ride qui n'a jamais souffert d'interruption depuis la publication du premier volume en 1679. Les calculs ont été faits, sous l'inspection du Bureau des longitudes, par MM. Marion et le Baillif Mesnager sur les tables de M. Burckhardt pour la Lune: sur celles de M. Lalande, pour Mercure ; Vénus et Mars; sur celles de M. Delambre pour le Soleil, Jupiter, Saturne et Uranus, et sur les dernières Tables de M. Delambre pour les satellites de Jupiter. La seconde partie renferme, sous le titre d'Additions, plusieurs Mémoires lus dans les séances du Bureau des longitudes.-Contenu: Eclipses de l'année 1829. Phénomènes et observations. Tableau des plus grandes marées de l'année 1829; par Bouvard. Table des réfractions.-Tables des différences logarithmiques pour faciliter le calcul des longitudes, par les distances lunaires.-Table de correction pour les interpolations.-Table pour réduire le temps en partie de l'équateur ou en degrés de longitude terrestre, et amélioration des étoiles en temps moyen.Table pour réduire les parties de l'équateur, ou les degrés de longitude terrestre en temps.-Catalogue des étoiles principales visibles à Paris, pour le commencement de 1820. Table des Tableaux positions géographiques.

des observations météorologiques faites à l'Observatoire royal de Paris, pendant l'année 1825.-Les Additions contiennent Tables pour abréger les calculs des latitudes et azimuts terrestres, observés au moyen de la polaire; par Puissant-Sur la détermination de la figure de la Terre par les mesures géodésiques et astronomiques; par Mathieu. Mémoire sur les deux grandes inégalités de Jupiter et de Saturne; par le marquis de Laplace. - Mémoire sur

divers points de mécanique céleste; par le même.-Mémoire sur la mesure d'un arc du parallèle moyen entre le pôle et l'équateur; par Brousseaud et Nicollet. -Sur la longitude du Port-Praslin, dans la Nouvelle-Irlande; par Duperry.Calcul de l'éclipse du Soleil observée au Port-Praslin en 1768; par Nell de Bréauté Mémoire sur un moyen de détruire les effets de la capillarité dans le baromètre; par le marquis de Laplace. Tables nouvelles des dépres sions du mercure dans le baromètre, dues à sa capillarité; par Bouward. Sur les changemens introduits dans la détermination de la procession des équinoxes, par les catalogues fondamentaux de Koenigsberg; par Bessel. —Note relative au Mémoire précédent et aux catalogues des 36 étoiles fondamentales; par Mathieu.-Mémoire sur les observations et calculs de l'orbite de la comète découverte le 19 mai 1825; par Gambart. Mémoire sur l'attraction des sphéroïdes; par Poisson. Et cetera.

ÉCONOMIE RURALE ET

DOMESTIQUE.

Mémoire sur la connaissance des terres en agriculture. Par P. H. Pontier. in-8. Chez Bachelier. I fr. 50 c.

me

Manuel de la jeune femme, contenant tout ce qui est utile de savoir pour diriger avec ordre, agrément et économie, l'intérieur d'uu ménage. Par Me la comtesse de G..... in- 18. avec pl. Chez Ch. Béchet. 3 fr. 50 c. Historique de la création d'une richesse millionnaire par la culture des sapins, ou Application du Traité pratique de cette culture, publiée en 1826. Par LouisGervais Delamarre. in-8. avec 3 pl. color. Chez M Huzard.

6 fr.. Monographie du cacao, ou Manuel de l'amateur de chocolat; ouvrage contenant la description, l'histoire et la culture du cacaotier, la préparation et les propriétés du chocolat, etc. Par 4. Galtais. in-8. avec cartes et pl. Chez Ponthieu. 4 fr.

JARDINAGE.

Le Bon Jardinier, pour l'année 1827. Précédé d'une revue de tout ce qui a paru de nouveau en jardinage pendant l'année 1826. Par Poileau et Vilmorin. in-12. Chez Audot. fr.

