Pagina-afbeeldingen
PDF
ePub

doute adopté Briend, puîné des ducs de Bretagne; et plus tard par concession de gueules, semé de fleurs de lys d'or.

Devise.

Mon sang teint les bannières de France.

CHATEAUGIRON.

Henri de

Le sire de Châteaugiron, vairé d'argent et de noir; Châteaugiron, mêmes armes, et pour brisure un baston de gueulles, l'un et l'autre bacheliers. (Mss. de Bay., p. 30.)-Barons dudit lieu et de Derval, seigneurs du Jaulnay, de Rougé, des Vignes, etc., au nombre des gentilshommes qui figurent sur le rôle des réformations, faites en 1448 et 1513, dans les paroisses de Brutz, Saint-Aubin-du-Pavail, Venefle, etc., évêché de Rennes (Anc. réform.)- Le premier connu est Giron, qui donne son nom à un château situé sur la route de la Guerche. Ce nom composé est devenu celui d'une petite ville et des descendants de Giron, parmi lesquels on remarque Alain I, l'un des seigneurs ligués pour la deffense de la duchesse Constance, veulve de Geoffroy d'Angleterre (Du Paz, Hist. généal. des seign. de Châteaug., p. 248); Alain, trésorier et chanoine de Renes, et conseiller du duc Jean III, évêque de cette ville en 1308 (Id. ibid., p. 251); - Galeran, qui accompagna Philippe III le Hardi, en Aragon (Id., ibid., p. 252); - Alain, trésorier de Renes l'an 1308, successeur de son oncle au siége de Rennes en 1327 (ld. ibid.); Patri, partisan de Charles de Blois, fait prisonnier à Auray, 1364 (Id., ibid., p. 254); Hervé, signataire du traité de Guérande le 4 avril 1381 (Id., ibid.); Patri II, grand chambellan du duc (Id. ibid., p. 255);-Patri III, valeureux au fait des armes contre les Anglais en 1425, 1426, etc., (Id., ibid., p. 257), tué sur les grèves du mont Saint-Michel en 1427;- Jean de Châteaugiron étant mort en 1482, sans laisser d'enfants, Gilette, sa sœur, porta la seigneurie de Châteaugiron à Jean Raguenel (Du Paz, p. 260), elle passa: 1o aux Rieux (mar. de Françoise Raguenel, dite de Malestroit, avec Jean, sire de Rieux) (Du Paz, ibid.); — 2o aux Laval (mar. de Françoise de Rieux avec François de Laval, en 1482) (Id., ibid.); - 30 aux Acigné (mar. d'Anne de Montejean, héritière de Châteaugiron, avec Jean d'Acigné (Id., p. 261); 40 aux Cossé-Brissac (mar. de Judith d'Acigné avec Charles de Cossé, comte de Brissac, 1573) (ld. ibid.) ;

·

[ocr errors]
[ocr errors]

d'où

5o par acquêt, aux Le Prestre de Lezonnet, en 1701.

ce que vous voudrez.

CLISSON.

Devise: Pensez-y

[ocr errors]

Le sire de Clisson, de gueulles à un lyon d'argent rampant et couronné d'or. (Mss. de Bay., p. 26.) Amaury, mêmes armes. Brisure: un baston d'azur. Ce nom est celui d'un château fort et d'une petite ville du comté nantais, vers les marches du Poitou. Il a été porté avec éclat par une des plus anciennes et des plus grandes des maisons de Bretagne. Nous voyons figurer les Clisson à tous les événements militaires des provinces de l'Ouest et de la France, du xiie au xve siècle, à la prise du Mont-Saint-Michel (du Chesne, t. v), à la bataille de Bouvines (La Roque, Traité du ban et de l'arrière-ban), au combat de la Roche-Derrien, 1347, aux guerres de Flandres, ès années 1382, 1383, 1386 et 1388. (Ansel., t. vi, p. 203.) — Olivier IV du nom est incontestablement le plus illustre de tous; créé connétable de France par Charles VI, 28 novembre 1380, il fut le rival, le compagnon d'armes de du Guesclin, l'intrépide et glorieux défenseur de Charles VI et de la France contre les Anglais. En lui s'éteignit la maison de Clisson. La châtellenie passa aux Penthièvre, par le mariage de Marguerite, l'ainée des trois filles du connétable, avec Jean de Châtillon, dit de Bretagne, comte de Penthièvre, le 20 janvier 1387. Confisquée sur Marguerite de Clisson et donnée par le duc à son frère Richard de Bretagne, en 1420,- donnée par le duc François II à son fils naturel François de Bretagne, dont les descendants l'ont possédée jusqu'à leur extinction vers le milieu du XVIIIe siècle; — devenue, en 1745, la propriété des Rohan-Soubise, et, en 1809, celle du baron Lemot (D. Lobin., t. 1, p. 465; D. Morice, t. 1, p. 483, et Table généal., p. 30; Diction des terres, etc., du comté nantais.) - Devise: Pour ce qui me plaist.

