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BEAUBOIS (DE).

Jean se trouvait dans l'ile de Chypre en 1249, et se disposait à passer en Egypte avec l'armée chrétienne, comme l'atteste une charte datée de Limisso, au mois d'avril. — Deux familles de ce nom, également an1o Les seigneurs dudit lieu, paroisse de Bourseul, évêché de mentionnés aux montres et réformations faites en ladite Réform.); - ayant pour armes de

ciennes : Saint-Malo ;

paroisse de 1448 à 1467 (Anc.

gueules à trois étoiles d'argent.

2o Les seigneurs dudit lieu, paroisse

de Drefféac, évêché de Nantes; mentionnés aux réformations de 1426 à 1481, faites en ladite paroisse et en celle de Rieux, évèché de Vannes (Anc. Réform.); — de gueules à neuf quintefeuilles d'or. — La première fondue dans Tréal, puis Nevet, d'où la seigneurie de Beaubois est passée par acquèt aux de Bruc, en 1769 (G. Le Borgne, p. 14). La seconde s'est éteinte dans Guennec, puis Rogon, Lopriac et Kerhoent.

BELLINGANT (DE).

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Un titre semblable au précédent renferme le nom de Hervé de Bellingant, comme ayant pris part à la première croisade de saint Louis. Famille ancienne, aujourd'hui éteinte, en possession de la terre de Kerbabu, paroisse de Lannilis, évêché de Léon; mentionnée aux réformations et montres de 1443 à 1534 (Anc. Réform.), faites en ladite paroisse ; - alliée aux maisons de Kermaon, Kerouartz, Kerlozrec, Lanuzouarn, Quélen, Lescoët, Kerbic, Perrien, Kerlec'h, etc. (Mss., t: 1, fol. 102); déclarée noble d'ancienne extraction et maintenue en la qualité de chevalier, par arrêt du 13 mai 1669 (Mss., ibid.). Elle portait d'argent à trois quintefeuilles de gueules.

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VII Croisade.

BELLOUAN.

Le nom d'Olivier de Bellouan se lit sur une charte datée de Limisso au mois d'avril 1249. C'est une procuration par laquelle il charge Hervé de Nantes de pourvoir à son passage en Égypte.

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Origine des Bellouan. Seigneurs de Couësbily, de la Villefief, du Bois-du-Loup, du Closmarquer, du Val, du Vanzouan, du Bois-de-la-Motte, de Trémerreuc, de la Haye, de la Minière, de la Mottays, de Montorin, du Vauniel, de la Haultière; ils ont pour berceau la terre et seigneurie de Belluan, située en la paroisse de Ménéac, évêché de Saint-Malo, et sont mentionnés aux réformations de 1426 et de 1513 (Mss. de la Bibl. de Nant., I, fol. 164). La chambre de réformation de 1668 les a déclarés d'ancienne extraction et maintenus dans le droit de porter le titre de chevalier (Mss. de la Bibl., ibid.) Noblesse, dit La Chesnaye, (II, 301), aussi recommandable par son ancienneté que par ses alliances. »

Alliances. Avec les maisons de Lestrieux, 1401; de Scepeaux, 1435; de l'Estang; le Bastard; Rogier; le Prévost; Niel du Vauniel; Saint-Gilles; Avaugour; Coëtquen; Saint-Pern, Trémigon; Montbourcher; Couldebouc; Lescouble; le Gouy; Aradon de Quinipily; la Fresnaye, etc., etc. (Mss., ibid.; la Chesnaye, ibid.). Ajoutons à l'ancienneté et aux alliances des seigneurs de Bellouan, leurs charges à la cour, leurs dignités dans l'Église et leurs services militaires.

Charges à la cour.

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Guillaume de Bellouan, page de Richard de Bretagne (Lobin., II, 915), escuier de la maison du duc, en 1420 (ibid., 972); Françoise de Bellouan, dame d'honneur de la duchesse de Bretagne, en 1452 (ibid., 11, col. 1186.)

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Dignités dans l'Eglise. Isabeau de Bellouan, nommée abbesse de Notre-Dame-de-la-Joie, 24 novembre 1469 (D. Tailland., Liste vér. des évêq. et abbés de Bretagne, p. CLVII.)

