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On sait maintenant que tous les sels de quinine ont leur efficacité. Dès lors la culture du quinquina n'étant plus spéciale à Java à cause du haut titre des écorces, peut-être reprise et poursuivie dans nos colonies: Indochine, Madagascar. Et les observations présentées par MM, Chevalier, Capus et Prudhomme en spécifient les conditions, cependant que M. Lévy-Bruhl, par un souvenir de guerre, en montre l'importance.

Le coton à Madagascar. M. Victor Cayla, Ingénieur agronome, expose les résultats de sa mission d'études à Madagascar. La côte ouest se présente comme particulièrement favorable. Il faut reprendre avec plus de méthode et de continuité les essais qui avaient été tentés avant la guerre, mais il conviendra de les confier à des spécialistes. Madagascar peut parvenir en peu de temps à produire des quantités appréciables de coton le long de la côte ouest qui offre 350 000 hectares utilisables pour cette production.

SÉANCE DU 3 AVRIL : Culture du Quinquina. - M. le Pr Perrot donne des précisions sur la production des écorces de quinquina à Java et la question de la quinine. Java qui détient un monopole de fait peut satisfaire à la demande qui peut lui être faite. Il n'en est pas moins vrai que ce monopole a ses graves inconvénients. Les études scientifiques sur la quinine et les extraits totaux continuent.

Quant à la culture du quinquina dans les Colonies françaises certaines tentatives en cours se présentent bien, en particulier celles du Dr Yersin, en Indochine. A la Réunion on signale de jeunes cultures de quatre ans. Le Cameroun offre des terrains favorables. Le moins qu'on puisse obtenir c'est que la Hollande desserre les conséquences de son monopole.

M. le Dr Gouzien pense qu'on peut et qu'on doit se libérer du monopole hollandais. La question de la quinine est d'ordre humanitaire et c'est dans ce plan qu'il faut la résoudre.

M. Chevalier signale qu'au Cambodge la montagne de l'Éléphant serait propice à cette culture (Jardin d'essai du Val d'Azur). Tout le problème du quinquina réside dans la teneur des écorces.

Congrès de l'Union géodésique et géophysique internationale. Il s'est récemment tenu à Madrid, sous la présidence de M. Ch. Lallemand, de l'Institut, un Congrès de l'Union géodésique et géophysique internationale qui, à tous les points de vue, a été un grand succès.

Trente-deux États y étaient représentés, et près de deux cents délégués et invités y assistaient, dont vingt français, parmi lesquels le Président, un Secrétaire perpétuel, trois membres et un correspondant de l'Académie des Sciences. Pendant toute la durée de la Conférence, ses membres ont été comblés d'attentions sans nombre de la part du Roi, du Gouvernement et des Autorités administratives.

Le Roi, spécialement rentré à Madrid à cet effet, avait voulu présider luimême la séance d'ouverture. Il a reçu en audience privée le Bureau de l'Union, après lui avoir préalablement fait remettre son portrait, accompagné d'une gracieuse dédicace.

Après la clôture de la Conférence et en dehors des visites aux musées et aux établissements scientifiques de la Capitale, des voyages ont été organisés dans les régions les plus intéressantes de l'Espagne, principalement en Andalousie où l'accueil des autorités et des populations a été particulièrement chaleureux et où, pendant quelques jours, se sont succédé des réceptions, des fêtes et des cérémonies commémoratives, comme celle de la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb.

La veille de l'ouverture, le Président intérimaire du Directoire, l'amiral marquis de Magaz, avait convoqué dans son cabinet le Président de l'Union, M. Ch. Lallemand pour lui remettre solennellement, de la part du Roi, en présence du Ministre de l'Instruction Publique et du Président du Comité espagnol, le Grand cordon de l'ordre d'Alphonse XII, la plus haute distinction dont le Gouvernement espagnol dispose en faveur des savants.

D'autre part, une délégation de la Société de Géographie de Madrid est venue apporter à M. Ch. Lallemand, la grande médaille d'or de la Société.

