacte, ou l'art d'écrire fidèlement aussi vite que parle un orateur. Méthode qui n'omet aucun des éléments de la parole, jugée, par les savants et les praticiens, plus rapide qu'aucun des procédés connus, et plus facile à lire que l'écriture usuelle. Cette sténographie, aidée d'un système d'abréviation applicable à tous les idiomes, à toutes les écritures, présente un mode général de simplification des langues écrites. Par M. Conen de Prépéan. La Commission de l'Instruction publique, après délibération spéciale, a autorisé la propagation de cet ouvrage. Troisième édition, contenant les améliorations auxquelles l'auteur s'est invariablement arrêté, et qui donnent à cette édition une très grande supériorité sur les précédentes, avec des planches d'exercices dont l'objet est de rendre l'étude de la sténographie si facile, qu'on peut l'apprendre seul en fort peu de temps. - Prix, 7 fr. A Paris, chez l'auteur, rue du Cimetière S-André-des-Arts, 13; Jombert. libraire, rue du Paon; et les principaux libraires, chez lesquels on trouve aussi Atala imprimé en sténographie. 1817. In-8°, 224 p. et 10 pl.

Sténographie ou l'art d'écrire aussi vite que parle un orateur. Méthode qui n'omet aucun des éléments de la parole, jugée, par les savants et les praticiens, le plus rapide des procédés connus, et plus facile à lire que l'écriture usuelle, etc. Quatrième édition, contenant des améliorations qui rendent cette édition plus méthodique, plus complète et plus facile que les précédentes, avec des planches d'exercices pour apprendre seul la sténographie et s'en servir en peu de temps. Prix, 7 francs. A Paris, chez l'auteur, rue Guénégaud, n° 19; etc. 1822. In-8°, 205 p. et 10 pl.

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Sténographie ou l'art d'écrire aussi vite que parle un orateur; méthode exprimant fidèlement tous les sons, jugée. par les savans et les praticiens, le plus rapide et le plus lisible des procédés connus, par M. Conen de Prépéan. Cinquième édition, simplifiée et très améliorée par les changements de l'auteur

aux différentes éditions de sa sténographie, et par les progrès de l'art; augmentée d'un recueil de traits d'histoire, d'éloquence et de littérature, imprimé en caractères sténographiques, avec la traduction, pour faciliter l'étude de cet art, et l'apprendre en peu de temps, sans le secours d'aucun maître. Prix, 5 fr. la méthode, et 9 fr. avec le recueil. A Paris, chez l'auteur, rue St-Jean-de-Beauvais, no 6. 1825. In-8°, 90 p. et 7 pl. Nous ne pensons pas que le Recueil annoncé ait paru.

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* Sténographie ou l'art d'écrire aussi vite que parle un orateur; plus rapide et plus lisible qu'aucune des méthodes connues; par M. Conen de Prépéan. Sixième édition, entièrement refondue, d'après un système neuf et supérieur à tout ce qui a été publié, jusqu'à ce jour, sur la sténographie. Paris, Joubert, libr.-éditeur, rue des Grès, n° 14, au coin de celle de Cluny ; Roret, libr., rue Hautefeuille, n° 1o; l'auteur, rue Saint-Jacques, n° 177. Juin 1833. In-8°, VIII-64 p. et 5 pl. (dont 1 gravée, I typogr. et 3 autogr.)

Atala, en sténographie, lithographié.

-Paul et Virginie, en sténographie, lithographié.

Annoncés dans la préface de l'édition de 1817.

* — Dissertation sur quelques changements faits par M. Paris à la sténographie exacte de M. C. de Prépéan, édition de 1817. In-8°, 8 p., s. d.

BIOGRAPHIE: Conen Louis-Marie-Félix, est né le 21 mars 1777, à Poitiers (Vienne), d'une ancienne famille bretonne qui disait descendre des souverains d'Irlande. Son père, Alain-Félix de Conen, chevalier, seigneur de Prépéan, avait été officier au régiment de Roi-Infanterie.

Son père le fit d'abord admettre chez les Oratoriens, puis dans les Pages, enfin à l'école militaire de Pontlevoy, près Blois.