Services militaires. Pierre de Bellouan, partisan de Jean V contre les Penthièvre en 1420, connétable de Ploërmel, commandant de l'artillerie au siége de Châteauroux, la même année (Lobin., 11, 949); · Guillaume, escuier dans l'armée de Richard de Bretagne en 1419 (ibid., 965), l'un des ecuiers de l'hostel et compaignie dudit monseigneur Richard, receuë devant Montoire, en 1421 (ibid., 982); Galais de Bellouan que le duc envoie à Sablé devers le sire de Bueil luy porter lettres, en 1437 (ibid., 1039); Grégoire, qui jure fidélité à Jean V, en 1437 (ibid., 1046); - Jean, l'un de ses compagnons de voiage à Tours en 1452 (ibid., 1184), et qui fait celui de Guienne avec l'armée bretonne, en 1453. Il suit le duc en France en 1457 (ibid., 1188,

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1205.) En 1484. mandement à Loys de Bellouan de choisir vi bons personnages non sujets aux armes, en habits de guerre, pour resider sous luy en la place de Rohan, (ibid., 1416); Jean, l'un des hommes d'armes du maréchal de Rieux, en 1505 (Mor., Pr., t. I, col. 870.) Ordres de chevalerie. Ordre de l'Hermine. Jean de Bellouan reçut le collier d'or, le 5 mars 1454 (Lobin., II, 1190.)

Honneurs de la cour. Accordés au comte de BellouanAvaugour, le 2 juin 1787. (Courc., Dict. univ. de la noblesse de France, t. 1.)

Branches éteintes.

10 L'aînée, dans Avaugour-SaintLaurent, en 1558, par le mariage de Bonaventure de Bellouan, dame dudit lieu, avec Robert d'Avaugour, seigneur de Saint-Laurent (Mss. de Nantes, t. I, fol. 104); 2o celie de Villeficf, dans la Fresnaye, par le mariage de Claudine de Bellouan, dame de Villefief, avec François, seigneur de la Fresnaye (ibid., t. 11, fol. 906.)

Branches existantes. Il n'y a plus que celle du Vauniel, représentée par Paul-Antoine-Alexis de Bellouan, qui a épousé JoséphineMarie-Louise le Provost de la Voltais, dont est issue Marie-Reine de Bellouan, leur fille unique. Les enfants de M. Timothée-Alexis de Bellouan, frère cadet de M. Paul-Romain de Bellouan, se sont fondues, l'ainée, Henriette de Bellouan, dans la famille de Guérin de la Houssaye; Antoinette de Bellouan, dans celle des Legal de Josselin. Cette dernière est en possession de la maison et seigneurie du Vauniel.

Armes. De sable à l'aigle éployée d'argent.

BIGOT (LE).

Guillaume, croisé en 1248, suivit Pierre Mauclerc en Orient, car on trouve son nom dans une charte de Limisso.

:

Plusieurs familles le

Bigot 1° les seigneurs de Kerjégu, paroisse de Poullaouen, évêché de Cornouailles ; mentionnés aux réformations faites en ladite paroisse, en déclarés d'ancienne extraction, par arrêt du 28 février 1669 (Mss., t. 1); d'argent à un écureuil de pourpre, couronné d'or. - 2o Les seigneurs de la Villebougault, paroisse de Cesson,

1444 et 1556 (Anc. Réf.);

évêché de Saint-Brieuc;

-

mentionnés aux réformations et montres de

3o Les seigneurs de Meil

1441 à 1535, paroisse de Ploufragan, même évêché (Anc. Réf.); écartelé aux 1 et 4: d'argent, au lion morné de sable, couronné de gueules; aux 2 et 3: de gueules au croissant d'or. lerai, paroisse de Moisdon, évêché de Nantes; mation de 1446, faite en ladite paroisse. (Anc. Réf.)

mentionnés à la réfor

BODÉGAT.

