paroisse de Plévin,'évèché de Cornouailles. Armes d'argent au greslier de sable, accomp. de trois merlelles de même; Alias: fretté de six pièces. - Devise: En avant, en avant. Guesclin (Geoffroy du). Voir ci-dessus, Ire Croisade, page 21. LANGLE. IIIe Croisade. Raoul de Langle fit le voyage de la TerreSainte en 1190. Cela résulte de l'acte ci-dessus (p. 88), dans lequel il déclare avoir emprunté, avec Alain de Pontbriant et Juhel de Trémigon, chevaliers, à Bertonno de Boscoro et à ses associés, citoyens de Pise, la somme de cent cinquante mares d'argent. C'est en vertu de cet acte, fait à Saint-Jean-d'Acre, le lendemain de Saint-André, apôtre, que les armes de Raoul de Langle figurent dans les salles des Croisades, au Musée de Versailles. Origine des seigneurs de Langle. - Maison d'ancienne chevalerie qui a pris son nom à la terre seigneuriale de Langle, située au diocèse de Vannes, et qui appartenait en 1324 à Olivier de Langle, ainsi que le prouve un contrat passé entre Olivier de Rohan et Eon Bomorin. Les réformations des xve et XVIe siècles constatent sa noblesse. Celle de 1663 l'a déclarée d'ancienne extraction et a maintenu ses membres en la qualité de chevaliers, par arrêt du 26 octobre (Réform. de 1668 à 1671, Mss. de la Bibl. de Nantes, t. II, fol. 1475). Elle doit à ses alliances, à ses dignités dans l'Eglise, à ses charges à la cour et dans la haute magistrature, à ses services dans la carrière des armes, la place distinguée qu'elle a toujours tenue dans les rangs de la noblesse bretonne. Ses alliances avec les maisons du Fresnay, Kerveno, Cléguenec, Bulléon, Guého, du Roscoat, le Sarrazin, Kerviche, Robien, de Kerambourg, du Boishamon, Shéridan, de Talhouët, Montbourcher, de Jussy, Sourdeau, de l'Ile-Ferme, de Gourdon, le Gonidec de Traissan, de Ghaisne de Bourmont, de Rancher. Ses dignités dans l'Eglise. Daniel-Bertrand de Langle, nommé, en 1729, abbé de Blanche-Couronne, pourvu ensuite du doyenné de l'église de Nantes, puis enfin sacré évêque de Saint-Papoul le 5 avril 1739 (D. Taillan, Catal. hist. des évêques et abbés de Bretagne, p. 113; Gall. Christ. XIV, col. 855). Il dota de 500,000 livres l'hôpital général de Castelnaudary. - Marie Guillemette de Langle, prieure de la Joie, nommée par le roi à cette abbaye, le 2 septembre 1731 (D. Taillan., ibid., p. 157; Gall. Christ., ibid., col. 970.) Ses charges à la cour. Jean, escuyer du duc, capitaine du chasteau de Piremil en 1462 (Archives de famille; Lobin., Pr., col. 1635) pannetier du duc, ayant bouche à cour» (id. ibid., col. 814), escuyer du corps et de la chambre, 1415 » (id., ibid., 913); Claude de Langle de Kermorvan, reçu page de Louis XIV en 1691; — Louis-Marie de Langle de Kermorvan, page de Louis XV, en 1720; - Louis de Langle, page de Louis XVI, en 1769 (S. Allais, Nob. univ. de France, t. v); Joseph-Jean-Marie de Langle, page de Mgr le comte d'Artois. -- Charges dans la haute magistrature. Conseillers au parlement: Louis de Langle de Kermorvan, reçu le 7 janvier 1642, et un autre Louis, le 21 août 1671; Louis-François-Joseph de Langle, reçu conseiller le 29 décembre 1696, président à mortier le 12 novembre 1723, nommé commissaire pour les États le 25 octobre 1736; LouisFrançois de Langle de Beaumanoir, conseiller, le 12 janvier 1734, président à mortier, 7 mai 1738; Claude-Marie de Langle du Coëtuhan, conseiller 28 avril 1724, président