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Cette maison, qui tire son nom de la seigneurie de Coatarel, est comprise au rang des nobles et gentilshommes de la paroisse de Ploubezre, dans le livre de réformation de l'évêché de Tréguier, du 20 octobre 1427 (Anc. réf.; arrêt de la chamb. des comp. de Bret., du 12 juillet 1669); elle reparait parmi les nobles de la même paroisse, en 1463 (Armor. géné., t. x, rég. 11). — A la réformation de 1669 et 1670, elle fut déclarée noble d'ancienne extraction, et maintenue dans le droit de porter des armoiries et écussons timbrés, par arrêts des 23 juillet 1669, 23 mai et 5 septembre 1670 (Arm. généal., ibid.; Mss. de Nantes, t. 1, fol. 570-571).

Les seigneurs de Coatarel se sont alliés aux maisons de Tonquedec, le Rouge, Gelyn, Poulart, Boisgelin, Halgoët, 1567; Jean de Penanker, 1595; Kersaliou, 1594; Trogoff, 1615, le Priset; Men de Kervenou; Auffray, 1645; Kerlech-du-Chastel, vers 1674; Kerdaniel, Bouvens, 1721, etc. (Mss. de Nantes, ibid.; Arm. généal., ibid).

Entre autres personnages remarquables de cette famille, nous citerons Yvon de Coatarel, qui comparut, en qualité d'archer en brigandine, à la montre générale des nobles tenant fiefs nobles, faite à Guingamp, le 8 janvier 1479 (Arrêt de la Chamb. des comp., ibid.; Armor. géné., ibid.); un autre seigneur de Coatarel se trouva au nombre des chevaliers et escuyers de l'évesché de Tréguier, qui prêtèrent serment au duc, en 1437 (D. Lobin., t. 11, col. 1051).

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VIIe croisade. Bertrand de Coëtlosquet est nommé avec Raoul de Coëtnempren dans une des procurations données à Hervé de Nantes, au mois d'avril 1249, acte en vertu duquel ses armes figurent au musée de Versailles, salles des croisades.

Chevalerie de Saint-Jean de Jésusalem. Jean de Coëtlosquet fut reçu chevalier de justice, en 1543, après avoir fait ses preuves de noblesse.

Origine de la maison de Coëtlosquet. — Elle a pour berceau la seigneurie de Coëtlosquet, située au diocèse de Léon, paroisse de Plounéhourmenez, et en tire son nom. On la trouve aux montres et

réformations de 1443 à 1534; celle de 1669 l'a déclarée noble d'ancienne extraction et de chevalerie, par arrêt du 26 juin (Mss. de Nantes, ., fol. 510-511). Dans le livre de la réformation de l'évêché de Léon, en 1443, les seigneurs de Coëtlosquet figurent au rang des nobles de toule ancienneté, ab antiquo (Chesnaye, v, p. 15). Leurs alliances, leurs emplois à la cour, leurs dignités dans l'Eglise, leurs services militaires leur ont valu un rang distingué dans l'histoire héraldique de la province de Bretagne.

Alliances avec les maisons de Penhoadic; Mesgouez, 1464; Thongoff, 1508; du Bois; de Brezal; Tréanna; Kersaingilly, 1589; Penfeunteniou; de Kersauson, 1597; Quélen; le Borgne; Simon, 1636; le Ségaler de Penvern, du Trévoux, 1685; la Noë, 1716; de Kergus (Mss. de la Bibl. de Nantes, ibid., Armor. génér. de France, ibid.) Emplois à la cour. Alain-Yves-Marie, reçu page du rof en sa grande écurie, le 18 juillet 1713 (Arm. génér., ibid.) ; — N. de Coëtlosquet, reçu page du roi en sa petite écurie, 1743 (Saint-Allais, t. v, p. 554); Jean-Gilles, précepteur des enfants de France (l'abbe du Tems, 11, p. 267); Jean-Baptiste-Gilles, baron de Coëtlosquet, gentilhomme d'honneur de monseig. le comte d'Artois, en 1772 (Dossier des généraux).

Dignités dans l'Église. Jean-Gilles, chancelier de l'église et de l'université de Bourges, évêque de Limoges en 1739, et plus tard, archevêque de Tours, dignité qu'il refusa, membre de l'Académie en 1761, abbé de Tournus et de Saint-Paul de Verdun; - N. de Coëtlosquet XLVIe abbé de Saint-Gildas-des-Bois, en 1763 (Gallia christ., t. XIV, col. 851).

