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MÉLANGES.

Mémoires et Mélanges historiques et littéraires par le prince de Ligne, ornés de son portrait et d'un fac-simile de son écriture. Livr. I et II. 2 vol. in-8. Chez A. Dupont. 13 fr.

Le cabier précédent de ce journal contient le prospectus de cet intéressant ouvrage. Il ne nous reste plus qu'à donner le sommaire et quelques extraits des deux volumes qui viennent de paraître. Tome I. Notice sur le prince de Ligne. Deux mémoires sur Frédéric II, roi de Prusse. (Ces mémoires ont été écrits pour le roi de Pologne,

Stanislas-Auguste Poniatowki; ils contiennent le récit de différentes conversations fort spirituelles que le priuce a eues avec Fréderic sur toutes sortes de sujets.)-Neuf lettres à madame la marquise de C.... pendant l'année 1787. (Ces lettres sont datées de Kiovie, de Cherson, Barczisarai, Parthenizza, Moscou, etc.)—Onze lettres à l'empereur Joseph, pendant l'année 1788. (datées d'Elisabeth-Gorod, du camp des déserts et du camp sous Oczakow; elles roulent sur des opérations militaires.) Lettres au prince de Kaunitz, au maréchal de Lacy, etc. (écrites en 1788 et 1789, datées de Jassy, Semlin, Belgrade, etc). - Onze lettres sur la dernière guerre des Turcs, adressées

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au comte de Ségur. (en 1788 et 1789). Lettres à l'impératrice de Russie (de 1790 à 1794; sur la mort de Joseph II, sur celle du maréchal de Loudon, sur Voltaire, Pierre fer, etc.)-Fragment d'une lettre (sur Frederic II.)-Lettres sur César, à M. de la Harpe.-Lettres à M. Schoepflin (célèbre antiquaire alsacien) sur César.-Des lettres de J. J. Rousseau sur l'héroïsme. — Coup d'œil sur les jardins. Tome II. Mémoire sur les Grecs. Mémoire sur les Egyptiens dits Bohémiens.-Mémoire sur les Crétins.-Mémoire sur les Juifs.- Mémoire sur la Pologne. — Dialogues des morts (les personnages sont: Henri IV, Louis XIV, Pierre Ier, Constantin, Charlemagne, Léopold, Alexandre, le père Griffet, le Grand-Prieur, le grand Mogol, etc., etc.)-Conversations avec J. J. Rousseau, Séjour chez Voltaire. -Mes écarts, ou ma tête en liberté. (Pensées, maximes, boutades, etc.) On en jugera par les suivantes : J'aime les gens d'esprit qui sont bêtes ; leur bêtise est toujours aimable et bonne : mais craignons les sots.Il y a des femmes qui, sans prendre d'engagement, s'avisent d'être jalouses. Je crois qu'il faut les laisser là. Il y en a qui usent, trois mois, un amour qui pourrait durer un an; tant pis pour elles. -J'aime les gens distraits; c'est une marque qu'ils ont des idées et qu'ils sont bons: dar les méchans et les sots ont toujours de la présence d'esprit.-La Cour vous a oublié; chantez. Une jolie femme vous a quitté pour un de vos amis; chantez, demain vous aurez la sienne et il sera bien plus à plaindre que vous, parce qu'il ne sait peut-être pas qu'il faut chanter.-Malheur aux gens qui n'ont jamais tort; ils n'ont jamais raison.C'est bien singulier qu'il faille toujours faire le sacrifice de sa raison. D'abord pour avoir de la foi, cela est tout simple; et notre àme en vaut bien la peine. Ensuite pour son corps; car il faut aussi avoir de la foi dans son médecin. Et puis pour faire de grandes choses dans