L'incontestable succès de ce Congrès est certes dû à la bonne harmonie qui n'a pas un instant cessé de régner parmi ses membres.

Mais une importante part de ces excellents résultats est due aussi à la façon parfaite dont la Conférence avait été organisée par le Comité espagnol, sous la présidence de MM. L. Cubillo, Directeur général, et du lieutenant-colonel J. Calbis, Sous-Directeur général de l'Institut Géographique de Madrid. Société d'encouragement pour l'industrie nationale. Conférences publiques sur les progrès récents et les applications de la météorologie. 2 mai 1925: 1° Considérations générales sur la météorologie et ses applications, par le lieutenant-colonel Paul RENARD, 2o La prévision des variations de pression, par M. GABRIEL GUILBERT. 9 mai 1o Les applications de la météorologie à l'agriculture et au tourisme, par M. G. REBOUL, professeur à la Faculté des Sciences de Poitiers et à l'Institut national agronomique; 2o Les applications de la météorologie à la navigation maritime et à la navigation aérienne, par le capitaine de corvette, J. RoUCH, ancien chef du Service météorologique des Armées et de la Marine. 16 mai 1o Les transmissions. Relations des phénomènes électro-magnétiques et des phénomènes météorologiques, par le Capitaine R. BUREAU, chef de la Section des Transmissions à l'Office national météorologique; 2o Méthodes française et norvégienne de prévision du temps, par le Capitaine PH. WEHRLÉ, chef de la Section des Avertissements à l'Office national météorologique. 23 mai Organisation rationnelle d'un service météorologique national, par le Colonel E. DELCAMBRE, directeur de l'Office national météorologique.

Cartes agricoles et forestières d'Italie. Le Président du Comité géographique national a été chargé, par le IXo Congrès italien de géographie, du soin de préparer des cartes agricoles et forestières d'Italie avec la collaboration 'd'une Commission de techniciens.

La Société de géographie de Latvie

Société de Géographie de Latvie. existe depuis deux ans et son siège social est à Riga, capitale de la République Latvienne.

L'activité de cette société augmente constamment. Elle a organisé un grand nombre de conférences et une série de cours sur le climat de la Latvie. Elle a organisé aussi une soirée sur la géographie de la France, avec projections, laquelle a obtenu un très grand succès. Une autre soirée semblable avait pour objet l'Espagne. La Société a fait une exposition géographique à Riga comprenant 800 objets différents et 30 collections géographique concernant le pays.

La Société se trouve déjà en relation avec 40 sociétés scientifiques à l'étranger. Pour manifester sa sympathie envers la France et rendre hommage à la science géographique française, la Société a tenu à élire un géographe français - premier membre d'honneur, non Latvien, et son choix est tombé sur M. Jean Brunhes. Le premier membre d'honneur Latvien est M. Matiss Silins.

La Société compte actuellement 150 membres et elle est dirigée par son président M. R. Putnins, professeur à l'Université de Riga, et son comité dont les membres sont : MM. Bokalders, Novoselovs, Vinters, Miezis, Vitins, Landavs, Adamovics, Liberts, Berzins et Mlle Jakobsone.

(Texte communiqué par M. A. Gravit, Président du Cercle latvien de Paris membre de la société de géographie de Latvie.)

La Société brésilienne de botanique. Cette société qui vient de se fonder il y a un an, se propose de créer une bibliothèque, d'installer des laboratoires, d'édifier un herbier dans des locaux lui appartenant. Les bureaux de la Société brésilienne de botanique sont provisoirement installés chez le Dr Joao Barbosa Rodriguez, à Rio de Janeiro, 124 Rua Santa Alexandrina (d'après A. Fozenda moderna, 1924).

Société de Géographie de Hanoï. En dehors de ses Cahiers dont la périodicité n'est pas déterminée d'une manière précise, la Société de Géographie de Hanoï compte publier, dès la fin de 1925, un Etat statistique annuel de l'Indochine Française. Cet ouvrage sera un vaste répertoire où l'on pourra trouver

toutes sortes de renseignements administratifs, scientifiques, économiques sur la grande colonie française de l'Extrême-Orient.

