M. Laugier, s'élèvent à un nombre assez considérable. Bien de curieuses pièces ont trouvé place dans leurs séries respectives, mais celle qui a le plus largement profité, c'est celle de la Provence. Parmi ces dernières, il décrit celles qui, par leur rareté ou leur intérêt historique, méritent d'être citées d'une manière spéciale.

Cette description, accompagnée des faits histoques relatifs à l'époque de la création de ces médailles, présente le plus grand intérêt et est écoutée fort attentivement par les membres de l'asssemblée. Le nombre des acquisitions s'élève à plus de 350 pièces, dont chacune a une importance historique plus ou moins grande. Evidemment, l'auteur de la notice ne pouvait les détailler toutes. Son but, en faisant connaître les principales pièces dont ont été enrichis les cartons du Musée, a été de démontrer que le cabinet des médailles de Marseille ne demeure pas stationnaire et que si, grâce à l'intérêt que lui porte la municipalité, il jouit d'une certaine réputation dans le monde des numismates, il tient non-seulement à la conserver, mais à la grandir encore.

M. le Président remercie M. Laugier de ce remarquable travail que viennent d'applaudir les membres de la Société, et l'invite à remettre le manuscrit à M. le Secrétaire général, pour qu'il le tienne à la disposition de la Commission du Répertoire.

Une seule observation a lieu sur le travail de M. Laugier; elle émane de M. l'abbé Louche qui plaide la cause de Constantin, un peu trop vivement attaqué, selon lui, par M. Laugier.

Cette observation ne fournit matière à aucune discussion.

M. le Président explique à l'assemblée les motifs qui ont déterminé le Conseil d'administration à

administrations diverses, auxquelles nous devons de précieux documents, seront de la sorte plus intimes et, tout en nous instruisant davantage, nous arriverons à rendre plus appréciables les services rendus par notre Compagnie et la reconnaissance justement acquise pour son zèle et l'être collectif atteindra en même temps chacun des membres qui la composent.

«Telle est la pensée émise, j'en ai indiqué les conséquences probables. Il reste maintenant à réaliser cette idée.

<< Votre Secrétaire général ne prétend pas se charger toujours d'un travail qui, parfois, peut être considérable et dont il serait heureux de voir prendre une part à ses autres collègues tour à tour; pourtant, il a proposé au Conseil d'administration qui a approuvé, et il vous propose à vous tous de vous charger de ce labeur pour qu'il vous soit présenté régulièrement un rapport mensuel. >>

A la suite de cette lecture, qui met en relief les travaux les plus importants contenus dans les divers recueils de plusieurs Sociétés savantes, sont renvoyés à l'examen de M. Laugier des travaux relatifs aux monnaies, contenus dans le Bulletin de la Société Académique de Brest, dans celui de la Société des Sciences historiques de l'Yonne, de la Société départementale d'Archéologie de la Drôme et, enfin, de la Société d'Archéologie de Soissons.

Un travail relatif au questionnaire de la Commission d'assistance publique, contenu dans le Bulletin de la Société d'Agriculture, Sciences et Arts de la Sarthe, est confié à l'examen de M. A. Sicard.

M. Laugier lit une notice importante sur quelques monnaies et médailles acquises par la ville de Marseille, en 1870, 1871 et 1872.

« Les monnaies, médailles, jetons qui sont entrés dans notre Musée numismatique depuis 1870, dit

M. Laugier, s'élèvent à un nombre assez considérable. Bien de curieuses pièces ont trouvé place dans leurs séries respectives, mais celle qui a le plus largement profité, c'est celle de la Provence. Parmi ces dernières, il décrit celles qui, par leur rareté ou leur intérêt historique, méritent d'être citées d'une manière spéciale.

Cette description, accompagnée des faits histoques relatifs à l'époque de la création de ces médailles, présente le plus grand intérêt et est écoutée fort attentivement par les membres de l'asssemblée.