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Leurs services militaires. Jean, à la montre de Huë de Kerautret, reçue à Paris le 20 novembre 1356 (D. Mor., Pr., t. 1, col. 1501); - Olivier, un des trente escuïers que messire Alain de Rohan conduisit à la guerre de Flandres, en 1383 (D. Lobin., t. 1, liv. 13, p. 447). Au xvin siècle, nous trouvons : 1o Jean-Baptiste-Gilles, "baron de Coëtlosquet, capitaine au royal-Piémont en 1771, capitaine commandant 1776, mestre de camp, commandant du régiment de Bretagne 1784, maréchal de camp 1793 (Regist. du rég. de Bret. de 1776 à 1793; - 2o le vicomte de Coëtlosquet, capitaine aux dragons de la reine, l'un des héros de la guerre de Sept ans: 30 Charles-Yves

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César-Cyr, comte de Coëtlosquet, général de brigade 1813, commandant le département de la Nièvre, 1814, aide-major de la garde royale 1815, maréchal de camp au corps d'état-major 1818, lieutenant-général 1821, commandant la 7e division militaire, même année, directeur gé→ néral du ministère de la guerre ; treize campagnes: blessé à Pulstusk, il se trouva au passage du Mincio, du Danube, à Essling, à la Moskowa. et à Leipsik, retiré le 10 mai 1831, avec une pension de 5,450 fr. États de services, dossier des pensions, no 31,424; Alman. roy. ). Ordres de chevalerie. — Guilaume de Coëtlosquet, chevalier de l'ordre du roi, en 1647 (Arm. génér. de France, regist. 1re partie, p. 148); Jean-Baptiste-Gilles de Coellosquet, chevalier de SaintLouis, en 1686; le vicomte de Coëtlosquet, en 1763; CharlesYves-César-Cyr, comte de Coëtlosquet, commandeur de l'ordre de SaintLouis, et successivement chevalier de la Légion-d'Honneur, officier, 1813, commandeur, puis grand-officier, 1826 (Alman. roy. de 1817 et 1830).

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Honneurs de la cour accordés; 1o à M. le comte de Coëllos-.' quet, le 4 décembre 1767; 2o à M. le baron de Coellosquet, en janvier 1774; 30 à Mme la baronne de Coëtlosquet, le 17 mars 1782 (Courcel., Dict. univ. de la nobl. de France, t. 1, p. 385).

Armes.

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De sable, semé de billettes d'argent, au lion morné de

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VII Croisade.

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COETNEMPREN.

Sur une des nombreuses procurations données à Hervé de Nantes, se lit le nom de Raoul de Coëtnempren. En vertu de cet acte, ses armes ont été admises au musée de Versailles, salle des eroisades. Il portait : d'argent à trois tours crénelées de gueules.

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Seigneurs

Origine de la maison de Coëtnempren, de Créc'hengar, Kerdournan, Leslouc'h, Kernilis, Kerdélégan, Kerleau, Keramel, Kergoulouarn, Kerouc'hant, du Mesgonez, Kerenez, Kersaint, etc., etc., mentionnés aux réformations de 1426, 1443, 1446, 1535, 1543, avec les nobles et gentilshommes des paroisses de Trefflaouenan, Plouénan, de Minihy, de Saint-Martin-de-Morlaix, de Plounevez,

évêché de Léon (Anc. réform., t. III); - déclarés nobles d'extraction, par arrêt du 12 juin 1669 (Mss. de la Bibl. de Nantes, t. 1). Ils ont emprunté ou donné leur nom à une terre seigneuriale, située en la paroisse de Trefflaouénan.

Alliances : avec les maisons de Penanec, Kerourfi, Croc'hmorvan, Kerliviry, Kerouartz, Lié, Kerjean, Kersaingilly, Crec'hengar, Pentrez, Kerlec'h, Keramel, Kerleau, Kergoulouarn, Penfeunteniou, Kermenguy, Guernizac, Kersauson, Le Cilleur, Marzein, Kernezne, Eustache de l'Escluze, Dalesso d'Eragny, Durfort, Halna, du Tremblay de Saint-Yvon, etc.

