Nouvelle bibliothèque d'un homme de goût, entièrement refondue, corrigée et augmentée, contenant des jugemens tirés des journaux les plus connus et des critiques les plus estimés sur les meilleurs ouvrages qui out paru dans tous les genres, taut en France que chez l'étranger jusqu'à ce jour, Volume 1Antoine-Alexandre Barbier Duminil-Lesueur, 1808 |
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Nouvelle bibliothèque d'un homme de goût, entièrement refondue, Volume 1 Antoine-Alexandre Barbier Volledige weergave - 1808 |
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Populaire passages
Pagina 259 - Pope; c'est je crois, le poète le plus élégant, le plus correct, et, ce qui est encore beaucoup, le plus harmonieux qu'ait eu l'Angleterre. Il a réduit les sifflements aigres de la trompette anglaise aux sons doux de la flûte. On peut le traduire, parce qu'il est extrêmement clair, et que ses sujets, pour la plupart, sont généraux et du ressort de toutes les nations. On connaîtra bientôt en France son Essai sur la critique, par la traduction en vers qu'en fait M.
Pagina 15 - Le traducteur qui rima l'Iliade De douze chants prétendit l'abréger : Mais par son style, aussi triste que fade, De douze en sus il a su l'allonger. Or , le lecteur , qui se sent affliger , Le donne au diable, et dit, perdant haleine : « Eh ! finissez, rimeur à la douzaine ! « "Vos abrégés sont longs au dernier point.
Pagina 204 - Les Italiens l'appellent divin ; mais c'est une divinité cachée; peu de gens entendent ses oracles ; il a des commentateurs ; c'est peut-être encore une raison de plus pour n'être pas compris. Sa réputation s'affermira toujours , parce qu'on ne le lit guère. Il ya de lui une vingtaine de traits qu'on sait par cœur : cela suffit pour s'épargner la peine d'examiner le reste.
Pagina 121 - J'en boirais moins que ne fait un moineau. Je tirerai pourtant de mon cerveau Plus aisément, s'il le faut, un rondeau, Que je n'avale un plein verre d'eau claire A la fontaine. De ces rondeaux un livre tout nouveau A bien des gens n'a pas...
Pagina 217 - ... à des mots de sa langue naturelle, qu'il corrompt à sa fantaisie par des terminaisons latines. Il avoit donné à ces vers, par une pasquinade d'assez mauvais genre, le nom de Macaroni, espèce de petits gâteaux faits chez nous avec de la pâte d'amande et du sucre, mais que l'on composoit en Italie avec de la farine, des œufs et du fromage. Cette bizarrerie plaisante de Folengio servit donc de modèle au dialogue de la réception...
Pagina 313 - ... la vraifemblance , la régularité , la décence ; fit naître , croître, vieillir & mourir fes héros dans le cours d'une repréfentation. Ils parcourent la terre du couchant à l'orient , du midi au nord ; & quelquefois il les fait voler dans les airs. Les laquais parlent en courtifans , les princes en fanfarons , les dames de qualité en femmes du peuple. Les acteurs entrent en foule & fortent en confufion ; une feule piece préfente fouvent jufqu'à foixante perfonnages , & finit par une...
Pagina 352 - Fête folcmnelle; & l'Eveque d'Utreeht entonne dévotement le Cantique de Saint Siméon, mis en trèsbeaux vers Hollandois. La Ville eft au pouvoir de l'ennemi , qui imite la barbarie exercée par Pyrrhus , dans le Palais de Priam. Gilbert fe retire dans une fbrterefle , & veut faire embarquer fa femme & fes enfans , pour les dérober auxinfultesdes Vainqueurs.
Pagina 203 - Jourency, l'une par M. de Querlon et l'autre par le P. Desbillons, jésuite; avec l'examen de plusieurs fables latines de ce dernier, et une, entre autres, de vingthuit vers, où l'on montre jusqu'à quatre-vingt-trois fautes, 1767, in-12 de 252 pages.
Pagina 72 - ... suivi la division assez généralement adoptée en pièces lyriques, héroïques, élègiaques et épigrammatiques. Il a replacé parmi les élégies deux ou trois pièces qui lui ont paru en porter le caractère. Quant à la traduction, M. Noël a cherché à tenir un juste milieu entre la fidélité servile, qui est une véritable infidélité, et la paraphrase qui éteint le génie de l'original, à l'exception cependant des passages d'une obscénité révoltante où les équivalons sont non-seulement...
Pagina 244 - Milton n'eut jamais la consolation de voir, il resta pauvre et sans gloire : son nom doit augmenter la liste des grands génies persécutés de la fortune. « Le Paradis perdu fut donc négligé à Londres ; et Milton mourut sans se douter qu'il aurait un jour de la réputation. Ce fut le lord Sommers et le docteur Atterbury, depuis évéque de Rochester, qui voulurent enfin que l'Angleterre eût un poème épique.