EMPREINTES DE CAMÉES ET DE PIERRES GRAVÉES DU CABINET DE LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE. VITRINE 49. Huit empreintes en plâtre de médailles de monnayeurs anciens, moyen âge et renaissance; --- face et revers. -- face et revers. Une empreinte de la médaille antique de Pæstum; — face et revers. face et revers. LA GRAVURE. Nous avons pensé que l'on ne pouvait mieux faire connaître, dans l'histoire du travail, les différentes manifestations de l'art du graveur qu'en mettant sous les yeux du public les spécimens les plus significatifs de cet art, dans tous les genres et à toutes les époques. Dans les vitrines consacrées à la gravure on trouvera, à côté des premiers essais de la gravure en relief sur bois ou sur métal, des nielles, ouvrages d'orfèvres qui sont les véritables ancêtres des graveurs en tailledouce. De même que Marc-Antoine Raimondi, Martin Schongauer, Gérard Edelinck, Robert Nanteuil, Corneille Visscher, Pierre Drevet, J. G. Wille et Bervic représentent la gravure au burin, Gérard Audran et Laurent Cars suffisent à montrer le parti excellent que des hommes de premier ordre peuvent tirer de la pointe et du burin employés simultanément par des dessinateurs expérimentés. Rembrandt pouvait à lui seul représenter la gravure à l'eau-forte et à la pointe sèche; son génie est tel qu'il suffisait à la gloire d'un art; nous avons tenu toutefois à mettre à ses côtés certains ouvrages de maîtres qui, eux aussi, méritent d'une façon toute particulière de fixer l'attention des artistes: Claude le Lorrain, Antoine Van Dyck, Adrien Van Ostade, Jacq. Ruysdael, Paul Potter, Berghem et parmi nos compatriotes Jacq. Callot, J. Pesne, J. Morin, Moreau-le-Jeune et Gabriel de St-Aubin, accusent hautement que l'eau-forte est par excellence la gravure des peintres et qu'entre les mains des dessinateurs habiles elle produit des œuvres accomplies. Pour la gravure en manière noire, la plus ancienne planche connue en ce genre, La décollation de St-Jean-Baptiste par le prince Robert de Bavière et une des plus récentes, le superbe portrait du pape Pie VII, gravé par Samuel Cousins, d'après Thomas Lawrence, suffit à indiquer l'importance de cet art qui, en Angleterre plus qu'ailleurs, a été pratiqué avec succès. Le portrait de Louis XV par Leblond et quelques planches de Debucourt fournissent des spécimens excellents de la gravure en couleur que l'on s'efforce de faire renaître aujourd'hui. Nous n'avons pas voulu que nos contemporains fussent oubliés dans cette histoire du travail. On trouvera dans deux vitrines quelques superbes estampes dues au burin de Desnoyers, d'Henriquel, de Mercuri ou de Gaillard, comme des ouvrages d'une exécution fort habile dues à la pointe de Jacquemart, de Charles Jacque et de Waltner. Quant à la lithographie, la place restreinte dont nous disposions ne nous a pas permis de nous étendre comme nous l'aurions désiré. Nous aurions aimé à exposer les premiers essais dans cet art faits au commencement de ce siècle et à montrer les progrès successifs accomplis jusqu'à nos jours. Faute de pouvoir remplir ce programme nous avons tenu à exposer une pièce au moins de chacun des maîtres qui honorent le plus la lithographie: Géricault, Decamps, Charlet, Raffet, de Lemud, A. Deveria, Gavarni et Daumier représentent l'art de la lithographie originale. Mouilleron, avec sa planche d'après H. Leys, L'atelier de Rembrandt, représente la lithographie comme moyen de reproduction et, en ce genre, offre un spécimen excellent. GEORGES DUPLESSIS. Collection de M. Dutuit. VITRINE N° 63. Adam et Eve, d'Albert Dürer (Bartsch. 1). La Banderole Présentée, de Alexandre Mair (Bartsch. 11). Le Chevalier de la mort, d'Albert Dürer (Bartsch. 98). Le Retour de l'Enfant prodigue, de Lucas de Leyde (Bartsch. 78). Le Christ en croix, de Martin Schongauer (Bartsch. 24). Sainte Véronique, du maître de 1466 (Bartsch. 66). La décollation de St-Jean-Baptiste, de Cesare da Sesto. Zani 2o partie, tome vii, p. 9, N° 1. L'Adoration des Mages, du maître de 1466. (Passavant 124). La Vierge assise sur un trône, du maître de 1466. (Passavant No 143). Une Femme avec trois hommes et un satyre. Nielle de Peregrini da Cesena (Duchesne 242). Jeune Femme debout. Nielle de Peregrini da Cesena. (Collection Durazzo No 2855). Tête d'Homme avec un bonnet orné de fourrure. Nielle de Peregrini da Cesena (Duchesne 329). Le Triomphe de Mars, Nielle de Peregrini da Cesena (Duchesne 220).. Deux hommes tenant une grande coupe au dessus de leur tête, Nielle de Peregrini da Cesena. (Passavant 702). Hercule combattant l'Hydre, Nielle. (Duchesne 249). Artaxercès recevant la tête de Cyrus, Nielle de Peregrini da Cesena. (Duchesne 262). Les deux ateliers d'orfèvre, d'Etienne Delaune. (Robert Dumesnil 266–267). Portrait de l'Empereur Maximilien 1519, d'Albert Dürer, Bartsch. (Bois 153). Franz von Siekingen. Epreuve en camaïeu, de Wechtlin dit Pilgrim. L'Adoration des Mages. Anonyme en manière criblée. Le Christ entre les deux Larrons. Anonyme en manière criblée. L'Annonciation. Epreuve coloriée du Temps. Anonyme du milieu du XVe siècle. VITRINE N° 65. Portrait d'Henriette de Balzac, de Jérôme Wiérix. Alvin 1860. Portrait d'Henri IV, de Henri Goltzius (Bartsch. 173). La Vierge sur les Nues, d'après Raphaël, de Marc-Antoine Raimondi. (Bartsch 47). VITRINE No 66. Portrait de Louis XIV, d'après Hyacinthe Rigaud, de Pierre Drevet. (Didot 55). Portrait de Pomponne de Bellièvre, de Robert Nanteuil. (Robert Dumesnil 37). Les Musiciens ambulants, de Jean-Georges Wille, d'après Dietrich. (Ch. Le Blanc 52). VITRINE N° 67. Portrait de Louis XVI, d'après Callet, de Ch. Clément Bervic. Portrait d'Adrienne Le Couvreur, d'après Charles Coypel, de Grateloup. Portrait de Brisacier, de Antoine Masson. (Robert Dumesnil 15). Portrait de J.-B. Bossuet, d'après H. Rigaud, de Grateloup. Portrait de Mignard, d'après lui-même, de Schmidt. Portrait de Bossuet, d'après Hyacinthe Rigaud, de Pierre Imbert Drevet (Didot 12). |