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palais national des Sciences et Arts; Fuchs, libr., rue des Mathurins; Garnéry, rue de Seine; Treuttel et Wurtz, quai Voltaire, N° 2; à Strasbourg et pour l'Allemagne, Treuttel et Wurtz, GrandeRue, No 15. Prix, 36 fr. la livraison. De l'imprimerie de Didot jeune. Cette livraison est composée, comme la première dont nous avons rendu compte, en annonçant ce magnifique ouvrage, de six planches coloriées qui comprennent chacune un idividu de la famille des Liliacées en fleurs, et avec les détails de la fructification. Le texte contient la nomenclature scientifique, la description et l'histoire de la plante.

Armand et Angéla. Quatre vol. in-12, ornés de quatre gravures. A Paris, chez Dentu, impr.-libr., palais du Tribunat, Galeries de bois, No 240. Prix, 7 fr. 50 cent., et 10 fr. franc de port.

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Des Arbres fruitiers pyramidaux, vulgairement appelés Quenouilavec la manière d'élever, sous cette forme, tous les arbres à fruit provenant de pepins et de noyaux, pour en faire un objet d'utilité et d'agrément; avec figures: par Etienne Calvel. A Paris, chez Lenormant, impr.-libr., rue des Prêtres-St.-Germain-l'Auxerrois, No 42; Desenne, palais du Tribunat, N° 2; Meurant, rue des Grands-Augustins, N° 24, et chez l'auteur, rue Mâcon, près celle Saint-André-des-Arcs, N° 11. Un vol. in-12. Prix, 1 franc 50 cent., et 2 fr. franc de port.

Annales du Musée et de l'Ecole moderne des Beaux-Arts : 3o vol., 2o année, 2o cahier. Neuf livraisons par trimestre; chaque livraison est composée de quatre gravures au trait, et de huit pages in-8° de texte pour l'explication des sujets. Prix, 24 fr. pour l'année, 6 fr. pour trois mois, franc de port. A Paris, chez le C. Landon, peintre, quai Bonaparte, N° 23.

Le cahier que nous annonçons contient un tableau du Titien, Jésus-Christ à Emmaus; un autre de Rubens, incrédulité de SaintThomas; Alcibiade surpris par Socrate dans la maison d'une courtisane, par Perrin; un bas-relief de la salle des séances du Corpslégislatif, par Lemot.

Ce recueil se continue avec un succès mérité. Les gravures sont d'une pureté de dessin et d'une exactitude remarquable. Les explications, rédigées par un artiste distingué, ne laissent rien à desirer ni sur les sujets des gravures, ni sur le jugement que l'on doit porter des artistes dont on met les productions sous les yeux du lecteur. C'est l'ouvrage qui fait le mieux connaître et les chefs-d'œuvre que

possèdent nos Musées, et l'état des arts, en France, à l'époque

actuelle.

Aux Rédacteurs de la Décade philosophique.

Paris, ce 30 vendémiaire, an XI. DEPUIS long-tems, des raisons de librairie m'avaient déterminé à ne point permettre la mise en vente de mes Elémens raisonnés de la langue russe. Maintenant qu'elles n'ont plus lieu, vous me ferez plaisir d'annoncer cet ouvrage au public. J'ajouterai, en faveur de mes lecteurs, pour qu'ils y prennent garde, une observation concernant les tableaux de ma table 4: c'est que j'ai remarqué de la mal-adresse dans la manière dont les brocheuses les disposaient, faute de faire attention à mon Avis au relieur. Je vous prie, Citoyens, de vouloir bien faire insérer cette lettre-ci dans votre journal.

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MAUDRU.

Salut et considération, Elémens raisonnés de la langue russe ou Principes généraux de la grammaire appliqués à la langue russe, avec cette épigraphe: Nullius addictus jurare in verba magistri. HORAT. Par F. B. Maudru, ancien professeur de l'école normale, pour les écoles primaires, du département de la Seine, et membre de plusieurs Sociétés savantes. Deux forts volumes in-8°, avec tableaux. Prix, 12 fr. pour Paris. A Paris, chez l'auteur, rue Pot-de-Fer Saint-Germain, N° 959; chez Courcier, impr.-libr., rue Poupée, No 5; et chez les frères Levrault, quai Malaquais. Les exemplaires sont signés de la main de l'auteur. Ceux en papier vélin, tirés en très-petit nombre, ne se trouvent que chez lui. Nous donnerons un extrait détaillé de cet ouvrage.

ERRATA du No 3. Fautes essentielles à corriger.

1

Pag. 154, ligne 23: qu'ils, lisez que les Orientaux. — Ligne 26: στωα, lisez στοά.

Page 155, ligne 1: Aftoulmia, lisez Aftouolma. — Lig 9: même correction à faire. Ligue 13: outre cinq, lisez outre ces cinq.

Ligne 18: Osinis, lisez Osinih.

Page 156, ligne 15: Otos, lisez rós. - Ligne 16 : Βασιλέως, lisez Βασιλεύς. Ibid. : νος, 11 ez υἱὸς.

De l'Impr. de la Ve PANCKOUCKE, rue de Grenelle, No 321, F. G.

