Pagina-afbeeldingen
PDF
ePub

rédigé sur ses leçons orales et suivi d'une clef des exercices, par Albert Delaunay, docteur en droit, ex-sténographe reviseur du Sénat, ancien avocat à la Cour de Paris et rédacteur du Droit, président de l'Association Sténographique Unitaire, avec l'approbation de cette Association et le concours de plusieurs de ses membres. Paris, chez Picard, libraire-éditeur, 37, boulevard S-Michel. 1878. In-16, XIV-388 p. Typographie reportée et autogr.

[ocr errors]
[ocr errors]

* Cours de sténographie (méthode Prévost-Delaunay), 2° édition; par Albert Delaunay, docteur en droit, ex-sténographe reviseur du Sénat, ancien avocat à la Cour de Paris et rédacteur du Droit, président honoraire de l'Association Sténographique Unitaire, ex-professeur de sténographie dans plusieurs lycées de Paris, au Lycée de Versailles, et au Collège Stanislas (de Paris), élève d'Hippolyte Prévost. Autographie des signes par B. Lanissol, secrétaire-général de l'Association Sténographique Unitaire. Prix : 4 francs. - Paris, impr. Dubos. 1892. În-16, 381 p.

*

[ocr errors]

- M. Albert Delaunay. 1828-1892. In-8°, 15 p. et portrait (Notice nécrologique).

BIOGRAPHIE.

-

Paris, L. Baudoin.

M. Albert Delaunay est né à Paris le 4 mai 1828. Son père, libraire au Palais-Royal, a édité plusieurs ouvrages sur la sténographie, au commencement du siècle.

Albert Delaunay reçut une éducation soignée au Lycée Louis le Grand; il entreprit ensuite l'étude du droit qu'il poursuivit jusqu'au doctorat, et se fit inscrire au barreau de Paris en 1849; mais il plaida peu et n'exerça guère la profession d'avocat que comme secrétaire d'un maître du barreau.

En 1861, il entra, comme sténographe reviseur, dans le service du Sénat, dont Prévost était le chef.

Vers cette époque il conçut l'idée de vulgariser un art dont jusque-là la pratique avait été réservée à un petit nombre de professionnels.

En 1864, il se rendit en Autriche et en Allemagne pour y étudier la façon dont la sténographie y était enseignée. Il se rencontra, à Vienne, avec MM. Léopold Conn, directeur du service sténographique des deux Chambres, et Kühnet, à Dresde, avec MM. le Dr Zeibig, Heyde, Ratzsch, etc. Il en revint avec la pensée que les exemples qu'il avait rencontrés dans ces pays où, dans l'espace de huit mois, six mois même, des jeunes gens de quatorze à seize ans doués de l'intelligence nécessaire acquéraient un usage pratique très utile de la sténographie », pouvaient être non-seulement imités, mais surpassés chez nous.

Il en rapporta également l'idée de réaliser l'unité d'écriture, c'est-à-dire, de faire en sorte d'abord que les praticiens d'une même méthode eussent une même orthographe sténographique, et de chercher ensuite à faire prédominer en France un système à l'exclusion de tous autres.

Elève de Prévost, praticien du système de ce dernier, peu enclin d'ailleurs à l'étude scientifique des théories sténographiques, M. Delaunay s'appliqua à répandre la méthode qu'il avait apprise.

Au préalable, il voulut en fixer les éléments en y apportant quelques retouches; il déterminait ainsi, en 1868, la limite des modifications qu'il voulait apporter à la méthode de son professeur.

"Nous ne prétendons pas, écrivait-il, mes élèves et moi, qu'en dehors du développement prudent, mais fécond, des « incompatibilités », le système stenographique de M. Hippolyte Prévost ne soit susceptible d'aucune

amélioration; mais praticiens avant tout (non pas routiniers) nous nous interdisons rigoureusement: 1° tout changement dans un élément essentiel; 2° Tout changement dans un élément accessoire, s'il ne repose pas sur l'expérience et l'adhésion communes. »

M. Delaunay ne voulut d'ailleurs pas entreprendre seul ce travail et s'assura la collaboration active de ses meilleurs élèves: MM. Gallet, sténographe officiel, Paul Turin, avocat à la Cour de Paris, Eugène Legrand, sténographe du Sénat, et quelques autres.