ART VÉTÉRINAIRE. Traité analytique de medecine lé

gale vétérinaire. Par C. Rodet. in-12. Chez M Huzard..

ARTS MÉCANIQUES ET
INDUSTRIELS.

Taxidermie enseignée en dix leçons, ou l'Art d'empailler les oiseaux, les quadrupèdes, les reptiles et les poissons Par H. Lecoq et Boisduval, in-12. Chez Audin. 3 fr. 50 c.

Sténographie d'Astier: Nouveau système imité de l'écriture usuelle et propre, sans changemens, aux langues française et latine, comparé avec la sténographie de Taylor, et celle de M. Conen de Prépian, à l'aide desquelles on suit aujourd'hui la parole. in-8. Chez l'Auteur, rue des Deux-PortesSaint-Sauveur, no. 31.

L'Art du charpentier, précédé de notions sur la coupe, le desséchement et la résistance des bois, et terminé par un vocabulaire raisonné de tous les termes employés dans la charpenterie. Par Lepage. in-12. avec planches. Chez Mather. 3 fr. 75 cartonné Ce volume fait partie de la Bibliothèque industrielle.

Dictionnaire technologique, etc. in-8. avec pl. Chez Thomine. Tome X. (GA-HOY.) 10 fr. Manuel des dames, ou l'Art de la toilette; suivi de l'Art du modiste et du mercier-passementier, etc. Par M Celnart. in-18. avec planches. Chez Roret. 3 fr.

Manuel théorique et pratique du savonnier, ou l'Art de faire toutes sortes de savon. Par Mme GaconDufour. in-18. Chez Roret. 8 fr.

Résumé des leçons données à l'é

cole des ponts et chaussées sur l'application de la mécanique à l'établissement des constructions et des machines. Par Navier. in-8. Chez F. Didot. Partie I. avec 5 pl. 8 fr.

HISTOIRE.

Mémoires sur le Consulat : 1799 à 1804. Par un ancien Conseiller d'état (M. Thibaudeau. ) in-8. Chez Ponthieu. 1827. 7 fr.

La position dans laquelle l'auteur s'est trouvé, sa probité et son impartialité feront regretter que le premier chapi-` tre de son livre ne porte pas pour titre : Bonaparte expulsant la représentation nationale à Saint-Cloud. Car, malgré les apologistes du 18 brumaire et les partisans intéressés de cette contre-révolution qui a renversé la république naissante pour élever Napoléon sur le pavois, il étoit encore des Français qui n'étoient pas convaincus par les assertions de M.François de Neufchâteau,proclamant « que le vaisseau de la république était hors de danger portant un empereur pour pilote. » Quel était donc l'état de la France au 18 brumaire? manquait-elle de ressources, de généraux et de soldats ? Le Directoire était sans force! On pouvait en nommer un plus fort. Bonaparte pouvait devenir un cinquième du Pouvoir exécutif!.... La Constitution était vicieuse! Elle traçait elle-même la marche à suivre pour l'améliorer après les leçons de l'expé

rience. L'orage était-il donc, si terrible, le danger si imminent qu'il fallait s'échouer sur une rive ennemie. Pouvait on accuser avec justice le gouvernement du Directoire de manquer d'énergie, quand le 19 mai 1798 treize vaisseaux de ligne, 14 frégates, 400 bâtimens de transport étaient prêts à recevoir et à escorter une armée de 40,000 hommes de bonnes troupes, dont les principaux généraux étaient Berthier, Caffarelli, Kleber, Desaix, Regnier, Lannes, Dumas, Murat, Andréossy, Béliard, Menou, etc. etc. Tandis que les armées françaises sous les ordres du genéral Bonaparte envahissaient l'Egypte et menaçaient la Syrie, Joubert occupait Turin, Championnet entrait dans Naples, et l'Italie entière était soumise aux Français. Si alors, plus tard même, on eut comblé les vœux de l'Autriche, en la laissant l'arbitre de l'Allemagne trans-rhénane, une paix durable, parce qu'elle était honorable pour tous, aurait permis de s'occuper exclusivement de l'administration intérieure, et d'établir le règne de la loi. Toutes les ambitions se seraient rassises, la démocratie fougueuse se serait vue comprimée; nous serions loin aujourd'hui de trembler au premier signe des gouvernemens de l'Europe; ils auraient appris que la nation

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française forte, riche, belliqueuse, industrielle, commerçante, avide de tous les genres de gloire, peut être abattue quelque temps par les orages, par des revers; mais qu'elle conserve en elle-même tous les moyens de sortir de ces secousses, regénérée, puissante et glorieuse.