Eudes de Bodégat se croisa, en 1248, avec Hamon le Denais, Geoffroy de l'Epine et Philippe de Juigné, comme l'atteste une charte de 1249, relative à leur passage de Limisso à Damiette. Cette famille tire son nom de la seigneurie du Bodégat, située en la paroisse de Mohon, évêché de Saint-Malo. On ne peut révoquer en doute son ancienneté. Dans le 3o partage de la succession d'Eudon III, comte de Porhoët, de l'an 1248, il est fait mention de monseignor Carou (ou Charles) de Bodégat, de la paroisse de Mohon, vassal de Raoul de Fougères (D. Mor., Pr., t. 1, col. 933). Le plus célèbre de ses descendants est celui qui assista au combat des Trente:

Grand fu la bataille dedens le pre herbu :

Carou de Bosdegas fu du martel confondu.

Il ne mourut pas de ses blessures, car nous le retrouvons avec plusieurs de ses compagnons dans une montre reçue à Dinan, le 1er juillet 1351 (D. Mor., Pr., t. 1, col. 1470). — Branche aînée fondue dans Tréal, d'où la seigneurie de Bodégat est passée aux Sévigné, par le mariage de Gillette de Tréal, avec Guy de Sévigné, vers 1500, puis aux du Plessis de Grénédan, dans le xvIIIe siècle.

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VIIe Croisade.

BODERU ou BOTDERU.

Parti de Bretagne avec les croisés bretons, en 1248, Hugues du Botderu se rendit en l'ile de Chypre; durant le mois d'avril de l'année suivante, il chargea Hervé de Nantes de lui procurer un navire qui le transportât à Damiette. (Charte de Nymocium.)

Origine de la maison du Botderu. Seigneurs de Kerjosse, de Kergantel, de Kerdrého, de Kerohuis, de Bruslé, de Lehenven, du Plessis-au-Rebours, de la Touche-Berthelot et de l'Éperon; — mentionnés aux réformations de 1448 et 1513 avec les nobles des paroisses de Plumelin et de Carnac, évêché de Vannes (Anc. Réf., t. 1). Les commissaires royaux, en 1669, après un sérieux examen de leurs titres, les ont déclarés d'ancienne noblesse et chevalerie (Mss. de la Biblioth. de Nantes, t. 1). Cette maison a contracté de belles alliances et produit des personnages distingués.

Alliances avec les Lopriac; de Meur; de Langle; de Kersulgar; de la Fresnaye; de Brignon, 1586; du Pluvié; le Forestier, en 1589; le Seneschal de Tréduday; de Guer de la Porte-Neuve; du Louët; de Coëtjunval, etc., etc. (Mss. ibid.)

Personnages remarquables. — I. Dans l'Eglise: Louis du Botderu, prieur de Saint-Guen, élu, en 1540, abbé de Notre-Dame-deLantenac, et maintenu par lettres enregistrées à la chancellerie (D. Tailland., Catal. hist. des évêq. et abbés de Bretag., cx). — II. Dans la magistrature: Jacques du Botderu, reçu conseiller au parlement de Bretagne, le 7 octobre 1589, et Paul du Bolderu, admis à la même charge, le 7 novembre 1621. (Liste de Nss. du Parl. de Bretag.) III. Dans le service militaire en 1513, le maréchal de Rieux donna commission à Pierre du Botderu, seigneur de Kerahais, de visiter les ports et havres des évêchés de Saint-Malo, de Dol et de Saint-Brieuc, pour voir si tous ces lieux étoient en état de défense (D. Tailland., liv. xvn, p. 241). — Jacques du Bolderu, capitaine de dragons au régiment de Rohan en 1714, incorporé dans celui de la Reine-dragons, en 1715, lieutenant-colonel en 1746, prit part aux siéges d'Er, du Quesnoy, de Landeau, de Fribourg; aux batailles de Palme, Guastalla, Notre-Dame-de-Loulme; Jean-Baptiste, son fils, capitaine garde-côtes au Port-Louis en 1740, lieutenant aux dragons de la reine en 1743, capitaine en 1753, à la bataille de Plaisance en 1746, et à toutes les campagnes de son régiment, en retraite en 1756, avec le titre de lieutenant-colonel et une pension de 400 liv. en considération de ses services (Alman. milit.; Etat de serv. des offic. de la Reinedrag; Arch. de la guerre).

Ordres de Chevalerie.

Chevaliers de Saint-Louis: I. Jac

ques du Botderu, nommé, 25 octobre 1737; II. Jean-Baptiste

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