COESMES.

י

Ire Croisade. - Brisegant de Coesmes, de gueulles frettées d'hermines. Jean de Coesmes, de gueulles à six annelets d'argent. (Mss. de Bay.)

IIe Croisade.

Angelbade et Éléazar de Coesmes reçurent la

[ocr errors]

croix des mains de Guillaume Passavant, dans l'église de Notre-Dame de Mayenne, en 1158. (Ménage, Hist. de Sablé; Le Paige, Diction. topogr. du Maine, t. II.)-Seigneurs dudit lieu, de Meillechat, du Broussay, de La Bichetière, etc., etc., mentionnés aux réformations de 1427, 1513, avec les nobles des paroisses de Guipel, Noyal et Rhetiers, évêché de Rennes. (Anc. réform.) Alliés aux maisons de La Feuillée (Du Paz, p. 492), Chevigné, Douarain, Saint-Mervé, Babin de La Babinaye, la Jaille (Ibid., p. 18), du Plessis (Ibid., p. 151), Avaugour (Ibid., p. 716.) Le sire de Coesmes, membre de la ligue contre les Penthièvre, en 1420. (D. Lobin., liv. 15, p. 553.) — Jean de Coesmes, capitaine d'une compagnie au service du Dauphin, en 1421. (Id., ibid., p. 558). — Le sire de Coesmes, aux États de Vannes, en 1451. (D. Morice, t. I, liv. 11.)

COETQUEN.

Le sire de Coëtquen, bandé d'argent et de gueulles de six pièces. (Mss. de Bay., 27.) — « Ancienne chastellenie, dit Le Laboureur ( Hist. généal. » de la mais. de Budes, p. 36), qui s'étend en plusieurs paroisses avec toute jurisdiction, » érigée en marquisat en 1579. (Touss. de SaintLuc, Mém. sur l'État de la nobl. de Bret., p. 92.) Après le croisé susdit, nous trouvons: Raoul, qui vivait en 1140; Olivier, au nombre des seigneurs associés, en 1202, pour venger la mort d'Arthur (Réform. de 1668 à 1671, mss. de la Bibl. de Nantes, t. 1, fol. 517-518); - Clément, évêque de Dol, en 1243 (Gall. christ., t. XIV.); Marguerite, abbesse de Saint-Sulpice de Rennes (Ibid.); Jean, mort prisonnier en Angleterre, lors des guerres entre les Montfort et le comte de Blois (Mss., ibid.); Raoul, gouverneur de Redon et du château de Lehon (Mss., ibid.); Jean, grand-maitre de Bretagne, gouverneur de Saint-Malo, « qui, par » ses négociations et sage conduite, dit Le Borgne (p. 59), avança l'heureux mariage d'entre le roy Charles VIII et la duchesse Anne de Bretagne.» Un lieutenant-général des armées, mort en 1727. Cette illustre famille s'est éteinte dans la personne de Louise-Françoise-Maclovie-Céleste, mariée à Emmanuel-Félicité, duc de Duras, lieutenantgénéral des armées du roi. Devise: Que mon supplice est doux.

-

D

;

1

COMBOURG.

Le sire de Combourg, écartelé d'argent et de gueulles. (Mss. de Bay., p. 27). Terre seigneuriale, située dans l'évêché de Rennes. Elle a donné son nom à une maison issue en juveignerie de celle de Dol, car elle porte écartelé d'argent et de gueules, comme Dol. Son premier auteur est Gédouin, fils puiné de Ruellan ou Rivallon, qui eut le chasteau, terre et seigneurie de Combourg pour partage. (A. du Paz, Hist. généal. des seign. de Dol et de Comb., p. 512). Nous trouvons après lui dans l'ordre filiatif Hamon, Rivalon, etc. Les successeurs de Gédouin finissent par s'éteindre et Combourg rentre dans la maison de Dol, sous Jean V, comte de Dol, vers 1330. (Id. ibid.)-Jeanne, fille et unique héritière de Jean V, mariée en secondes noces à Jean, sire de Châteaugiron, ne lui porta en dot que la terre de Combourg. Cette terre est passée ensuite, par diverses alliances: 1o aux Raguenel,- 2o aux du Chastel, -3° aux Montejean, -40 aux Acigné,- 50 aux Coëtquen, - 6o aux Durfort; vendue, en 1731 par M. le maréchal de Durfort aux Châteaubriand qui la possèdent encore aujourd'hui. (Id. ibid., p. 526-527.)

