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Titres et seigneuries.

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Vicomtes de Vienne;

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sires de

Vinay, de Coligny; -barons de la Tour-du-Pin, de Faucigny, de Montauban, de Valbonne; - Dauphins de Viennois, ducs de Champsaur et de Graisivaudan, princes de Salerne, de Valentinois, de Diois, de Gapençois, d'Embrunois, de Tricastinois (Valbon.); - princes de Chaumes (Titres de fam.); rois d'Arles, de Vienne, de Thessalonique (Titres cités); - marquis d'Italie, de Césanne; comtes d'Albon, de Vienne (Valbon.); marquis de Sennevières, de la RocheChalais, de Fontaine-Française, de Méréville, de Montauban, de la Mothe du Caire, de la Chaux, de Vissec, de la Baume; comtes de Mures, de Chonas, de Paulin, de Chastelard, de Montmorin, d'Aleyrac, de Bosmont, de Chambly, de Monhénault, de la Tourdu-Pin; vicomtes de Calvignac, de Gueflier, de Privas, de Tesson, d'Ambleville, d'Aleyrac, d'Oulle; barons d'Aix, d'Auberive, de Mévouillon, de Cubzac et du Cubzaguais, des Plantiers, de Fouvent, de la Ferté-sur-Armance, de Cornillon, de Cornillac, de Chambaud, de Malerargues, de Montfroc, de Curel, de Verfeuil, d'Hierle, de Gouverhet. Seigneuries en nombre considérable en Dauphiné, en Bourgogne, en Normandie, en Champagne, en Laonnois, en Orléanais, en Guyenne, en Provence, et en Languedoc (Titres de fam., auteurs cités). Titres érigés. Marquisat de la Charce, érigé en 1619, en faveur de René I de la Tour, baron de Gouvernet, titre dont hérita son fils aîné, qualifié de marquis de Gouvernet (Lett. patent.); -marquisat de la Charce, érigé de nouveau et spécialement en faveur de César, fils puiné de René I, en 1640 (Lett. patent.); - marquisat de Soyans, érigé en 1719, en faveur de René III de la Tour-du-Pin-Montauban (Lett. patent.); marquisat de la Tour-du-Pin, érigé en 1820, en faveur du comte de la Tour-du-Pin-Gouvernet, ambassadeur et pair de France (Lett. de pair 1820); titre de baron de l'Empire en 1808, à l'occasion du précédent.

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Armes, devises, timbres. Les armes primitives de la maison de la Tour étaient de gueules à la tour d'argent (Baluze, Valbon.).

Les barons de la Tour-du-Pin, puînés des la Tour d'Auvergne, brisèrent les armes primitives d'un avant-mur ajouté à la tour, ainsi qu'on le voit à Versailles (Valbon.).

Les Dauphins joignirent le dauphin à la tour de leurs arines (id.). La tour, avec ou sans avant-mur, demeura portée par les sires de Vinay et les seigneurs de Clelles, cadets de Vinay.

Les seigneurs de Gouvernet brisèrent leurs armes primitives de trois casques d'or posés en chef, depuis leur alliance avec l'héritière de Gouvernet. Le grand René les portait ainsi (Titres de fam.).

Depuis René I, les la Tour-du-Pin prirent le champ d'azur sous la tour comme les la Tour d'Auvergne, leurs ainés, gardant seulement un chef de gueules sous les trois casques (Grav. div. représ. Philis, à la Bibl. impér.; sceaux conservés, vitraux).

Enfin, d'Hozier, en 1666, et les Lettres patentes de pairie, en 1820, constatent que les armes définitivement adoptées sont : écartelé au 1 et 4 d'azur, à la tour d'argent, au chef chargé de trois casques d'or, qui est de la Tour-du-Pin; au 2 et 3 d'or, au dauphin d'azur, qui est de Dauphiné (d'Hozier, Lett. patent. de 1820).