Il servit ensuite en qualité d'officier d'infanterie et fut attaché au commissariat des guerres.

Il quitta l'armée en 1810, n'étant encore que lieutenant.

Conen de Prépéan avait eu une certaine fortune personnelle; mais il l'avait rapidement perdue ou dissipée. Sous le Directoire, il était reçu chez Barras et était un des familiers de la maison Tallien.

Devenu pauvre, il vivait du produit de leçons; il collaborait aussi à la Biographie des Contemporains et à la Revue Encyclopédique.

Déjà, alors qu'il était officier, il s'occupait de littérature et de linguistique, de télégraphie et de pasigraphie; aimant beaucoup la musique, qu'il cultiva jusqu'à sa mort, il chercha les moyens de la noter par de nouveaux procédés. Ses recherches sur l'art abréviatif remontent à l'année 1808. Il étudia les diverses méthodes publiées en France jusqu'à lui.

Il eut d'abord l'idée d'écrire sur trois hauteurs déterminées par deux lignes parallèles, ce qui lui permettait « de représenter simultanément trois lettres par un même signe ». Mais il abandonna ce procédé à la suite de réflexions et de conseils et à cause de l'embarras de se servir de papier réglé.

Il adopta alors le système plus rationnel qui est exposé dans la première édition de son traité, parue en 1813.

Dans la préface de sa seconde édition (1815), il rend ainsi hommage aux travaux de ses prédécesseurs : « Loin d'être offensé de la présomption de ses prédécesseurs, un auteur leur doit au contraire un juste tribut de reconnais

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sance. Ils ont surmonté les plus pénibles obstacles, ils ont frayé les premiers sentiers; leurs défauts et leurs erreurs même ont été pour lui un phare lumineux qui l'a préservé de l'écueil... » Et il ajoute, à propos des méthodes antérieures: «Toutes ces méthodes n'ont pas le même degré de mérite, mais il n'en est pas où l'on ne trouve d'excellentes choses dont j'ai tâché de profiter. » Conen de Prépéan, par sa Sténographie Exacte, avait surtout pour but de remédier aux inconvénients de la sténographie de Bertin au point de vue de la facilité de lecture.

Si le système qu'il a donné n'offre, à l'analyse, rien de nouveau, car on peut en retrouver les éléments épars dans les méthodes antérieures, soit françaises, soit anglaises, et si Conen n'est pas à proprement parler un inventeur, on doit reconnaître qu'il a réalisé une combinaison très heureuse d'éléments connus, et que son travail marque une étape dans les progrès de l'art sténographique en France.

Dès son apparition, son traité eut un grand succès. Il est précédé d'un rapport favorable de l'Académie des Sciences de Paris.

Le 2 janvier 1816, la Commission de l'instruction publique autorisa l'auteur à faire à Paris un cours public de sténographie.

En 1816, puis en 1817, il sollicita le poste de sténographe de la Chambre. Le budget, pour ce service, comprenait alors un crédit de 2.700 francs. M. Lainé et M. Pasquier, présidents, tout en réservant l'avenir répondirent successivement par un refus.

A cette époque aussi, il soutint contre un autre sténographe, Aimé Paris, qui avait apporté à son système des modifications importantes et, disons-le, des plus heureuses, une très vive polémique.

Vers 1820, Conen, fatigué de lutter contre la mauvaise fortune, alla, dit-on, à Odessa, rejoindre le général Andrault, comte de Langeron, son ami d'enfance, émigré lors de la Révolution et passé au service de la Russie. Là, il professa la littérature au collège Richelieu; il aurait aussi fait jouer une tragédie.

Brouillé ensuite avec le général Andrault il revint à Paris et publia alors, en 1822, la quatrième édition de son traité.

Cette édition, aussi soignée que les précédentes, eut en librairie autant de succès et fut suivie d'une cinquième, datée de 1825.

Dans ces éditions successives, de Prépéan, tout en conservant les mêmes bases, modifia, retoucha, améliora successivement son alphabet et ses procédés d'abréviation. Passionné pour son œuvre, il n'en était jamais complétement satisfait.

