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» tagne, en l'an 1057. » — Rivalon fonda l'abbaye de Landevennec en 1191 (Mss. de la Bibl. de Nantes, ibid.). — Jean figure dans les rangs de la noblesse assemblée en 1294 (ibid.)-Elle s'est rendue illustre: I. par ses alliances avec les maisons de Léon, Plusquellec, Pont-Labbé, Chas tellier, Cornouailles, Tivarlen, Quélen, Lespervez, Thommelin, Quelennec, La Chapelle, 1505; Chatel, Quistenic, Bonnier, Goulaine, Espinoze, Bouteville, Beaumanoir, Montbourcher, La Vallée, Montmorency, La Motte-Vauclerc, Kerhoent, Budes, Scorailles (Vulson de la Colombière, ibid.); Le Labour., Hist. généal. de la mais. de Budes, p. 40; Mss. de la Bibl., ibid.) — II. Par ses grands hommes: Yves, évêque de Rennes, 1342-1347; Bertrand, évêque de Quimper, 1416-1443; Sébastien, abbé de Paimpont, 1608, évêque de Vannes, 1622-1646; - Charles, évêque de Vannes, 1648-1670, archevêque de Tours, 16711672, abbé du Tronchet, 1649 (D. Taill., Catal. des évêq. et abbés de Bretag.; Gall. Christ., t. xiv; Annu. hist., ann. 1851); Guillaume, tué à l'assaut de Saint-James de Beuveron (Généal. de la mais. de Rosm., ibid, p. 14; - Jean, parmi les bannerets du Parlement tenu à Vannes, en 1456, (ibid, p. 15);—Alain, l'un des seigneurs associés pour la liberté publique contre Pierre Landaye (ibid., p. 16); — Alain, III du nom, institué capitaine des gentilshommes de Basse-Bretagne ; Alain, IV du nom, mareschal de camp aux armées du roy en Bretagne (ibid., p. 18 et 19); - Tanguy, chargé par Charles IX, en 1568, de mettre sur pied une compagnie de cent chevaux (ibid., p. 21), chevalier de l'ordre du roy, en 1568 (ibid.); -Sébastien I et Sébastien II, lieutenants généraux de Bretagne et gouverneurs de Nantes (Mss. de la Bibl., ibid.).

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Branche aînée, fondue dans le Sénéchal, par le mariage d'Anne de Rosmadec de Molac, tante et héritière de Sébastien II, avec le Sénéchal de Carcado (Armor. de France, généal. de la mais. de Carcado).

La dernière branche, éteinte en 1779, dans la personne de MichelAnne-Sébastien de Rosmadec, marquis de Goulaine.

Sérent (Guéthenoc de). - Voir ci-dessus 1re Croisade, page 62.

Vitré (André de).

Voir ci-dessus 1re Croisade, page 67.

SEPTIÈME CROISADE.

DE 1241 A 1268

ABBÉ ou LABBÉ.

Guillaume Abbé, Hervé Requier, Huon de Coskaer et Thomas de Treseguidy, chargent Hervé, marinier de Nantes, de pourvoir à leur passage à Damiette. Cette charte est datée de Limisso, au mois d'avril de l'année 1249. Trois familles de ce nom : 1o Les seigneurs de la Commerière, paroisse de Ploubalay, évêché de Saint-Malo; - mentionnés aux réformations de 1448 et de 1513, faites en ladite paroisse et en celle de Corseul. (Anc. Réform.); — déclarés d'ancienne extraction par arrêt du 22 décembre 1668 (Mss., t. 11 ) ; — d'argent à quatre fusées rangées et accolées de gueules. - 2o Les seigneurs du Clos, paroisse de Pleurtuit, même évêché; mentionnés à la réformation de 1513, même paroisse ; d'argent à la fasce de gueules, accompagnée de trois mâcles d'azur. -3° Les seigneurs de la Rochefordière, paroisse de Ligné, évêché de Nantes; mentionnés aux réformations de 1425 à 1478, faites en ladite paroisse; - de gueules au chevron d'argent, chargé de cing tourteaux de sable, chacun surchargés de trois mouchetures de contre-hermines, accomp. de trois billettes d'or.

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Avaugour (Henri d'). Voir ci-dessus Ire Croisade, p. 5,

VII Croisade,

BAHUNO (DU).

Une charte, datée de Limisso au mois d'avril 1249, prouve qu'à cette époque Hervé du Bahuno se trouvait en Chypre avec l'armée des croisés et qu'il s'occupait de son passage à Damiette (Charte de Nymoc., col. Courtois).