Le nombre des acquisitions s'élève à plus de 350 pièces, dont chacune a une importance historique plus ou moins grande. Evidemment, l'auteur de la notice ne pouvait les détailler toutes. Son but, en faisant connaître les principales pièces dont ont été enrichis les cartons du Musée, a été de démontrer que le cabinet des médailles de Marseille ne demeure pas stationnaire et que si, grâce à l'intérêt que lui porte la municipalité, il jouit d'une certaine réputation dans le monde des numismates, il tient non-seulement à la conserver, mais à la grandir encore.

M. le Président remercie M. Laugier de ce re-. marquable travail que viennent d'applaudir les membres de la Société, et l'invite à remettre le manuscrit à M. le Secrétaire général, pour qu'il le tienne à la disposition de la Commission du Répertoire.

Une seule observation a lieu sur le travail de M. Laugier; elle émane de M. l'abbé Louche qui plaide la cause de Constantin, un peu trop vivement attaqué, selon lui, par M. Laugier.

Cette observation ne fournit matière à aucune discussion.

M. le Président explique à l'assemblée les motifs qui ont déterminé le Conseil d'administration à

A

entreprendre l'impression du XXXVIme volume du Répertoire destiné à contenir surtout l'ensemble des procès-verbaux de 1873 et les principaux travaux communiqués en séance mensuelle durant cet exercice.

Ce volume devra ètre restreint, parce qu'il y a lieu de ménager les ressources de la Société, et pour que le choix des matériaux à y enfermer présente toutes les garanties de la plus stricte impartialité, il a, d'accord avec le Conseil d'administration, pris la détermination de désigner, hors du Conseil, une Commission de cinq membres chargée de présider à ce choix.

Les membres de cette Commission sont: MM. Dugas, président; Latil, Régnier, Stéphan et Louche. Plus rien n'étant à délibérer, la séance est levée.

Séance du 3 juillet 1873.

PRÉSIDENCE DE M. LE DOCTEUR MÉNÉCIER

M. LÉON VIDAL, SECRÉTAIRE

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

M. le Secrétaire général analyse la correspondance manuscrite.

1° Lettre de l'honorable M. Laurent de Crozet, remettant entre les mains de M. le Président sa démission de membre actif. Il le fait à regret, dit-il, mais l'affaiblissement de sa vue et l'heure

des séances lui rendent impossible aucune coopé ration.

Les regrets de M. Laurent de Crozet sont partagés par tous ses collègues; ils espèrent qu'il pourra revenir sur cette décision fâcheuse.

2o Lettre de M. Gilles qui exprime à la Société ses excuses pour la vivacité extrême de sa réponse à M. Blancard, dans la séance du 5 juin.

Ces excuses sont acceptées.

3o Lettre de M. le Secrétaire de l'Académie des Sciences, Arts et Belles Lettres de Dijon, remettant un bon pour retirer les tomes XV et XVI, 2me série, des Mémoires de l'Académie.

4° Lettre de M. le Président de la Société académique de l'arrondissement de Boulogne-sur-mer, annonçant l'envoi du bulletin de la Société académique pour les années 1870-1872.

La nomenclature des publications imprimées sera publiée.

Le programme des questions mises au concours par la Société d'émulation de Cambrai, pour l'année 1874, est déposé sur le bureau.

L'examen de ces publications a été fait par M. le Secrétaire général. Il signale des planches de médailles gravées, contenues, dans le bulletin de la Société d'émulation de l'Allier, tome X, 4me livraison.

Il appelle surtout l'attention de la Société sur le beau volume si bien rempli de travaux intéressants, de la Société nationale Havraise d'études diverses, 1870-1871.

Parmi ces travaux, il a remarqué un mémoire relatif aux couleurs en photographie; il se propose de le lire avec soin et d'en faire un rapport spécial. L'ordre du jour appelle le rapport de M. le Secrétaire général sur le travail de M. Marc-Aurèle des Marquis Aurineta, à l'appui de sa candidature