Mais ces changements continuels ne lui permirent pas de devenir un praticien. Par contre, il forma des sténographes distingués qui ont compté dans l'élite des sténographes officiels.

En 1833, Conen de Prépéan, transformant son système quant aux signes alphabétiques, cherchant l'idéal par une autre voie que celle qu'il avait suivie, publia encore, une sixième édition dont quelques exemplaires seulement furent vendus en librairie.

Conen de Prépéan, était sobre de détails sur sa vie et ne parlait jamais de sa famille. Il était resté célibataire et avait eu un frère mort avant lui.

D'une imagination riche et variée, les diverses branches des sciences et des arts lui étaient familières. De petite taille et maigre, il avait la physionomie fine et expressive, le front large, les yeux gris vifs et perçants, le teint pâle. L'ensemble de ses traits dénotait l'intelligence.

Vers la fin de sa vie, Conen était tombé dans un extrême dénûment.

Il n'avait pour logis qu'une petite chambre presque nue, un usurier ayant fait vendre ses meubles; et pour distraction que des visites que lui faisaient d'anciens élèves à lui.

L'un de ces derniers, M. Le Mansois du Prey, qui, en 1848, fut secrétaire général de l'Assemblée Constituante, obtint pour lui une audience du ministre de l'Instruction publique, M. de Salvandy. Conen voulait demander au

ministre la création d'une chaire d'enseignement de la sténographie. M. de Salvandy lui offrit une aumône qu'il refusa.

Il mourut le 8 ou le 9 novembre 1837, d'anémie sénile provoquée par la misère et les privations.

Les sténographes du Moniteur, MM. Breton, Compigné, Delsart, Grosselin, Lagache, de Linage, se cotisèrent pour subvenir aux frais de ses obsèques. Cf. GUÉNIN. Cours de sténographie française, 1884; page 19.

* Congrès. - Congrès sténogr. de Rennes. Compte-rendu. Rennes, Sté Sténogr. de Bretagne, 1885. In-12, 30 p. * Deuxième Congrès international de sténographie, tenu à Paris, du 12 au 17 août 1889. Procès-verbaux sommaires. Paris, 1889. In-8°, 28 p.

*

Compte-rendu du deuxième Congrès international de sténographie, tenu à Paris, du 11 au 17 août 1889. Paris, libr. Charles Delagrave, 15, rue Soufflot, 1890. In-8°, 276 pages. * Premier Congrès national de sténographie. Compterendu. Rouen, imp. Léon Gy. 1897. In-8°, 97 p.

*

Congrès Duployen, Paris, 1897. Compte-rendu officiel des séances. - Paris, Institut Sténographique, 1898.

VII Congrès international de sténographie, tenu à Paris du 9 au 14 août 1900. Procès-verbaux sommaires, par M. J. Depoin, secrétaire général. - Paris, Imprimerie Nationale, 1901. In-8°, 40 p.

* Compte-rendu du septième Congrès international de sténographie, tenu à Paris, au Palais des Congrès, sous les auspices du Ministère du commerce et de l'industrie, du 9 au 14 août 1900. Paris, librairie Ch. Delagrave, 15, rue Soufflot. In-8°, 356 p.

Conrot. Méthode de lecture sténographique, par A.-C. Conrot, 3 édition. — Sedan, imp. Laroche-Jacob, 1850. In-12,

16 P. Contet.

Conti.

Phonégraphie, par Timothée Contet. 1865.

Méthode sténographique, 1827 (signalée dans : Bulletin de la Société pour l'Encouragement à l'Industrie nationale, octobre, 1831.)

* Contreras Y Vilches (Andrès). Mémoire sur la sténographie judiciaire en Espagne, par Andrès Contreras y Vilches, sténographe de la Chambre des députés d'Espagne. Villefranche-de-Rouergue, J. Bardoux, imp. In-8°, 9 p. (Tirage à part d'un mémoire présenté au VII Congrès sténographique international de 1900.)

*Correspondance commerciale par la sténographie et la machine à écrire. Publication de l'Association amicale des SténoDactylographes, 17, rue d'Arcole, Paris, s. d. (1893). In-8°, 32 p. Brochure de propagande.

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