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EXTRAIT de la Notice des travaux de la classe de littérature et beaux-arts, pendant le dernier trimestre de l'an 10. Par le C. VILLAR, secrétaire de la classe.

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DANVILLE place à Lisieux l'ancienne capitale des Lexovii, connue sous le nom de Noviomagus. Son opinion diffère de celle de Valois, et n'en est pas moins problématique, puisque Lisieux ne présente aucun vestige d'antiquités.

Le C. Mongez vient d'ôter toute incertitude sur ce point de géographie qui doit intéresser nos écrivains français. On ne peut s'empêcher de reconnaitre, avec notre collègue, dans ce qui reste de Noviomagus Lexoviorum, les ruines d'une ville au moins quadruple de Lisieux par son étendue ; ruines qui ne sont éloignées de la dernière. cité que d'un kilomètre (très-petit quart de lieue.) — Une analyse ne donnerait qu'une idée très-imparfaite de l'intéressant travail du C. Mongez.

Nous nous hâtons d'annoncer au public le résultat d'une fouille faite à Vron, village éloigné de trois myriamètres et demi d'Abbeville, sur la route de Calais.

Dans le siècle passé, on creusa jusqu'à la profondeur
An XI. 11 Trimestre.

R

de trois on quatre mètres, pour adoucir la pente du grand chemin. Mais l'on ne trouva que deux vases de terre noire que le savant Caylus fit graver dans son recueil. Ces fouilles ont été reprises, et un succès complet a déjà récompensé le zèle le plus actif.

On a découvert plusieurs corps étendus, qui tous avaient à leurs côtés ou des armes, ou des lames de couteaux, et des vases de terre cuite: auprès d'un de ces squelettes était placée une épée de fer, semblable à celle qui fut l'objet d'un mémoire, lu par le C. Mongez durant le cours du trimestre précédent. La pointe seule présente une différence; au lieu d'être arrondie, elle se termine en triangle. Les débris d'un arc sont attachés à cette épée.

Au côte droit de la plupart des corps était une lance ou un javelot, dont le fer s'élevait au-dessus de leur tête. On a trouvé auprès des autres, des couteaux pareils aux nôtres, des grains de verroterie, de succin, de terre rouge colorée en jaune, et une longue épingle de bronze qui parait avoir servi à tenir les cheveux. Ces derniers étaient probablement des squelettes de femmes.

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Selon le C. Mongez, il s'agit ici de sépultures gauloises. On doit les rapporter aux premiers tems de l'ère vulgaire, à moins qu'elles n'appartiennent au tems des Saxons qui dévastèrent, vers la fin du quatrième siècle, les côtes de la Belgique et celles de la seconde Lyonnaise. M. Douglas, dans sa Nenia britannica, attribue aux Anglo-Saxons de semblables sépultures, trouvées sur les côtes orientales et méridionales de l'Angleterre.

LA classe, après s'être occupée de tous ces objets d'ar tiquités, a entendu la discussion de quelques points de grammaire. Il en est un sur lequel les écrivains ne sont d'accord ni entre eux, ni avec eux-mêmes. Il s'agit de savoir si l'on doit dire: J'ai appris que vous étiez ou que vous êtes malade, quand on parle à une persoune qui est actuellement malade; et, pour poser la question d'une manière générale, dans une phrase où il y a deux verbes

*

correspondans, dont l'un exprime une époque passée, et l'autre une époque présente, doit-on mettre l'imparfait au second membre ?

L'Académie française, consultée sur cette difficulté, la résolut, et donna une règle dont elle confia la rédaction "à d'Alembert, son secrétaire perpétuel. Le C. Domergue a lu une dissertation sur le même point, qu'on ne peut traiter philosophiquement qu'en remontant au principe idéologique des époques grammaticales. Il approuve la phrase, quoique l'Académie l'ait condamnée. Le jugement des académiciens lui paraît. manquer de clarté dans la rédaction, de vérité dans les motifs, et de justesse dans. l'application.

Le second verbe doit obéir, non au premier verbe, mais à la pensée; tel est le sentiment de notre collègue.

La classe s'est ensuite occupée d'un rapport sur de nouveaux essais relatifs à l'établissement d'une fonderie de caractères allemands à Paris, et sur les tentatives faites à cette occasion, de quelques corrections dans la forme des caractères et dans l'expression des signes propres à la prononciation allemande.

D'après le rapport des commissaires, les CC. Bitaubé et Camus, la classe ne doit voir qu'avec beaucoup d'intérêt qu'on se propose d'établir une fonderie allemande à Paris. La France était tributaire de l'étranger pour ces sortes de caractères ; elle était obligée de les faire venir de l'Allemagne. L'imprimerie de la République elle-même n'avait ni les poinçons, ni les matrices de caractères allemands qui sont aujourd'hui en usage. Elle s'approvisionnait de la plupart des différens corps dont elle avait besoin, chez Haas de Bâle. C'est de-là aussi que l'imprimeur de l'Institut national en a fait venir pour imprimer nos mémoires.

Le. C. Camus ne perd point de vue la fonderie des frères Levranit, imprimeurs à Strasbourg, et dont la maison, établie à Paris, est conque de tous les gens de lettres. Les

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