en

le monde sans cela on vivrait retiré pour soi seul; on ne serait utile à rien. Celui qui, à la fleur de son âge, brave la mort cent fois dans le courant d'une guerre; celui qui quitte une femme, ou une compagne charmante, pour aller en ambassade; un ministre courbé sur son bureau; un pauvre diable d'auteur qui se prive de la société pour écrire à la postérité, qui souvent ne reçoit pas de ses nouvelles, ne font-ils pas le sacrifice de leur raison ?-En amour il n'y a que les commencemens qui soient charmans. Je ne m'étonne pas qu'on trouve du plaisir à recommencer souvent).-Portraits, précédés de diverses remarques sur les femmes. (Ces portraits, dans le genre de la Bruyère, sont au nombre de douze. On y distingue ceux des princesses Dolgorouki et Radzivil, et de Catherine-le-Grand).Fragmens divers, portraits,et anecdotes. (Ces fragmens sont intitulés : l'Etat le plus heureux. La Noblesse.-La vieille Europe. l'Amour. La Mort. — Le Lapin de la Fontaine.-Maurocordato. -Le comte de Ségur. Le vicomte de Ségur. Le chevalier de Bouflers. Mme. du Deffant, le maréchal de Mi repoix, etc.-Joseph II.-Marie-Antoinette. L'abbé Baudeau.-M. de Pezou et M. Necker.-M. de Chamilly.-Casti. -Le docteur Gall.-M. de Châteaubriand. Nous ne citerons pour échantillon que ce dernier: O que M. de Châteaubriand est juste et sublime sur M. de Voltaire! Il nous le montre en impie inconséquent, un anti-chrétien de circonstance; mais ce qu'il en rapporte en faveur de la religion, pourrait faire un livre de prières. Pour moi, si j'avais été aussi bon chrétien que je le suis à présent, et moins jeune que lorsque j'étais à Ferney, je parie que je l'aurais racommodé avec Jésus-Christ, surtout en lui disant que ses sots ennemis n'y croyaient pas, et qu'on disait partout qu'il était juif. Le lendemain, libelle contre les juifs, les incrédules. «Eh! vite, père Adam, aurait-il dit, laissez

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Société asiatique, séant à Paris. Août 1827. M. Max. Habicht, de Breslau, envoie le 3 volume de son édition arabe des Mille et une Nuits, qu'il destine à la Société. M. Marsden fait hommage à la Société d'un manuscrit malais, contenant une partie des Annales du royaume d'Atchin. -M. César Moreau communique des détails sur le soulèvement qui a récemment eu lieu dans les provinces septentrionales de la Chine. M. de la Roquette fait hommage à la Société d'une Notice sur l'île d'Hai-Nan; sur les religions de la Chine, et sur les Chinois.

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ANNONCES.

Vues des Ruines de Pompéi, d'après l'ouvrage publié à Londres en 1819 par sir William Gett et J.-P. Gandy, architecte, sous le titre de Pompéiana.

Parmi les ouvrages publiés sur Pompéi, il n'en'est peut-être aucun qui présente cette ville, d'un si grand intérêt pour l'architecture, sous un aspect plus vrai et plus séduisant que celui qui nous a servi de base dans le travail que nous offrons au public. Tous les dessins qui le composent, faits à la camara lucida, ne laissant rien à désirer sous le rapport de l'exactitude, et le choix presque toujours heureux des points de vue, donne à ces ruines célèbres un effet pittoresque qui ne nuit en rien à la vérité avec laquelle elles sont rendues. Mais l'ouvrage anglais, très-rare et d'un prix excessif, ne pouvait être connu que d'un petit nombre de personnes; aussi avonsnous cherché à le réproduire d'une ma nière moins dispendieuse, en profitant des moyens que nous offrent les nouveaux perfectionnemens apportés à la lithographie. Aidés de matériaux recueillis à Pompéi même par plusieurs architectes qui ont bien voulu nous les communiquer, nous avons pu lui donner une physionomie nouvelle, en y ajoutant des plans, des élévations, et differens détails pris dans les monumens les plus remarquables des anciennes et des nouvelles découvertes. Afin de rendre notre recueil moins volumineux, nous avons retranché du texte anglais tout ce qui n'est pas directement relatif aux monumens de Pompéi, et nous nous sommes bornés à en extraire ce qui, nécessaire à l'intelligence des planches, peut faire connaître le caractère et la disposition des édifices, des habitations, et présenter quelques notions sur leur construction. L'ouvrage entier, composé de 120 planches lithographiées, sera divisé en vingt-quatre livraisons de