VOYAGES ET VOYAGEURS

ASIE

Mongolie. - D'anciennes tombes de l'Asie orientale explorées par le colonel Kozlov, viennent de livrer des œuvres d'art si remarquables, que M. Paul Pelliot, s'appuyant sur une lettre du professeur russe Stcherbatsky, a voulu attirer, sur ces trouvailles l'attention de ses confrères de l'Académie des inscriptions. L'âge des tombes n'est pas encore bien élucidé, mais P. Pelliot pense que la plupart d'entre elles doivent dater d'une époque placée entre le cinquième et le sixième siècle avant notre ère.

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De nombreux bronzes se rattachent aux bronzes sibériens, et servent ainsi d'intermédiaires entre ceux-ci et les bronzes de style scythe» ou « sarmate » qu'on a recueillis, en ces dernières années, dans la Chine du nord,

D'autres objets seraient d'influence méditerranéenne, et le manichéisme même serait représenté.

Enfin l'influence chinoise est attestée par des soieries, des tapis et une sorte de tapisserie, le tout admirablement conservé.

Le comité scientifique mongol, fondé à Ourga par les Mongols eux-mêmes, projette de dresser un inventaire des anciens tombeaux de Mongolie, et de faire porter particulièrement son enquête sur l'emplacement vraisemblable du tombeau de Gengis-Khan.

M. Kozlov, chef de l'expédition en Mongolie et au Thibet, accompagné de M. Prjevalsky, petit-fils du voyageur célèbre, est parti pour la Mongolie, où il va poursuivre ses fouilles dans les tombeaux qui viennent d'être découverts. Le gouvernement a assigné les crédits nécessaires à la continuation des travaux de l'expédition pendant deux ans.

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Sakhaline. Une expédition scientifique des Soviets. On prépare à Pétrograd le départ, pour le nord de l'île Sakhaline, d'une expédition scientifique, ayant pour but l'étude des richesses minières et forestières, la possibilité de l'exploitation et l'examen des recherches exécutées par le gouvernement japonais.

Syrie. M. Charles Baron, président de la commission des mines et de la force motrice de la Chambre des députés, chargé de mission par le président du Conseil, a quitté Paris récemment, accompagné de l'ingénieur des mines désigné par le ministre des Travaux publics et par le commissariat aux

essences.

La mission est chargée d'étudier les possibilités de notre ravitaillement en gas-oil et, d'une façon générale, du développement de l'industrie du pétrole en Syrie.

Avant de revenir en France, les membres de la mission visiteront les installations faites à Mossoul en vue de la recherche du pétrole.

Everest. L'aviateur anglais Cobhan a entrepris avec Hauptmann Fisher au mois de janvier 1924, un vol au-dessus de la chaîne de l'Himalaya jusqu'aux approches de l'Everest, dans le but de prendre des vues aériennes (Geogr. Zeits. 1925 - 2 h.).

AFRIQUE

Maroc. Étude scientifique des pêches.

Le professeur Gruvel du muséum d'Histoire naturelle, conseiller technique des pêches auprès de notre Protectorat marocain, doit venir au Maroc en mission au début de mai.

Madagascar.

Une mission d'études minières. M. Hunter, ingénieur des mines à Ceylan, chargé d'une mission d'études par le gouvernement britannique, a séjourné à Madagascar en décembre et janvier pour visiter les exploitations minières de la colonie.

Guidé par les ingénieurs mis à sa disposition par le Gouvernement général et par les directeurs des principales exploitations, M. Hunter s'est rendu successivement à Ambatolampy, à Tsarazafy, à Vatomandry, etc.

M. Hunter n'a pas dissimulé l'impression très favorable que lui causaient le mode d'exploitation du graphite malgache à ciel ouvert, la puissance des gisements et l'excellence des produits marchands obtenus dont la qualité ne redoute aucune comparaison avec le graphite de Ceylan.

