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La branche aînée des seigneurs de Bellisle ou de Belle-Isle de la Frudière, la seule qui existe aujourd'hui, et deux branches collatérales; La branche des seigneurs de Martigné et de Boisjean;

La branche des seigneurs de Servigné, éteinte en 1744.

Chacune de ces branches a été déclarée « noble d'ancienne extraction » et maintenue dans ses droits de prendre la qualité d'écuyer et de cheva⚫lier (cette dernière qualification dans l'arrêt du 9 octobre 1668); d'avoir » timbre, armes, écussons; de jouir de tous droits, priviléges, honneurs, > exemptions, rangs, prérogatives, franchises, prééminences et im⚫ munités dont jouissent les gentilshommes d'ancienne extraction du ⚫ royaume, et leurs noms inscrits aux catalogues des gentilshommes des » diocèses de Bretagne, comme issue d'un même auteur. »

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Les branches des seigneurs de Bellisle de la Frudière, de Martigné et de Boisjean: 1 par arrêts des commissaires généraux des 23 juillet et 12 novembre 1699; 2. par arrêt du Conseil du 5 juin 1745; 30 par arrêt du Conseil du 29 mai 1752; 40 par lettres patentes du 20 juin 1752, qui furent enregistrées au Parlement de Bretagne et à la Chambre des Comptes des 2 et 7 août 1752; 5o par arrêt contradictoire du Parlement de Bretagne du 19 août 1776; 60 la branche des seigneurs de Servigné par arrêt du 9 octobre 1668.

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Cette maison a fourni à l'Eglise et à l'Etat, depuis le XIVe siècle jusqu'à nos jours, grand nombre de personnages remarquables, des chevaliers des ordres de Saint-Michel, de Saint-Louis et de la Légiond'Honneur, des membres des Etats de Bretagne jusqu'à la Révolution, et a contracté les alliances les plus distinguées en Bretagne et dans les autres provinces de France; elle a aujourd'hui pour représentants :

10 Madame Anne-Émilie de la Roche-Saint-André, veuve de Julien Pépin de Bellisle, dont cinq enfants: 10 Juliette-Marie Pépin de Bellisle, mariée à Henri-Ferdinand de Suyrot; -20 JulesHenri Pépin de Bellisle; -3° Émilie-Marie Pépin de Bellisle, mariée à Henri-Ferdinand, comte le Maignan de la Verrie; 40 CarolineMarie Pépin de Bellisle, mariée à Amand-Marie-Gabriel, marquis de F'Estourbeillon; -5° Georges Pépin de Bellisle.

20 Jacquemine et Marguerite de la Tour-du-Pin Chambly la Charce, filles de Mme Henriette Pépin de Bellisle, issues d'un premier mariage de Julien Pépin de Bellisle avec Mlle Sidonie Barbier de la Bonnetière,

mariée à Charles-Gabriel-René Berlion, baron de la Tour-du-Pin Chambly la Charce.

Elle porte d'azur au chevron componné de sept pièces d'argent et ⚫ de sable, accompagné de trois pommes de pin versées d'argent, posées deux en chef et l'autre en pointe. Alias, d'azur au chevron componné › de sept pièces d'argent et de gueules, accompagné de trois pommes de ⚫ pin versées d'or, posées deux en chef et l'autre en pointe.

. Elle a pour devise: Fidelis dum vivam. »

COUETUS: La maison de Couëtus, déclarée d'ancienne extraction par arrêt du 21 mars 1669 (Réf. de la nobl. de Bret., 1667-1670), comparut aux montres et réformations de 1426 à 1513, par. de Campénéac, évêché de Saint-Malo. Elle a fourni plusieurs officiers et chevaliers de Saint-Louis. La Vendée se souviendra longtemps de M. de Couëtus. Page de la Reine en 1760, officier au régiment de cavalerie Royal-Étranger en 1763, chevalier de Saint-Louis, il fut le premier chef de la division de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, et désigné pour être celui de l'armée royaliste du Bas-Poitou. Au lieu d'accepter, M. de Couëtus engagea les votants à porter leurs voix sur M. de Charette. Il n'en prit pas moins une part très-active à toutes les rudes journées de cette guerre immortelle. La victoire des Quatre-Chemins doit être regardée en grande partie comme son œuvre. Ce fut lui qui engagea vigoureusement l'affaire et mit les républicains en déroute. Ceux-ci ne tardèrent pas à se venger. S'étant emparés traîtreusement de M. de Couëtus, ils le livrèrent à une commission militaire. Il aurait pu se soustraire à un arrêt fatal en niant toute participation au combat des Quatre-Chemins. Le noble et religieux guerrier aima mieux mourir que de racheter sa vie par un mensonge. Un fils de M. de Couëtus, ancien officier au régiment de la Reine (cavalerie), chevalier de Saint-Louis, mort en 1852, avait épousé Mlle de Gallard de Béarn, arrière petite-fille du maréchal de Tourville. De ce mariage, est né M. Albert de Couëtus, page du roi en 1824, officier de cavalerie, démissionnaire en 1830.