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Ce livre nous montre le premier consul aux Tuileries. L'explosion de la machine infernale le 4 nivose. Le roi d'Etrurie à Paris, mai 1801.— Légion d'honneur et émigrés. Conscriptions de terre et de mer. · Instruction publique.-Pamphlets, théâtres.-Affaires religieuses. Ordre judiciaire. -Domaines nationaux. Contributions. Cadastre. Cession du corps législatif. - Oppositions. Consulat a vie.-Changement de constitution.-Projets d'hérédité. Opposition militaire. - Mutations. Promotions. Guerre et paix. Code civil. Fondation de l'empire.

Le vœu du conseil d'état pour donner l'empire à Napoléon ne fut pas unanime. Il y eut jusqu'à sept opposans, du nombre desquels était l'auteur. Lorsqu'on le lui présenta à Saint-Cloud, il protesta que les citoyens ne deviendraient jamais ses sujets, ni les Français son peuple. Mais, Bonaparte sacrifiait tout à son ambitiou. Que de beaux discours patriotiques, que de belles promesses oubliées! Quel mal il a fait au monde! Avant qu'il n'usurpat l'empire, d'une extrémité de l'Europe à l'autre, les lumières, la philosophie, la raison ayant fait d'immenses progrès, les idées de justice, d'ordre et de liberté s'étaient répandues, les principes de morale et d'équité triomphant chaque jour des préjugés, les esprite se. trouvaient généralement disposés à substituer le règne de la loi à celui des caprices et du pouvoir arbitraire qu'il est venu restaurer; et cette triste vérité peut être d'autant moins contestée que, lorsque l'Europe s'est liguée pour renverser le colosse, les souverains eux

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mêmes se sont vûs forcés de crier à la tyrannie, et d'appeler les peuples aux armes,au nom de la liberté dont ils promettaient de fonder l'empire.-En résultat,ce livre prouve,queBonaparte n'avait pas le projet d'usurper la souveraineté au 18 brumaire; que les ennemis de la France, par de continuelles agressions, en ont fait l'homme nécessaire ; que la bassesse des courtisans a ouvert devant lui la route qui l'a conduit au despotisme, et plus tard à sa perte. Et il reste évident, après avoir lû cet ouvrage, que peu de souverains, que peu d'hommes jusqu'à Bonaparte, ont montré autant de constance dans le travail, des connaissances aussi nombreuses et aussi variées, et que, pour lui rendre justice, la postérité le placera en première ligne au nombre des hommes extraordinaires qui ont remué le monde.

Mémoires de Michel Oginski sur la Pologne et les Polonais, depuis 1788 jusqu'à la fin de 1813. 2 vol. in-8. Chez l'Editeur, rue des Grands - Augustins, et chez Ponthieu. 14 fr.

Second article.

Dans un premier article nous avons déjà parlé de cet important ouvrage, qu'il faut nécessairement avoir médité pour se faire une idée juste des événomens qui ont amené et consommé la ruine de la république de Pologne. Nous conseillons aujourd'hui aux lecteurs de consulter en même temps le IIle volume des Mémoires de M. le comte de Ségur; ils pouront voir, d'un coup d'œil, qui a renversé la barrière qui pouvait seule donner le temps à l'Europe de se mettre en défense pour résister ensuite à un nouveau débordement du nord, et se convaincre que le dernier partage de la Pologne s'est opéré contre les intentions des co-partageans; qu'alors la Russie s'opposait

franchement aux envahissemens de la Prusse, et celle-ci à l'ambition de la Russie; que ces puissances ne se déterminèrent à s'unir avec l'Autriche que quand la Russie se fut assurée de l'inutilité de ses démarches pour obtenir un traité d'alliance avec la France pour garantir l'indépendance de la Pologne; traité que le cabinet de Versailles s'est obstinément refusé de conclure; que c'est donc à notre faiblesse et à l'impéritie des ministres français qu'il faut attribuer ce monstrueux partage qui met aujourd'hui en question les destinés du continent européen.