à mortier 26 juillet 1740; ClaudeGilles de Langle, conseiller et commissaire 18 mai 1751 (Mss. de la Bib. de Nantes, ibid.; Liste de Nss. du Parl. de Bret., pp. 52, 61, 8, 9, 10,83). Ses services dans la carrière des armes. · Les seigneurs de Langle ont suivi constamment la carrière des armes; nous les trouvons aux montres des xve et XVIe siècles, et en particulier à celles qui eurent lieu sous les rois François I et Henri II. C'est à cette époque qu'un membre de cette famille avait l'honneur de commander les hommes d'armes et francs-archers de l'évêché de Rennes, c'est-à-dire toute la noblesse du pays. Jean, capitaine et garde du chastel et forteresse de Piremill, prit et TOME II. 7 » accepta les soins et charges dudit chastel, promist, et jura par la foi et » serment de son corps et sur le dampnement de son asme, qu'il gar» dera et defendra à tout son pouvoir les droits, noblesses, libertés, franchises et usages de son seigneur de Bretagne, vers tous et contre tous. (D. Morice; Pr., t. 11, col. 742-743.) ! A partir du XVIIe siècle, cette famille a fourni bon nombre d'officiers de tous grades capitaines, lieutenants-colonels, etc., etc., presque tous décorés de la croix de Saint-Louis, pour leurs bons et loyaux services: Hyacinthe-Louis, tué à la bataille de Luzara, 1702; - Louis-Marie, comte de Langle, lieutenant-colonel du régiment de Rohan-Rochefort, était à Fontenoy, Lanfeld, aux siéges de Berg-Op-Zoom et de Mahon ;Louis-Vincent-Marie, vicomte de Langle, capitaine d'artillerie à l'armée de Condé, fusillé à Quiberon, ainsi que son oncle le marquis de Talhouët; René-Joseph-Marie, officier d'artillerie à l'armée de Condé, tué à la bataille d'Auray en 1815; -Joseph-Jean-Marie, comte de Langle, a fait les campagnes de 92 à l'armée des Princes, celle de l'Ile-Dieu, etc.; -Augustin-Marie-Joseph, vicomte de Langle, émigré en 1791, envoyé par le prince de Condé, ainsi que M. Phelippaux, le défenseur de SaintJean-d'Acre, pour commander les armées royales de l'Orléanais, nommé, en 96, adjudant-général, délivra, prèз Orléans, trois personnes de la suite du comte d'Artois, que l'on menait à Paris pour y être fusillées; il décide le 11e chasseurs à passer au roi avec armes et bagages, est arrêté à Orléans, transféré à Châteauroux, d'où il s'évade, en se laissant glisser le long d'une tour, et rejoint l'armée de Condé; délégué au 20 mars pour commander l'artillerie de Fougères et d'Antrain, nommé en 1816 commandant des gardes nationales de l'arrondissement de Vitré, lieutenantcolonel, même année. La maison de Langle a fourni également à la marine un grand nombre d'officiers distingués de tous grades: gardes-marine, gardes du pavillon, enseignes, lieutenants et capitaines de vaisseau, chefs de division; entre autres le vicomte Claude de Langle, lieutenant de vaisseau ; son fils, Louis-Vincent, vicomte de Langle, lieutenant de vaisseau en 1746 sur l'Achille prise d'une galiote russe, dont il eut le commandement; prise de la Mittaw; en 1756, capitaine sur le Solitaire, escadre de M. de Conflans; retiré du service en 1764, avec une pension de 2,500 livres. Ordres de chevalerie. Chevaliers de Saint-Louis: le vicomte de Langle de Kermorvan, lieutenant de vaisseau, chevalier en 1721; son fils, Louis-Vincent, vicomte de Langle, capitaine de vaisseau, chevalier en 1750; trois capitaines d'infanterie, aux régiments de Bassigny, Nice et Penthièvre, 1747, 1750, 1755; — Louis-Marie, comte de Langle, lieutenant-colonel du régiment de RohanRochefort, chevalier le 1er juin 1743; - Augustin-Marie-Joseph, vicomte de Langle, en 1814, reçu par Mgr le duc d'Angoulême; Joseph-Jean-Marie, comte de Langle, reçu en 1815, par Mgr le duc de Berry; Claude de Langle, en 1817, reçu par le maréchal Gouvion Saint-Cyr (Liste des membres de l'ordre; registre de l'ordre; fiches de classement.) Branches actuelles. 