Un premier essai d'enseignement public fut tenté en 1867-1868 par M. Delaunay, dans trois lycées et un collège de l'Académie de Paris, où il avait obtenu l'autorisation de faire des cours.

Cet essai ne semble pas avoir été poursuivi au-delà de ces deux années. Mais, en 1876, après la mort de Prévost, M. Delaunay groupa de nouveau ses anciens élèves et constitua avec eux et avec ceux formés plus récemment par MM. Labonne et Fontaine, sous le nom de Conférence des Sténographes Prévost-Delaunay, une association destinée à propager la méthode sténographique que, joignant son nom à celui de son maître, il appela alors « Méthode Prévost-Delaunay ».

Cette association reçut un an plus tard, et porte encore aujourd'hui le nom d'Association Sténographique Unitaire.

Elle a un organe, L'Unité Stenographique, fondé le 1er janvier 1877, dont M. Delaunay fut pendant quelque temps le gérant, et dont il rédigea et autographia lui-même plusieurs numéros.

La méthode Prévost-Delaunay fut publiée d'abord sous forme de résumé en mars 1876, par M. Fontaine, élève de M. Delaunay, puis en mai et juin 1877, dans deux numéros de l'Unité Sténographique; enfin, dans une édition plus complète, en 1878, par M. Delaunay lui-même.

M. Delaunay avait d'abord accepté la présidence effective de l'association qu'il avait fondée; mais en 1882, il demanda à y être remplacé. Son successeur fut son élève M. Fontaine. M. Delaunay se retira à Raizeux (près de Rambouillet).

Il s'y maria, en 1888, à l'âge de 60 ans, et eut trois enfants, deux fils et une fille. Il se consacra alors presque entièrement à l'éducation de ses enfants et à la direction d'une exploitation agricole qu'il avait créée autour de sa propriété.

Il mourut le 24 juin 1892 d'une maladie de poitrine laissant une somme de 10.000 francs à l'Association Sténographique Unitaire.

Cette Association Sténographique a apporté à la méthode de son fondateur des modifications qui ne sont pas toutes heureuses; et comme d'autre part quelques professeurs, parmi les plus estimés, ont continué à enseigner la méthode Prévost-Delaunay telle que l'avait publiée son auteur; comme enfin une autre association agissant toujours sous le nom de Prévost-Delaunay, a adopté des changements différents de ceux de l'Association Sténographique Unitaire, il en résulte que l'orthographe sténographique a perdu l'unité qui avait été le rêve de M. Delaunay.

* Delaunay et furin. Résumé du Cours de Sténographie. Exercices pratiques et gradués de sténographie (méthode Prévost-Delaunay); par A. Delaunay et Paul Turin. Autographie de M. Victor Galliand. - Paris, s. d. (vers 1880). In-f°.

Delsart (Aug.). — Important article sur l'origine des services sténographiques officiels, dans: L'Artiste, Revue de Paris, nos des 24 et 31 octobre 1847.

Suivant une note initiale, cette étude devait servir d'introduction à un sys

[merged small][merged small][graphic][merged small][ocr errors][ocr errors][merged small]

ее

Duc
ne d'Orleans, de Volow, de Chande
de Somours, de Mompensier France de Tonsille,
Comte de Vermandois, de Soissons, & & premeer
Prince du
Sang & Pair de
Colonel général des Husrens

[blocks in formation]

Neilly

Sur Seine.

France.

nomeni Madenizuar Prlicité Coulon de Chennot, I untreu de la harpe, N. 78 Professeur de Cachygraphie de S. a. D. Madame la Duchesse d'Orllane, el de S.A. S. M. le Duc de Chartree.