Ire Croisade.

DINAN.

Le sire de Dinan de gueulles à une fasce d'her

mines fizelée de six torteaux. (Mss. de Bay., p. 1.)

Roland de Dinan : mêmes armes avec un lambel d'azur pour brisure. (Ibid., p. 26 et 28.)

Geoffroy de Dinan; mêmes armes avec une bordure d'azur pour brisure. (Ibid.)

Rivallon de Dinan, en 1112, accompagna Geoffroy de Bretagne, 2. fils d'Alain Fergent, au voyage d'outre-mer, où il se rendit célèbre par des aventures chevaleresques, dont nous avons donné le récit dans le premier volume de l'Ouest aux Croisades (liv. 3, sect. 3, p. 124-128).

La maison de Dinan est une des plus anciennes, des plus grandes et des plus illustres de Bretagne. « Les vicomtes de Dol et de Dinan, dit D. • Lobineau (t. 1, liv. 3, p. 107), ne le cédoient aux sires de Vitré et de

[ocr errors]
[ocr errors]

» Montfort, ni en richesses, ni en magnificence; il aurait pu ajouter ni en gloire. Citons quelques-unes de ses illustrations: Bertrand, qui combattit à la bataillle d'Hasting, en 1066; Alain, premier du nom, champion du roi Henri II, duc de Normandie, dans un combat singulier, livré en 1164 à Gisors; - Roland, grand justicier de Bretagne; Olivier, l'un des héros de Bouvines, 1214; un autre Roland, à la bataille de Mons-enPuelle, 1304; Geoffroy, à l'expédition d'Afrique, conduite par le duc de Bourbon, 1390; - Charles, l'un des guerriers de la journée d'Auray, 1364; Jacques, grand bouteiller de France, etc., etc. (A. Du Paz, p. 177; Morice, t. 1, p. 76, 111 et 113; Combden, Brit., p. 434; La Roque, Traité du ban et de l'arrière-ban; Ansel., t. vIII, p. 580.)- La branche aînée ou des vicomtes s'est fondue par les Vitré dans la maison de Mayenne; - celle de Montafilant, éteinte (en ligne directe seulement) avec Jacques de Dinan, qui ne laissa qu'une fille, mariée 1o à Gilles de Bretagne, 2o à Guy XIII de Laval, 3o à Jean de Poissy, gentilhomme picard. (Du Paz, ibid. ; Ansel., ibid.)

Maison de la Motte-Rouge, ramage de Montafilant. - Deux pièces extraites des archives de Saint-Brieuc établissent d'une manière incontestable que cette maison est issue en juveignerie des Montafilant la première est un hommage, rendu, le 5 juin 1583, au duc et à la duchesse de Mercœur et de Penthièvre, par Jacques Rouxel du Pont-Chesnart, curateur de Jean de la Motte-Rouge; la seconde est un aveu à Marie-Anne de Bourbon, duchesse de Penthièvre et de la Vallière, 27 juin 1691. Dans la pièce de 1583 nous lisons: Escuyer Jacques » Rouxel sieur du Pont-Chesnard, curateur de escuyer Jean de la Motte, » sieur de la Motte-Rouge, lequel Rouxel audit nom confesse estre homme et sujet de mesdicts seigneur et dame et tenir prochement et noblement en ligence à foy et devoir de rachat et chambrelenaige quand le cas y advient de la court du duché de Penthièvre au siége de Lamballe et prochement en ramaige de la court et seigneurie de Mon⚫ tafillant au chemin-chaussée, savoir est : les maisons manoirs et do»maines dudit lieu de la Motte..... »

[ocr errors]

L'aveu de 1691 est encore plus démonstratif. Après l'énumération des

Pour expédition conforme à la minute déposée aux archives de Penthièvre, réunies à celles du département. Saint-Brieuc, le dix mai 1864. Le conseiller de préfecture, secrétaire général, Legué. Pour collation, l'archiviste du département, J. Lamare.

« VorigeDoorgaan »