Origine. Maison ancienne, originaire de l'évêché de Vannes, en possession des terres et seigneuries de la Demiville, de Kerolain, du Bois-de-la-Salle, de Limoges, de Berrien, de Kerdisson, de Kermadéhoa, du Liscouët, du Bois-de-la-Roche; on la voit figurer au rôle des réformations de 1448 et de 1536, avec les nobles et gentilshommes des paroisses de Landevant, Plouhinec, Belz, situées dans ledit évêché (Anc. Réf.); par arrêt rendu en la chambre de la réformation, le 24 novembre 1668, au rapport de M. Descartes, Guillaume du Bahuno, seigneur de la Demiville, et François, seigneur de Berrien, ont été déclarés nobles d'ancienne extraction, et Guillaume, maintenu en la qualité de chevalier (Mss. de la Bibl. de Nantes, t. 1, fol. 63-64).

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Alliances.

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Guillaume du Bahuno, marié à Péronnelle Lindet;

un autre Guillaume du Bahuno, à Marguerite Salarun, fille de Jean

Salarun et de Blanche de Kerguilly;

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Yvon du Bahuno, à Jeanne de Guillaume du Bahuno, à Jeanne

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Clechunault, le 15 décembre 1443; Gibon, fille de Jean Gibon et de Jeanne du Fresnay; — Marie du Bahuno, à Jean de Coëtmeur, en 1475; -Guion du Babuno, à Louise de Coëtsal, fille de Sylvestre, seigneur de Coëtsal et de Marguerite de Kermeno; - Jean du Bahuno, à Marie le Picart; -Guillaume du Bahuno, à Hélène le Flo; Jules du Bahuno, à Julienne de la Coudrays; Jérôme, à Marie de Lohéac ;- Guillaume du Bahuno, à Julienne Sorel, dame du Bois-de-la-Salle; - François du Bahuno, à Anne de la Coudrays, fille de Jacques, seigneur de la Coudrays, alloué de Vannes et de Françoise le Meilleur; René du Bahuno, à Nicolle Rolland; — François du Bahuno, écuyer, seigneur de Berrien et de Kerdisson, à Perrine du Liscoët; François-Guillaume du Bahuno, écuyer, seigneur desdits lieux, à Pétronnille le Borgne, en 1710; -Jacques du Bahuno, marquis du Liscoët, à Françoise-Marie-Reine de Coëtlogon; Marie-Auguste du Bahuno, vicomte du Liscoët, chevau-léger de la garde du ror, à Félicité

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Marie-Narcisse de Cornulier, 17 septembre 1793, dans l'ile de Jersey ;-Édouard-François-Marie, marquis du Bahuno du Liscoët, et SigismondJacques-Louis-Hervé, comte du Bahuno du Liscoët, son frère, mariés à deux sœurs, filles du comte Urvoy de Closmadeuc ; N. du Bahuno,

à N. de Kersauson.

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Dignités à la cour. François-Guillaume du Bahuno, reçu page de la grande écurie de Louis XIV, en 1669; Jean-Armand du Bahuno de Berrien, fils de François-Guillaume du Bahuno, écuyer, seigneur de Berrien, de Kerdisson, et de Pétronille le Borgne, reçu page du roi Louis XV, dans la grande écurie, le 26 décembre 1730, après avoir prouvé sa noblesse par titres, depuis noble homme Guillaume du Bahuno son 6e aïeul (Armor. gén. de France, Reg. 1).- N., marquis du Bahuno de Liscoël, page de Louis XVI ou de Marie-Antoinette, en 1766; N. du Babuno du Liscoët, page du même roi, en 1778, et N. du Bahuno de Kerolain, en 1779; Marie-Auguste du Bahuno, chevau-léger de la garde du roi.

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Services divers. Guillaume, alloué de Broerec, l'un des commissaires employés à la réformation des fouages en l'évêché de Vannes, 1426 (Anc. Réf.); le nom de Jean du Bahuno, sieur de Landevyrille, figure au rôle de la garnison d'Auray, en 1554, sous la charge de noble homs, Olivier d'Aradon, etc., pour marcher pour les monstres générales à Landerant (D. Mor., t. III, fol. 1113); - Armand-Sigismond Éléonore, comte du Bahuno du Liscoët, chef d'escadron, commandant des gendarmes d'élite et des chasses de l'empereur, etc.

Ordres de chevalerie.

l'ordre du roi ;

Guillaume du Bahuno, chevalier de Armand-Sigismond, dont nous venons de parler, chevalier de la Légion-d'Honneur, décoré d'une médaille d'honneur de 1re classe, pour acte de dévouement.

Représentants actuels. 10 Édouard-Victor, marquis du Bahuno du Liscoët (non marié), dans la magistrature; 2o Armand-Sigismond-Éléonore, comte du Bahuno du Liscoët, chef d'escadron, commandant des gendarmes d'élite et des chasses de l'empereur, marié à Mme la baronne Omorre, dont un fils, Sigismond-Ebbes, comte du Bahuno du Liscoët. De sable au loup passant d'argent, surmonté d'un crois

Armes.

sant de même.

Devise.

TOME II.

Plutôt rompre que ployer.

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