Paris-Madagascar par avion en cinq étapes.

Le pilote Helen se propose de gagner Madagascar en cinq étapes en longeant la Mer Rouge et la Côte Orientale de l'Afrique. Il volera de jour et compte pouvoir accomplir des traites de 2 500 à 3 000 kilomètres.

De Madagascar, Helen, avec M. Vedrenne comme passager et un mécanicien, espère aller au Cap. Si tout va bien, et il reviendra à Paris par la voie des airs cette fois par petites étapes et en un mois.

AMÉRIQUE

Exploration botanique en Amazonie.

M. Gérard Kulhmann, botaniste attaché à une mission américaine qui vient de parcourir l'Amazonie, a rapporté de son voyage de très nombreux échantillons de la flore de régions inconnues ou peu connues; parmi les plantes les plus intéressantes à signaler, citons des fruits et graines oléagineuses, des cires et des résines végétales, des fibres dont une espèce serait supérieure au jute, une autre ferait un bon succédané du coton; des pailles pouvant servir pour la fabrication des chapeaux, des lianes innombrables pour la vannerie ou les meubles de jardin, des écorces tanniques, aromatiques, une écorce tinctoriale communiquant à la soie une belle couleur grenat; une plante de la famille des Chaulmoogra (dont le fruit, on le sait, fournit une huile employée avec succès pour guérir la lèpre); enfin de nombreuses légumineuses herbacées utilisables en agriculture (d'après O. Paix, juillet 1924? (Communiqué de M. Rigotard).

Guyane française. Le gouvernement français a décidé d'envoyer en Guyane une mission de techniciens pour examiner la question de l'or.

Pérou. Désirant étudier le problème des voies de communication au Pérou, le général Pellegrin, chef de la mission militaire française, a entrepris, en compagnie de son adjoint le capitaine Belot, et de l'amiral américain Woodword, chef de la mission morale américaine, un intéressant voyage de trois mois à travers les Andes et la plaine de l'Amazone.

AUSTRALIE

On se montre très inquiet à Londres sur le sort du capitaine G. H. Wilkins, parti en exploration dans le nord de l'Australie et dont on n'a plus de nouvelles depuis movembre dernier.

Voici les dernières lignes reçues du voyageur par l'un de ses amis :

« Quand je quitterai Crocodile Creek (la baie du Crocodile), j'entreprendrai la partie la plus dangereuse de mon voyage. Il y a, dans la région que je vais parcourir, des indigènes d'une traîtrise avérée et je joue là mon existence. Je ne sais si l'on trouve de l'eau dans ce pays. »

Et il ajoutait : « Il va m'être impossible, naturellement, de me servir de voiture. Je partirai donc à pied avec, pour toute compagnie, un guide indigène. » Le capitaine Wilkins avait entrepris son exploration pour le compte du British Museum. (Dépêche coloniale.)

RÉGIONS POLAIRES

Le Correspondant de l'Aftenposten à Londres fait savoir que l'explorateur Algarson s'embarquera à Liverpool, à bord du Lady Avenal au mois de mai prochain dans l'intention de devancer Amundsen.

Sa mission se rendra au Spitzberg et poussera de là jusqu'au 81o de latitude nord. Arrivé à ce point, Algarson s'embarquera avec son pilote à bord d'un avion et volera au Pôle.

Plusieurs hommes de science seraient attachés à l'expédition pour faire des recherches scientifiques au Spitzberg.

D'autre part, on annonce que les avions de l'expédition Amundsen sont actuellement en route pour la Norvège, le lieutenant-aviateur Omdal se trouve à bord du bateau transporteur pour surveiller le matériel.

Ce bateau arrivera en Norvège vers la fin de la semaine prochaine et il sera

LA GÉOGRAPHIE.-T. XLIII, 1925.

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dirigé sur Narvik en vue du débarquement des caisses contenant les avions, Le Hobby, bateau affrété par l'expédition, se rendra par la suite à Narvik en vue de transporter le matériel au Spitzberg.

