Correspondance Commerciale (La), sténographie et machine à écrire. Chamerot, éditeur, 19, r. des Saints-Pères. 1897. METHODE POVR ESCRIRE Par Me! ACQVES COSSARD In-12, de 36 pages, imprimé sur velin. Une vignette, au dos du titre, représente le Roi Louis XIV, l'auteur et des personnages de différentes classes, considérant trois tableaux sur lesquels sont tracés les alphabets hébreu, grec et latin, dont l'auteur paraît donner l'explication. La Bibliothèque Nationale possède deux exemplaires de cet ouvrage. Le premier (coté: velin, 2017) a été donné par Cossard au Roi Louis XIV dont les armes et le chiffre sont frappés en or sur les deux plats de la couver ture. Il est relié entièrement en velin blanc; le dos est fleurdelysé. Les feuillets mesurent 165 × 105 millimètres. Le second exemplaire, (coté 2018) semblable au premier pour le contexte, en diffère seulement par la reliure : les plats sont en velin vert, le dos en veau. Une pièce rapportée au dos porte: M. P. VITE C'est-à-dire « Méthode pour escrire vite. >> L'impression typographique de l'un comme de l'autre exemplaire est très irrégulière. Ce sont les deux seuls exemplaires connus de ce petit volume. Nous devons ajouter que l'ouvrage a figuré en 1763, à la vente Falconet (catalogue, t. I, n° 9013) sous cette mention: Méthode pour écrire aussi vite qu'on parle, par Jacq. Cossart. Paris. 1651. In-8°, sur vélin. Il a été adjugé 17 livres 19 sous. De là, l'exemplaire est passé dans la Bibliothèque Millet (cat. 1781, no 3086) puis dans celle de Chardin (cat., p. 174. n° 65). A la vente de cette collection, en 1823 (cat. 1823, n° 957) il a atteint le prix de 39 fr. 95. Nous sommes très porté à penser qu'il est ensuite entré dans la Bibliothèque Nationale où il est devenu le n° 2018 dont nous avons parlé. En effet, Van Praet, dans son « Catalogue des livres imprimés sur vélin de la Bibliothèque du Roi », mentionne, en 1822, le n° 2017 et non le n° 2018. Au contraire, il porte celui-ci dans son supplément, en 1824, après la vente Chardin qui avait eu lieu en 1823. La « Méthode pour escrire aussi vite qu'on parle » a été réimprimée en fac-simile par nos soins, sous ce titre : - Contribution à l'Histoire de la Sténographie. Le Premier Traité français de Sténographie, ou Méthode povr escrire avssi vite qu'on parle, par l'abbé J. Cossard. Réimpression fac-simile avec avant-propos, par R. Havette. Sur l'imprimé à Paris, 1651. Revue Internationale de Sténographie, 27, rue Monge; Dorbon aîné, libraire, 53ter, Quai des Gds-Augustins. Paris M CM III. In-16, XII-36 p. (Tiré à 200 exemplaires sur papier de Hollande, au prix de 5 francs.) De plus, il a été tiré, au prix de 50 francs, sept exemplaires reproduisant seulement mais complètement l'original (n° 2017 de la B. N.) même pour la matière d'impression et la reliure. L'abbé Cossard est regardé comme le rénovateur de l'art abréviatif en France. Deux auteurs l'ont devancé, Schenkel, et Adrien Le Cuirot, traducteur du précédent. Mais si les ouvrages de Schenkel et de Le Cuirot indiquent divers moyens « d'escrire aussi viste qu'il est prononcé », ils ne donnent pas d'alphabets de signes. La méthode de l'abbé Cossard au contraire est complète: elle formule des règles, fixe le tracé des signes à employer, précise les abréviations dont il faut se servir. Elle est bien le premier traité français moderne de sténographie alphabétique. De plus, elle est originale; elle n'a point subi l'influence des méthodes anglaises déjà parues. En outre de sa méthode de sténographie, l'abbé Cossard a donné : Méthodes pour apprendre à escrire et à lire, chanter le plain-chant, et compter avec plusieurs petites tablettes et explications d'icelle (sic), par M し Jacques Cossard, prestre, bachelier en Théologie, curé de Dormans. A Paris, chez l'auteur du présent, au Collège de la Marche. 1633. In-16. Le volume est dédié à Me de Montpensier. A la fin est une partie de 16 pages consacrée aux alphabets grec et hébreu, qui parut ensuite séparément. avec un curieux frontispice gravé, sous ce titre : Alphabet des lettres et points de la langue Hébraïque, à l'aide duquel on peut apprendre à lire l'hébreu sans maître, par M. Jacques Cossard, prestre, curé de Dormans (Marne). Paris, en vente chez l'auteur, au collège de la Marche. 1647. On n'a pas, sur cet auteur, d'autre renseignement biographique que ceux que contiennent les titres de ses ouvrages. (V. cependant notre Avant-propos à la réédition de la « Méthode pour escrire aussi vite qu'on parle ».) Costadeau. Traité historique et critique des principaux signes dont nous nous servons pour manifester nos pensées, par le P. Costadeau, dominicain. Sur les notes tironiennes, voir: t. 2, p. 162 et suiv. Coulon. Discours lus à l'Académie Royale des Sciences, par M. Coulon, écrivain-juré-vérificateur de l'Académie Royale d'Ecriture, sur un moyen mécanique de perfectionner l'art d'écrire, d'en faciliter l'acquisition plus promptement et plus facilement que par l'imitation des lettres, et de rendre les écritures plus lisibles. A Paris, chez Gueffier, 1767, in-4°, avec approb. et privilège du Roi. Contient 3 discours qui ont été lus à l'Académie à la fin de l'année 1766. Le tableau qui accompagne le premier a pour titre: - L'art d'écrire réduit en parallelogrammes rectangles et non rectangles, à l'aide d'un papier mécanique, par Coulon, juré expert. * Approbation de l'Académie. Extrait des Registres de l'Académie royale des Sciences du 11 mars 1767. (Approbation donnée aux moyens proposés par M. COULON, juré-expert, vérificateur de l'Académie royale d'Ecriture, pour perfectionner l'art d'écrire). Pièce originale sur parchemin. * Supplique à Son Altesse Sérénissime, Madame la Comtesse de Brionne. (COULON, juré-expert vérificateur, seul approuvé par l'Académie Royale des Sciences, sollicite la charge de Maître d'écriture des Pages de la Grande Ecurie du Roi, à Versailles.) Pièce originale manuscrite sur papier fort. s. d. (1767.) La vérité sans art, discours sur les talents frivoles. Paris, 1764. L'Aurore, nouveau jeu français dédié à ceux qui jouent plus pour s'amuser et gagner l'estime des honnêtes gens que pour tout autre motif. Paris, 1773. In-8°. Les ouvrages qui précèdent, habituellement attribués à Coulon-Thévenot, sont de son père. Aucun de ces ouvrages ne traite de sténographie. Nous ne les avons mentionnés qu'à cause de l'erreur bibliographique à laquelle il ont donné lieu. |