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COLLIN.

Simon Collin figure dans une charte datée de Limisso, au mois d'avril 1249 (Collect. Courtois). Issus, en juveignerie, de l'illustre maison d'Ingrande, les Collin sont de haute noblesse; ils prouvent une filiation suivie, depuis Julien Collin, chevalier, seigneur de la Briaye et de la Herbetière, vivant en 1370, et comptent entre autres personnages remarquables un capitaine de cent hommes d'armes, bon nombre de gentilshommes au service des ducs de Bretagne; deux présidents au Parlement de cette province, François Collin de la Biochaye, en 1716, et Louis-François, en 1746; Jean-Hyacinthe, abbé du Tronchet, vicaire général du diocèse de Dol (La Chesnaye, t. v, pp. 47-49; Liste génér. de Nss. du parl. de Bret., Rennes, 1754; Gall. christ., t. XIV, col. 1079; Lainé, Dict. vérid. des fam. nob. ). Ils ont pris leurs alliances dans les maisons de Saint-Didier, Rocas, Jamet, Hunaud de la Thébaudière, Gaurays, Huet de la Bellière, Picaud-du-Parc, Bouvet de Cramescul, la RocheMacé, Kergozou, la Monche, Charpentier, du Tertre de Montalais. Fondus, de nos jours, dans Hay des Nétumières et dans Poulpiquet du Halgoët.

Armes. D'azur à trois merlettes d'or.

COSQUER.

Le nom de Huon du Cosquer se lit sur une des procurations données à Hervé de Nantes, en 1249, pour le passage de Limisso à Damiette (Charte de Nymoc.); en vertu de ce titre, ses armes ont été admises au musée de Versailles, salles des croisades. Il portait: d'or à un sanglier effrayé de sable.-Seigneurs de Barach, de Rosambo, de Kerleffrec, de Goazruz, de Crec'hriou. Mentionnés aux réformations de 1427 et de 1543, avec les nobles de la paroisse de Plounevez-Moëdic, évêché de Tréguier (Anc. réf.). — Déclarés d'ancienne extraction et maintenus en la qualité de chevaliers, par arrêt du 13 juin 1670 (Mss. de la Bibl. de Nantes, t. 1). Fondus dans le Pelletier, en 1688, par le mariage de Geneviève du Cosquer, dame dudit lieu et de Rosambo, avec Louis le Pelletier, 1er président au parlement de Paris (La Chesnaye, t. xu, p. 251).

Croisade de 1249.

DU COUEDIC.

Henri du Couëdic, écuyer, se trouvait

au nombre des croisés bretons qui donnèrent procuration à Hervé de Nantes pour leur passage de Limisso à Damiette, au mois d'avril 1249, titre en vertu duquel ses armes ont été admises au musée de Versailles, no 209. Il portait: d'argent, à une branche de châtaignier à trois feuilles d'azur.

Maison d'ancienne

Origine de la maison du Couëdic. chevalerie, dit M. de Courcelles (Dict. univ. de la nobl. de France, t. m), qui réunit aux caractères de la plus haute antiquité l'avantage bien plus précieux de constater son origine et sa noblesse depuis le XIe siècle par une longue continuité de services militaires. » Trois titres originaux, dont copie certifiée fut remise à la famille par M. Delvincourt, généalogiste agréé, se rapportent aux années 1185, 1195 et 1225; pourtant la filiation suivie et établie sur titres authentiques ne commence qu'à Raoul, qui vivait vers 1370 1.» (Réf. de 1668 à 1671; Mss. de la Bibl. de Nantes, l. 1.)

Branches.

La première ou directe a pour auteur ce même Raoul, et s'éteint au troisième degré dans la personne de François du Couëdic, mort en 1499. Alors la branche cadette, dont Bertrand, deuxième fils de Raoul, est le premier anneau, devient branche aînée et se divise, vers le milieu du xvIII° siècle, en trois rameaux, formés par les trois fils d'Olivier-Robert, qui sont: Thomas-Louis, Charles-Louis et Olivier-Louis.