La famille de Couëtus porte d'argent au rencontre de cerf de gueules, et a pour devise: Plutôt mourir que mentir.

CINQUIÈME CROISADE.

DE 1212 A 1230.

FAOU (vicomtes du).

En celuy an (1218) en hyver, ainsi que dit Guillaume d'Armoricque, Hervé de Leon, entre les Bretons puissant d'ans et de richesses, comme il fust au service de la Saincte Croix à Acharon (Acre) mourut là Morvan le vicomte du Faou, frere de sa femme (Le Baud, ch. 30, p. 222; Guill. Armor., de gestis Philip.-Aug., an 1019). Cette maison qui a pour berceau la vicomté du Faou, paroisse de ce nom, évêché de Cornouailles, était une des plus considérables de Bretagne : 1o par son extraction; 2o par le nombre et l'étendue de ses domaines; 3o par ses illustrations. · Par son extraction; elle est issue en juveignerie des comtes de Léon. Éhuarn, dit Dom Morice (préf. du t. I des Pr., ch. VI, • p. 11), comte de Léon, laissa deux enfants, Guyomarch et Morvan,

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qui ne prenoient que la qualité de vicomte Léon. L'ainé continua la » postérité, et le cadet fit, selon toute apparence, la tige des seigneurs » du Fou.» - Par le nombre et l'étendue de leurs domaines; ils possédaient, outre la vicomté du Faou, les seigneuries de Runanquinieuc, de Langoat, du Lézart, des Salles, de Kérenez, de Lambourg, Keranzouar, Kerlouc'hic, Kergadiou, etc., etc., etc. Par leurs illustrations. Le nom des vicomtes du Faou se voit presqu'à chaque page de l'histoire de Bretagne. Nous citerons entre autres personnages: Raoul, nommé évêque d'Angoulême en 1470, transféré à Évreux en 1479 (Gall. Christ., t. II, col. 1017). Jean du Fou, conseiller et chambellan du roi, bailli et gouverneur de Touraine, capitaine de Cherbourg, premier échanson

TOME II.

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du roi Louis XI et grand échanson de France sous Charles VIII (Ansel., VIII, 582);-Yves, chevalier, conseiller et chambellan du roi Louis XI, son échanson en 1462, grand veneur de France 1472 (ibid., t. vIII, p. 70).

Branche aînée fondue dans Quélennec en 1371, puis dans Beaumanoir, par le mariage de Jeanne, dame du Quélennec avec Jacques de Beaumanoir, vicomte du Besso (Réf. de 1668 à 1671, Mss. de la Bibl. de Nantes, t. 1, fol. 86); d'où Jacquemine de Beaumanoir porta en dot ladite seigneurie à Thomas du Guémadeuc, vicomte de Rezé, barón de Blossac (ibid., t. II, fol. 1131), et Françoise du Guémadeuc à François de Vignerot (ibid., fol. 1132); le maréchal, duc de Richelieu, la vendit au lieutenant-général Magon de la Gervaisais, en faveur de qui elle fut érigée en marquisat par lettres de 1768. — La branche du Vieux-Chastel éteinte dans Quélen au xvesiècle.

Léon (Hervé II, vicomte de). Voir ci-dessus fre Croisade, p. 34.

mare,

MONTRELAIS.

R. de Mosteles cruce signatus, terram S. petens jam navigans super dedit abbatiæ Pontis-Otranni, etc., etc.; anno gratiæ mccXVIII. (D. Lob., II, col. 336). D'autres titres de 1211, 1215, 1241, 1256, 1272 (ibid., col. 335-336), attestent l'ancienneté et la pieuse munificence de cette famille, en possession de temps immémorial de la chàtellenie, bannière ou baronnie de Montrelais dont elle portait le nom. L'Église et l'Etat lui doivent des personnages distingués, entre autres : Hugues, évêque de Tréguier en 1355, transféré à Saint-Brieuc en 1358, créé cardinal par le pape Grégoire XI en 1375 (D. Taill., Catal. des évêq. et abbés de Bretag., p. LXX). Il fut ledit Hugues appellé et vulgairement nommé le cardinal de Bretagne (Du Paz, 672). Il signa le traité de Guérande en 1386 (D. Taill., ibid.); Jean, évêque de Vannes en 1371, transféré à Nantes en 1382, mort en 1491 (id., ibid.)—Cette maison s'est éteinte dans la personne de Renaud de Montrelais; Marie de Montrelais, sa fille, porta ladite châtellenie, en mariage, à

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