Les lieutenants aviateurs Riiser-Larsen et Dietrichson se rendront la semaine prochaine dans la Norvège du Nord où ils rejoindront l'expédition. Amundsen lui-même qui se trouve actuellement à Oslo où il fait les derniers préparatifs pour le départ, se rendra probablement dans le nord avant quinze jours.

L'expédition vient de s'adjoindre encore un aviateur, le lieutenant de marine, Horgen, premier officier à bord du Bergensfjord de la Société de Navigation «Den Norske Amerika linje ». (Communiqué de M. Osmin-Laporte, ministre plénipotentiaire de la République Française à Oslo.).

L'Oslo Aftenavis rapporte que dans une interview accordée au Berliner Tageblatt, Roald Amundsen donne ces renseignements intéressants sur ses projets d'expédition polaire :

« La mission est organisée par l'Aéroclub de Norvège dont le Président est M. Thommesen. Les questions d'organisation sont traitées par Arnold Raestad, ancien Ministre des Affaires Étrangères et les questions techniques sont confiées aux lieutenants-aviateurs Ditrichson et Riiser-Larsen. Les deux avions peuvent porter 2 100 tonnes de combustibles. Leur transport à Tromsö est dirigé par le Directeur technique des usines Dornier de Pise, Schutte Frohlinde, et les mécaniciens Feucht et Siesmeyer, Feucht prendra part au vol au Pôle.

« Les avions seront essayés à Tromsö. Ils seront ensuite expédiés à Kings Bay au Spitzberg où on effectuera de nouveaux essais. Enfin, lorsque tout sera en règle, les avions seront dirigés sur l'Ile danoise, choisie comme point de départ du vol au Pôle.

« L'expédition compte être à l'île danoise au début du mois de mai. Elle y installera un grand poste météorologique qui sera dirigé par MM. Calwagen et Adlund, météorologues. Ce poste sera en relations par T. S. F. avec toutes les stations météorologiques situées sur l'hémisphère nord, de sorte qu'elle sera toujours au courant des variations du temps. Calwagen et Edlund choisiront la date du départ des avions. Les avions emporteront des tentes, des traîneaux, des skis et des fusils, des vivres pour un mois, qui en cas d'accident serviront pour un voyage à pied. »

On mande de Kingsbay (Spitzberg) que le Hobby, second bateau de l'expédition Amundsen, a fait son entrée à Kingsbay. Il s'avançait lentement avec son imposant chargement, Riiser Larsen debout sur l'une des caisses contenant les ailes des avions saluant de la main l'équipage et les passagers du Farm.

Tout était en ordre à bord du Hobby, bien qu'il eût fait un voyage mouvementé. Il eut à subir des vents violents, d'abord le long de la côte norvégienne, puis à hauteur de l'île de l'Ours et finalement au cap Sud (situé à la pointe sud du Spitzberg).

D'énormes vagues se précipitaient contre le bateau, atteignant les caisses contenant les ailes qui étaient placées en travers du bateau, devant les écoutilles, et dont les extrémités dépassaient le pont d'un mètre de chaque côté du navire, Plusieurs fois, le Hobby fut obligé de stopper, et les liens attachant le chargement durent être plusieurs fois renforcés. Le bateau rencontra de très nombreuses glaces, continuant néanmoins sa route et contournant le cap du PrinceKarl.

Amundsen se montra visiblement rassuré en constatant que les pilotes et leurs avions étaient arrivés dans le port, les premiers en bonne santé et les seconds en excellent état.

Expédition dans la mer des Sargasses. Le bateau Arcturus, appartenant à la Société géographique de New-York, a quitté cette ville ayant à bord un certain nombre d'Américains et d'Américaines qui entreprennent d'explorer la mystérieuse mer des Sargasses.

L'expédition est dirigée par le professeur William Beebe, explorateur et naturaliste, accompagné par de nombreux professeurs, photographes, bactériologues, etc. L'Arcturus est un bateau de 2,500 tonnes, approvisionné pour pou

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