Alliances de la première branche avec les maisons le Floch, Quenechquillic, de Mur. De la deuxième avec celles de Kerloeguen, le Gallon, 1504; Keraoul, 1521; Kerileau; Hamon; Brenaffnech; Bottigneau; de Kerbiziou; Hemery; Poulain; le Bouf; Guégan; de Kerferriguen, de Cornouaille, 1558; Coetquelfen; du Chastel; Trividic; de Kervenozael; Guymarho, 1638; Eugenou de Trolong, 1698; Taillard; de Quélen, 1684; de Rosily; des Hayeux; Ausquer de Ker

Le nom de Kergoualer, devenu nom patronymique, est entré dans la maison du Couédic à la seconde génération.

TOME II.

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seau, 1731. Du premier rameau de la deuxième branche, avec les de la Pierre de la Forest, 1754; de Chanteloup; Sayve de la Croix-Chevrière. Du deuxième rameau de la même branche, avec les Jacquelot de la Motte, les Montholon, les Galdemar. Du troisieme rameau, avec les Carnavalet, le Lièvre (Mss. de la Bibl. de Nantes; Réf. de 1668 à 1671; Preuves au cabinet du St-Esprit).

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Services et commandements sur terre et sur mer. Eon figure à la montre du sire de Rieux pour le recouvrement de la personne du duc, 1419 (Mor., Pr., t. II, col. 434), et dans un compte du 21 mars 1421, comme ayant reçu de l'argent du trésorier pour un voyage à Ploërmel, au nom du souverain (Cabin. du St-Esprit). —Guillaume du Couëdic est porté dans le même compte, comme compagnon d'Eon en ce voyage (Cabin. du St-Esprit), et dans les comptes clos les 21 octobre 1421 et 1er février 1424, pour ses gages, en qualité d'homme d'armes (Cabin. du St-Esprit); on le trouve encore « parmi les gens destinez à accompagner Richard en France » (Mor., Pr., t. 11, col. 1107), et parmi ceux qui, en 1434, eurent estraines (Mor., ibid., col. 1262); en 1445, il reçoit du trésorier deux gobelets d'argent de deux marcs (Mor., ibid., col. 1396.) François sert en qualité d'archer à la montre générale faite à Kerhaes, les 8 et 9 janvier 1479, et en qualité d'archer en brigandine à celles faites à Kerhaeix et QuimperCorentin, les 4 et 5 sept. 1481 et 3 mai 1483 (Cabin. du St-Esprit). Bertrand, à la montre générale des gens d'armes de trait et autres gens de guerre, en qualité d'archer en brigandine, 1481 (ibid.). — JeanCorentin, capitaine au régiment d'infanterie de Martel (ibid.). — Thomas-Louis, conseiller du roi en ses conseils, grand-maitre enquêteur et général réformateur des eaux et forêts de France, en Bretagne, et grandveneur de ladite province (ibid.). - François-René, capitaine réformé dans le régiment royal de Picardie.

Charles-Louis-Chevalier, successivement enseigne des vaisseaux du roi, brigadier, enseigne des gardes de la marine à Brest, a immortalisé le nom du Couëdic par un combat mémorable qu'il soutint, avec la Surveillante, frégate française sous son commandement, le 6 octobre 1779, contre la frégate anglaise le Quebec, capitaine Farmer. A cinq heures, le Quebec sauta, et 189 Anglais périrent. Ce fait d'armes, si justement admiré, fit époque dans les annales de la marine. Charles-Louis, nommé

alors capitaine de vaisseau, mourut de ses blessures le 7 janvier. Louis XVI ordonna l'érection d'un monument funèbre, où les cendres du héros furent déposées; il assura une pension de 2,000 livres à sa veuve, reversibles à ses enfants, et à ceux-ci une autre de 500 livres pour chacun (Etrennes de la Marine, année 1780, Mém. du temps). Thomas, tué sur la frégate la Nymphe, dont il était officier. CharlesLouis du Couëdic, IIe du nom, vicomte du Conëdic, colonel de cuirassiers, gentilhomme de la chambre de Charles X.-Charles-Raoul du Couëdic, capitaine de frégate; Charles-Florian-Louis du Couëdic, lieutenant de vaisseau; Charles-Raoul-Napoléon-Tristan-Florian, vicomte du Couëdic, officier d'infanterie.

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Services législatifs. Thomas-Jean-Marie, bien qu'àgé au plusde 24 ans, obtint entrée, séance et voix délibérative aux Etats de Bretagne, 27 novembre 1786 (Preuves au cabin. du St-Esprit).Marie-Louis-Corentin, ancien membre de l'Assemblée législative, député au Corps législatif, membre du Conseil général du Finistère.