ми

lui permettant d'én apposer le tableau aux
Tableau aux Armes de LLAA.1 & Ime
iu devant de sa maison et den prendre la qualité dans toutes his awemllis et: en
tomactas publics et particuliers tant en jugemens que dehur,et voulant quellyjouisse des
honneurs et avantages attribués aux personnes pourvues de quarrelstiers Mayanz, mendit
Sugneur,
pour témoignage desa volonté, commandé déipidir legerent. Brevet, quil
asigné de sa main et fut controignerparmu, sen Conseller, Soritaire de ses
Commandemens Maison Domaines de Guances

Louis Milique B. Orleans

[ocr errors][merged small]

tème de sténographie en préparation, mais qui ne semble pas avoir paru. Il fut seulement fait de cet article un tirage à part de 16 p. in-8°.

M. Delsart a également donné l'article « Sténographie » dans l'Encyclopédie des Gens du Monde, 1844 (tome XXI).

M. Delsart que Conen de Prépéan avait fait admettre, en 1819, au service sténographique du Moniteur, devint chef de ce service; il y resta attaché jusqu'en 1848. Il était, sous Charles X et sous Louis-Philippe, secrétaire des audiences et cérémonies royales.

Demkès.

BIOGRAPHIE.

[ocr errors]

Sténographie des écoles primaires, 1850.

Demkès (Jean-Jérôme-Auguste). Instituteur français, né à Belfort en 1828, mort à Paris le 10 mai 1877. Orphelin de bonne heure, Demkés, élevé dans une institution de Seine-et-Oise, à St-Lambert, dut à son travail assidu et ses aptitudes pédagogiques de se voir placé, à l'âge de 22 ans, à la tête de l'école communale de Batignolles-Monceaux qu'il a dirigée avec un remarquable succès jusqu'à sa mort. Son établissement, fréquemment visité par des personnages éminents de la France et de l'étranger, fut signalé comme école-modèle à plus d'un titre.

A. Demkès a publié divers ouvrages didactiques; il a en outre imaginé plusieurs appareils pour l'enseignement. Il collabora au Manuel général de l'Instruction primaire et au Dictionnaire de Pédagogie. Il s'occupa d'œuvres d'utilité publique et de bienfaisance.

Il avait reçu, durant sa carrière, toutes les récompenses accordées aux instituteurs. Il était officier de l'Instruction publique et chevalier de la Légion d'honneur.

(Extrait du Dictionnaire de Pédagogie de M. Buisson.)

* Demortier. Nouvelle méthode abrégée de Sténographie, la plus facile et la plus simple de toutes celles parues jusqu'à ce jour, par Henri Demortier, sténographe. Paris, chez Garnier, frères, libraires-éditeurs, 6, rue des Saints-Pères, et Palais-Royal, 215; et chez tous les libr. In-16, 8 p. et 3 pl.

d° 3° édon. Prix: 25 cent.

tous les libr. s. d. In-16, 8 p.

[ocr errors][merged small]

* Nouvelle méthode abrégée de sténographie, la plus facile et la plus simple qui existe, par Henri Demortier, sténographe, 5 édition. Prix: 25 centimes.

tous les libr. s. d. In-16, 8 p.

Paris, chez Garnier fr., et

- Nouvelle méthode complète de sténographie. Annoncée dans la 3° édition. Nous ne savons si elle a paru.

Denisart. Système d'écriture tachygraphique. 1854. Signalé dans: Comptes-rendus hebdomadaires de l'Académie des Sciences, XXXVIII-513.

* Depoin. Les Cercles sténographiques, mesures à prendre pour leur constitution et leur fonctionnement. Pontoise, Imp. de Am. Paris. In-12, 19 p. (Tract, non signé.)

*

Cours de Sténographie parlementaire d'après la méthode Duplo yé, publié avec l'approbation de l'inventeur; par J. Depoin, sténographe de la Chambre des Députés, président de

« VorigeDoorgaan »