Timbres et supports. Couronne ducale; manteau royal; devises Turris fortitudo mea; cri: Courage et loyauté; supports: deux griffons couronnés à l'antique; dans la branche de Montauban: deux aigles; cimier: l'aigle de l'Empire, essorant, couronné à l'antique; en sautoir: sceptre et main de justice (Sceaux divers, vitraux, grav. du temps).

La branche des comtes de la Charce, qui a relevé les titres, noms et armes de la maison de Chambly, écartèle au 1 et 4 de la Tour-du-Pin, comme il est dit ci-dessus, et au 2 el 3 de Chambly.

TRÉMIGON.

Juhel de Trémigon est nommé après Guéthenoc de Brue et Alain de Pontbriand, dans la charte, citée plus haut. Seigneurs de Trémigon, de la Brousse, de la Villeherve, de Pargas et du Plessis, de la Motterie, etc., etc. Ancienne famille originaire de l'évêché de Dol, mentionnée aux réformations de 1429 et 1515, avec les nobles et gentilshommes des paroisses d'Epiniac, Donnemain (Anc. reform., Mss. de la Bibl. de Nantes).

Déclarée d'ancienne extraction et maintenue en la qualité de chevaliers, par arrêt du 19 février 1671 (Mss. de la Bibl. de Nantes, t. III,

TOME II.

fol. 2313). Alliée aux maisons de la Bouexière, Chalonge, Bonnier, Courtalvert, Epinay de Vaucouleur, Troussier de la Gabetière, etc. Elle compte des personnages remarquables: Eon, capitaine, en 1370, d'une compagnie de seize chevaliers et de soixante escuiers (Lobin., liv. XII, p. 395), l'un des dix Bretons vainqueurs de dix Allemands, en 1377 (Lobin., ibid., p. 427); — Jean, homme d'armes de la duchesse Anne, en 1488; - un évêque de Dol, de 1338 à 1386 (D. Tailland., t. II, p. 62); - René, conseiller au Parlement de Bretagne, 1623; - François, gentilhomme de la chambre de Charles X.- Fondus dans d'Ozouville, en Normandie. Armes d'argent à trois écussons de gueules en abyme, accomp. de six fusées de même.

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Vitré (André de). Voir ci-dessus 1re Croisade, p. 67.

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QUATRIÈME CROISADE.

DE 1199 A 1212.

IVe Croisade.

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GOULAINE.

Pierre et Jean de Goulaine se croisèrent en 1199 et prirent part à la conquête de Constantinople; ils étaient encore dans le nouvel empire français en 1209. Henri de Valenciennes, continuateur de Ville-Hardouin, donne des éloges à leur courage; en maintes occasions ils firent bien lor honnour, comme aparant fu. » (Collect. des chron. nation., t. III, p. 246.)

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1re Croisade de saint Louis. Nous trouvons un autre seigneur de la maison de Goulaine à la première croisade de saint Louis. Geoffroy de Goulaine fut l'un des chevaliers bretons qui donnèrent procuration à Hervé, marinier et citoyen de Nantes, pour leur passage de Chypre à Damiette. Cet acte, en vertu duquel les armes de Geoffroy ont été placées dans les salles des croisades au Musée de Versailles, est daté de Limisso, mois d'avril 1249. (Charte de Nymoc.)

Jean de

Chevalerie de Saint-Jean-de-Jérusalem. Goulaine, fils de Christophe de Goulaine et de Claude de Montéjean, reçu chevalier de Malte après avoir fait ses preuves de noblesse, trouva la mort à la bataille de Jarnac, en 1569.

Issus d'ancienne

Origine des seigneurs de Goulaine. chevalerie, ils tirent leur nom d'une terre considérable située dans le comté nantais, sur la rive gauche de la Loire; maison grande, ancienne et illustre, dit Du Paz (Hist. généal. des seign. et marq. de Goulaine, p. 713-716). 1o Grande: la terre de Goulaine se composait de plusieurs

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