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cinq planches chacune. Les six premières livraisons, accompagnées de l'introduction historique, paraissent, et les autres se succéderont régulièrement de mois en mois. L'explication des planches, divisée en quatre parties, sera livrée aux souscripteurs avec les 5o 10, 15e et 20e livraisons. Prix de chaque livraison, y compris le texte, format grand in-4° : sur papier Jésus vélin, 6 f. sur papier de Chine, 10 fr. On souscrit chez Roux, rue de Chabrol, n. 30; chez F. Didot, et chez Treuttel et Würtz (Prospectus.)

Souvenirs polytechniques, ou Recueil d'observations, mémoires et projets, concernant la navigation intérieure, les bacs, Jes dessècheméns, les ports maritimes, les routes, les ports, l'architecture, et autres objets divers Par G. Goury aîné, ingénieur en chef directeur au corps royal des ponts et chaussées membre de l'Académie des beauxarts de Florence, etc., etc.

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L'auteur a recueilli des souvenirs spécialement relatifs aux arts et aux sciences dont l'étude simultanée détermina la moderne expression de polytechnique. Il n'a point eu la prétention de retracer, comme on pourrait le croire, les leçons de cette école qui doit faire l'orgueil de la France, et que tous les gouvernements d'Europe voudraient imiter. Mais ne suffit-il pas d'embrasser plusieurs objets concernant les arts et les sciences, pour que ce travail puisse être qualifié de polytechnique, suivant l'acception du mot? Les souvenirs dont il s'agit sont ies résultats des propres travaux de l'auteur, de ses observations locales dans les différentes contrées qu'il a parcourues durant trente-cinq ans de service. Il ne mentionne absolument que ce qu'il a fait on vu. La grande variété des sujets pourra intéresser les amateurs dans plus d'un geure ; c'est du moins l'espoir

de l'auteur. La vérité, le désir du bien, tels ont été ses guides dans la carrière à laquelle il s'était voué; tels il les retrouve en offrant au public les fruits de son expérience. · L'ouvrage sera composé de deux volumes de texte in-4°. et d'un volume in-folio, composé de 59 planches, gravées sur cuivre par M. Adam. Prix 65 fr. chez Carilian-Goeury.

Histoire chronologique de France, depuis la première convocation des notables, jusqu'en 1828.

Contenant, 1° un Compte rendu et détaillé, jour par jour, des événemens politiques, discussions législatives, actės publics, lois, décrets, sénatus-consultes, ordonnances, avis du conseil d'état, traités, notes diplomatiques, papiers d'état, batailles livrées, avec indication des feuilles du Moniteur où se trouve chacun de ces documens dans toute son étendue; 2° une Annonce exacte des publications littéraires remarquables, et des découvertes scientifiques importantes, ainsi que le nom de leurs auteurs, et une mention de toutes les principales productions en général; suivie, 1° d'une table alphabétique des per sonnages; 2o d'une table analytique des matières, ouvrage utilé à toutes les personnes qui voudront, à l'aide des tables, vérifier et se rappeler un fait historique et politique quelconque, les détails de telle ou telle bataille, le nombre des troupes qui s'y trouvaient réunies, la position des armées, la part que les divers chefs y ont prise; connaître les députés qui ont fait partie de toutes nos législatures, les noms des orateurs entendus dans chaque discussion, la feuille du Moniteur où se trouvent leurs discours ou opinions. Ouvrage utile aussi à ceux qui veulent conaître le personnel et la biographie de tous les hommes qui se sont rendus célèbres par leurs actions, leurs écrits, leurs talens, leurs vertus ou leurs crimes pendant ces quarante dernières années, faisant suite à