M. Oginski nous force à convenir de même que la république française a fait fort peu de chose pour parvenir à réparer cette grande injustice, à laquelle Napoléon a mis le comble par* une conduite aussi pleine d'ingratitude que d'inconséquence et de barbarie.

Qu verra dans le premier Chapitre du V. Livre, au second volume. Le Siége de Varsovie. La correspondance des généraux prussiens, et de FrédéricGuillaume 1 avec le roi de Pologne. -Le siége levé par les Prussiens et l'insurrection de la grande Pologne. Au II Chap. Expédition de Madalinski. Les succès de Dombrowski et Suwarow, arrivant àmarches forcées sur Varsovie.-Bataille de Macieiowice. – Kosciuszko fait prisonnier. — Biographie de cet illustre polonais. - Désespoir général à Varsovie.-Wawrzecki, général en chef. Lettre du général Fersen au roi de Pologne. Réponse. - Retraite de Praga. Retranchemens remportés d'assaut. · Carnages horribles. Capitulation de Varsovie. L'armée se dissout. Triste dénouement de l'insurrection de 1794. Chap. V. L'auteur se retire à Varsovie. Division. -Partis se menaçant réciproquement. Chap. VI. L'auteur part pour Venise. Livre VI Chap. premier. Réunion des Polonais à Venise. Comité de Polonais à Paris; ils sont bien accueillis par le gouvernement.-Conquête de la Hollande.-Espérances des Polonais; elles

sont affaiblies à la nouvelle du traité de paix entre la France et la Prusse. Chap. II. Verninac, ministre de France à Constantinople. Chap. III. L'auteur part de Venise pour Constantinople sous un nom supposé; il est découvert à Naples. Obligé de retourner à Rome, il s'embarque à Livourne. - Son séjour à Smirne. Il va par terre à Mohaliez; il traverse la mer de Marmara, et arrive à sa destination. Chap. IV. La première entrevue de l'auteur avec le ministre de France. Désunion entre les Polonais à Paris. Projet d'un traité entre la France, la Suède, le Danemarc et la Porte Ottomane. Le gouvernement français propose d'organiser une confédération en Pologne. Il promet de fournir des armes et de l'artillerie.-Lettre de Decorches, adressée à Ignace Potocki. Chap. V. Arrivée de plusieurs Polonais à Constantinople. Opinion de Verninac. Négociation avec le ReissEffendi. Acte de confédération dressé à Cracovie, le 6 janvier 1796. Chap. VI. L'auteur voit le prince Morouzzi, premier drogman de la Porte, avec le ministre de France. -Conférence qui dure depuis sept heures du soir jusqu'à miruit. Chap. VII. Nouvelles de Berlin. Mouvement en Moldavie. Chap. VIII. Arrivée à Constantinople de M. de la Turbi, qui venait de traverser toute la Pologne. Il donne des nouvelles importantes qui font impression sur l'esprit de Verninac. - Officiers français expédiés pour être employés en Perse. - Changement dans le ministère otto man. Chap. IX. Correspondance avec Sulkowski, aide de camp de Bonaparte.

Lettre de l'auteur au citoyen Bonaparte, général en chef de l'armée d'í.talie. Chap. X. Arrivée du général Aubert Dubayet, ambassadeur de France à la Porte. Son début. Son extérieur. Son caractère. Sa suite. Première conférence de l'auteur avec lui. Il cherche à lui donner les meilleures espérances. Lettre de Sulkowski avec des détails sur la manière dont la lettre de l'auteur a été accueillie par le gé