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Services de terre. Prégent de Coëtnempren figure, en qualité d'homme d'armes, avec un constilleur et un page, à la monstre des gens de guerre de l'ordonnance du duc tenue à Nantes par M. de Rieux, mareschal de Bretagne, le 9 juillet 1374 (D. Lob., I, 1342); Jacques, un des gens de la relenüe du mareschal, de 1414 à 1421, compagnon d'armes de Richard de Bretagne (ibid., 967-969); - Jean, homme d'armes de la compagnie de Lohéac, reveže à Chasteaubriand en 1464 (ibid., 1367); — Prégent, homme d'armes de monseigneur du Pont, en 1464 (D. Mor., ш, 125); - Guillaume, l'un des trente archers de Jean de Launay, en 1481 (ibid., 389), à la monstre et reveüe faite à Dinan le 2 jour sept. 1489 (ibid., 732). En 1594, Jacques signe la soumission des ligueurs de Léon à Henri IV (ibid., 1601); - Olivier, l'un des cinquante sallades en garnison aux ville et chasteau de Brest, 1595.

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Services de mer. Ces divers personnages appartiennent à toutes les branches : à la branche ainée, fondue dans Liscouët; à celles de Crec'hengar, dans le Floc'h; de Trépompé, dans du Parc; de Rouazle, dans Keraldanet. La branche de Kersaint seule a le droit de revendiquer la place distinguée que la maison de Coëtnempren occupe dans l'histoire maritime du XVIIIe siècle; Guy-François et ses trois fils, Armand-Guy-Simon, Joseph et Guy-Pierre, y ont inscrit leur nom; Guy-François, capitaine de vaisseau 1747, chef d'escadre 1756, tué dans la baie de Quiberon en 1759; - Armand-Guy-Simon, comte de Kersaint, capitaine de vaisseau 1779, chef de division 1781, gouver neur des îles Démérary, Essequibo et Borbice, qu'il avait enlevées aux Anglais 1782; membre de l'Assemblée législative et de la Convention.

Ne pouvant sauver le roi, il rompit avec la Révolution par une démission motivée qui le conduisit à l'échafaud; — Joseph, vicomte de Kersaint, lieutenant de vaisseau, sert dans l'Inde, puis en Europe, sous les ordres du bailli de Suffren, dans la guerre contre les Anglais; Guy-Pierre, successivement chevalier, baron, puis comte de Kersaint, capitaine de vaisseau 1786, émigré 1790, volontaire dans l'armée des Princes, préfet maritime d'Anvers 1812, contre-amiral à la première Restauration, préfet de la Meurthe 1815, admis à la retraite en 1816, mort en 1822; Armand-Guy-Charles, capitaine du génie, pendant les dernières années de l'Empire, puis maitre des requêtes, démissionnaire en 1830 (Alman. roy.; Hist. de la mar. franç., par le comte de LapeyrouseBon-Fils, t. ; Fastes de la Légion-d'Honneur, t. v, 5; Moniteur univ., passim), marié à Laure du Tremblay de Saint-Yon. De ce mariage Guy-Pierre-Léon de Coëtnempren, vicomte de Kersaint, né en 1827, marié en 1852 à Marie-Charlotte Ghislaine de Louvencourt; 20 Guy-Gabriel-Henri de Kersaint, ancien enseigne de vaisseau, chevalier de la Légion-d'Honneur, député du Puy-de-Dôme, décédé en 1860, a laissé de son mariage avec Claire de Baguaguet de Parmantier deux fils: 1o Raoul de Kersaint, né en 1857; 2. Jacques de Kersaint, né en 1859; -30 Hélène-Marie de Kersaint, mariée à Paul-Frédéric-Marie, marquis. de Robien.

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Ordres de chevalerie. Chevaliers de Saint-Louis: GuyFrançois, en 1742; Armand-Guy-Simon, en 1776; Joseph, avant 1778; Guy-Pierre, en 1786; Armand-Guy-Charles, en 1829.- Chevalier de la Légion d'Honneur: Guy-Pierre, le 5 février 1804; il devint commandant du même ordre, 18 août 1814, et de celui de Saint-Louis, vers la mème époque; Guy-Gabriel.

Titres. Ceux de baron, de comte et de vicomte; confirmation du titre de comte en 1829.

Représentants actuels. — Armand-Guy-Charles, comte de Kersaint, chevalier de Saint-Louis et de la Légion-d'Honneur, préfet de l'Orne, démissionnaire, après avoir été capitaine du génie et maitre des requêtes.

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