toutes les biographies, et pouvant tenir lieu de toutes celles publiées jusqu'à ce jour. Ouvrage indispensable enfin aux législateurs, diplomates, hommes d'état, écrivains, publicistes, savans, jurisconsultes, magistrats, fonctionnaires.publics, en un mot, à tous les hommes de cabinet. Cet ouvrage formera un seul volume in-8°, imprimé en petit-texte, sur papier grand-raisin satiné, et publié en vingt livraisons. Prix 1 fr. 50 c. la livraison. La première paraîtra le 30 décembre prochain. Les personnes qui se feront inscrire comme souscrip teurs avant cette époque, sans rien payer d'avance, jouiront d'une remise de 5 fr. Toutes les livraisons paraissant en sus de celles annoncées, leur seront particulièrement livrées gratis. On soucrit chez Marcelin Cadiot, rue Mabillon n. 12, près Saint-Sulpice.

Brevet d'invention pour un Pro-, cédé de Lecture.

La Statilégie, de STATIM LEGERE, lire sur-le-champ, est le nom d'un procédé de lecture imaginé par un avocať, et devenu pour lui, à cause de l'impor tance des résultats, l'objet d'un Brevet d'invention (délivré le 30 octobre 1827). Un enfant, une personne âgée, savent dans deux, quatre, six jours au plus, suivant le degré de leur intelligence, lire tous les mots d'un livre français quelconque. Dès ce moment l'art est connu ; l'exercice fait le reste avec une promptitude remarquable: Tels sont les effets constans de ce procédé. L'expérience permet encore d'aller plus loin: le sujet est-il doué d'intelligence? si la connaissance des lettres lui a été donnée par le moyen du procédé même, en quatre heures il saura lire. Du reste, point de tableau de syllabes après que les caractères sont connus; point d'exer

cices préalables qui rendent le travail si rebutant. Le maître seul initié au procédé, en révèle la loi à l'élève qui la suit sans effort; il peut sans inconvénient en instruire plusieurs à la fois.

Ainsi les lenteurs des méthodes anciennes et récentes disparaissent, pour faire place au développement rapide, instantané d'une idée unique, qui, une fois révélée et saisie, se déroule et s'applique sans qu'un maître soit désormais nécessaire. Maître de sa découverte de

puis environ quinze ans, l'inventeur n'a demandé son Brevet, qu'après s'être assuré qu'il avait atteint les dernières limites de réduction dans cet art difficile, et jusqu'à présent si encombré de details qui éloignent du véritable but. Son procédé dispense l'élève de tout emploi d'une méthode écrite; les maîtres y trouvent un système simple, complet et très court. Il est le fruit de longs aperçus idéologiques et physiologiques ; mais ce travail ne s'y fait reconnaître que par la précision et la clarté qu'il a produits. Des expériences nombreuses ont démontré les inappréciables avantages du procédé, et les expériences sont encore le seul moyen de conviction, que l'inventeur oppose à la routine et aux objections. Ces heureux résultats, cette simplicité inattendue rendront l'art de lire populaire, du jour (et ce jour n'est pas loin) où la Stati légie recevra en France une application générale. M. de BOURROUSSE - LAFFORE, Inventeur, offre de céder le droit d'appliquer dans chaque département le procédé de la Statilégie. Le Mémoire contenant ce procédé, et qui sera remis au porteur de procuration chargé de traiter, ne laissera aucun doute à éclaircir, et dispensera des soucis d'un voyage. Les personnes qui dé sireront devenir cessionnaires, pourront s'adresser rue Duphot, no 19.

De l'Imprimerie de MARCHAND Du Breuil, rue de la Harpe, no. 80.

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