1° Louis-Joseph-Théophile, marquis de Langle-Beaumanoir, ancien député et ancien sous-préfet de l'arrondissement de Quimperlé, père de Louis-Anne-Tristan, comte de LangleBeaumanoir, marié à N...., fille de l'amiral comte de Gourdon; Théophile, comte de Langle-Beaumanoir, marié à Hermance de l'Isle-Ferme, dont Fernand de Langle-Beaumanoir, 20 Ferdinand-Marie-Joseph, vicomte de Langle; Augustin-MarieJoseph-Pierre de Langle, marié à Nathalie le Gonidec de Traissan, fille du comte Le Gonidec de Traissan et d'Eugénie du Plessis d'Argentré ; Alphonse-Marie-Joseph-François de Langle, marié à Marie de Rancher, fille du vicomte de Rancher et d'Olympe de Saventon, dont Yves de Langle, et Henri de Langle. 30 Bertrand-Marie-Fidèle-Louis-Henri, marquis de Langle, fils de Marie-Fidèle de Langle, créé marquis avec érection en majorat de la terre et château du Plessis, par lettres patentes du 6 octobre 1827; il avait épousé Ernestine de Ghaisne de Bourmont, fille de Louis-Auguste de Ghaisne de Bourmont, maréchal de France, et de Marie-Madeleine de Bec-de-Lièvre. Rohan (Alain VII, vicomte de). - Voir ci-dessus, p. 54. Serent (Josselin de). Voir ci-dessus fre Croisade, p. 62. DE LA TOUR-DU-PIN. III Croisade. Albert II de la Tour, baron de la Tour-du-Pin, chevalier, croisé en 1190 (Baluze, t. I et II; Ouest aux Croisades, t. 1, Versailles, galerie des Croisades), testa avant de partir. Son écusson au musée de Versailles. Croisade de 1345. Humbert II de la Tour, baron de la Tour-du-Pin, dauphin de Viennois, proclamé chef de la croisade de 1345 par la bulle du 13 mai 1345 (Histoire des Dauphins de la Tour-du-Pin, par Valbonnais; Ouest aux Croisades, t. 1). Chevalerie de Saint-Jean-de-Jérusalem. Dans le nombre des chevaliers produits par la maison de la Tour-du-Pin, nous citerons Jean de la Tour-Vinay, fils de Hugues I de la Tour, co-seigneur de la Tour-du-Pin, maréchal de l'ordre (Guy-Allard, Généalogie de la maison de la Tour-du-Pin, faite pour les Preuves du chapitre de Tournay); -Toussaint (aliàs Mesmin) de la Tour de Verclause-Gouvernet, tué au siége de Turin, chevalier de l'ordre (Preuves du grand prieuré de Saint-Gilles, 1695); Marc-Antoine de la Tour-VerclauseGouvernet, chevalier de l'ordre (id.); Charles-Louis de la Tour-duPin-Montauban, chevalier en 1725 (Preuves de Malle); FrançoisLucrétius-Hector, comte de la Tour-du-Pin Montauban la Chaux, chevalier, mort en 1730 (Preuves de Malle); Louis-Ange-Nicolas de la Tour-du-Pin-Montauban, chevalier, mort chevalier, mort en 1739 (Preuves faites au grand prieuré de France en 1756); Jean-Frédéric de la Tour-du-Pin, vicomte de la Charce, chevalier en 1756 (ibid.); Aynard-Louis-François-Lucrétius-Hector de la Tour-du-Pin-Montauban, chevalier en 1779 (Preuves de Malte du 16 avril 1779); LouisHenry-Jean-Thomas, vicomte de la Tour-du-Pin la Charce, chevalier, mort en 1804 (Preuves de Malte); David-Sigismond de la Tour-du |