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Ordres de chevalerie. Thomas - Louis, chevalier de Saint-Louis; Charles-Louis, chevalier de Saint-Louis; - CharlesLouis, chevalier de Saint-Louis, officier de la Légion-d'Honneur et chevalier de Saint-Ferdinand d'Espagne; Corentin-Louis, officier de la Légion-d'Honneur; Charles-Raoul, chevalier de la Légion-d'Honneur et du Saint-Sépulcre; - Charles, chevalier de la Légion-d'Honneur. Honneurs de la cour. Thomas-Louis, comte du Couëdic, fit ses preuves de noblesse au cabinet des ordres du roi, au mois d'avril 1789, pour avoir l'honneur de monter dans les carrosses de Sa Majesté. Représentants actuels. Les trois rameaux de la deuxième branche sont représentés : le premier, par le comte Louis-Marie-Corentin, marié à Cécile-Isaure de Sayve de la Croix-Chevrière, dont : ArthurCorentin, Marie, Elisabeth et Hortense du Couëdic; - le deuxième, par les enfants du vicomte Charles-Raoul du Couëdic, marié à Napoléone-Marie-Hélène-Charlotte de Montholon-Sémonville, le 5 août 1837, dont: 10 Charles-Raoul-Napoléon-Tristan-Florian, vicomte du Couëdic, marié à Lauzanne, le 1er août 1865, avec Mlle Mathilde de Wesdehlen ; 20 Napoléone-Marie-Albine, mariée à Raymon de Pommerol; 3° Napoléon-Jérôme du Couëdic; par Charles-Florian-Louis du Couëdic, marié à Clémentine Galdemar, le 23 février 1843, dont quatre filles;

Gabrielle, Nathalie, Marie-Louise et Adèle;

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et par Marie-AdélaïdeJeanne du Couëdic; le troisième, par Thomas-François-Pierre du Couëdic, marié le 20 février 1820 à Jeanne-Ernestine Lelièvre, dont deux filles: Marie-Madeleine-Luzeïde-Virginie, mariée à M. du Champrenou, dont deux fils; et Ernesta, à M. de Maublanc, dont deux fils.

COURSON.

VII Croisade. Le nom de Robert de Courson se lit avec ceux d'Olivier de Guitté, Eudes le Déan et Pierre du Pélerin, écuyers, dans un acte par lequel ils chargent Hervé, marinier de Nantes, de leur procurer un navire pour le passage de Limisso à Damiette. En vertu de cet acte, daté du mois d'avril 1249, ses armes ont été admises au musée de Versailles. Il portait: d'or à trois chouettes de sable, becquées et membrées de gueules, posées 2 et 1.

Seigneurs de Liffiac,

Origine de la maison de Courson. Colomeur, Lissineuc, Kernescop, Kersalic, Kerlevenez, Grand-Pré, la Villehélio, etc., etc. Ils comparaissent à la réformation de 1423 avec les nobles et gentilshommes de la paroisse de Plélo, évêché de SaintBrieuc (Anc. réf., Mss. de la Bibl. de Nantes, t. 1). La chambre de réfor mation, par arrêt des 30 avril 1669, 31 mai et 29 juillet 1670, les a déclarés d'ancienne extraction (Mss. de la Bibl. de Nantes, t. 1). Les alliances de cette maison et les personnages remarquables qu'elle a produits lui assignent un rang distingué dans la noblesse bretonne.

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Alliances avec les maisons Henry, Perrien, Tanouarn, du PlessisBardoul, le Page, 1562; Kergorlay, 1612; Guillier, 1630; Taillard, Loz, Chrétien de la Villehélio, Boisgeslin, Gicquel, Jegou, Pinard, Gélin, le Gonidec, Cresolles, Ségur, Laurière, Comasque, Vassol, etc. Personnages remarquables. 1o Dans la branche établie en Angleterre Pierre-Robert de Courson, nommé cardinal par Innocent III, légat du Saint-Siége en France, 1213, disciple de Foulques de Neuilly, prédicateur éloquent de la sixième croisade (du Theil, Notice des Mss., t. vi). Gérard de Courson, écuyer du comte de Warwick, envoyé en France, avec les sires de Talbot, de Roz et messire Gilles de Clamecy,

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