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par le duc de Bedfort, pour la ratification du traité de Troyes, en 1427 (Lob., t. 1, liv. xvi, p. 572). 2o Dans la branche restée en France: Jean de Courson, au nombre des seigneurs de Goëllo, qui prêtent serment de fidélité au duc, en 1437 (Loq., II, 1053). — Yvon, une des lances du sire d'Avaugour (Mor. 1, 389). François-Auguste de Courson de la Villehélio, lieutenant de vaisseau, émigré à l'armée de Condé, a fait partie de l'expédition de Quiberon et a été fusillé à Auray après cette désastreuse affaire. Jean-Louis de Courson de la Villehélio, son frère puiné, officier de la Légion-d'Honneur, maître des requêtes au Conseil d'Etat et administrateur général des subsistances de la marine sous l'empire et sous la Restauration, mort en 1828 (Alman. royaux de la Restaur.) -François-Thérèse de Courson de la Villehélio, leur frère, lieutenant de vaisseau avant la Révolution, volontaire à l'armée de Condé, capitaine de vaisseau sous la Restauration, chevalier de Saint-Louis et officier de la Légion-d'Honneur, mort contre-amiral honoraire en 1855. Comtesse Marie-Françoise de Courson de la Villehélio, leur sœur, chanoinesse de Malte, dame d'honneur de la princesse de Conti, a suivi cette princesse en émigration; rentrée en France après la tourmente révolutionnaire, elle fut, au retour des Bourbons, dame d'honneur de la duchesse de Bourbon, et mourut en 1840. Hyacinthe-AlexisMarie, lieutenant de vaisseau; Alexandre-Jacques-François de Courson, baron de Kernescop et de la Villevalio, lieutenant du régiment de Lorraine-Infanterie en 1784, émigré en 1792, volontaire noble dans l'armée de Condé de 1792 à 1796, puis dans l'armée de Cadoudal en 1800, colonel du 5e régiment de la garde royale en 1815, maréchal de camp en 1819, mort en 1847; - Amand de Courson, capitaine au 50 léger, puis officier supérieur de la garde royale; - Marie-Louis-AmandAchille de Courson, commandant militaire des Tuileries en 1851, général de brigade en 1861, chef d'état-major général de l'armée de Paris en 1864; F.-René-Placide de Courson, colonel du 69 de ligne, à Rome; Toussaint-Félix de Courson de la Villeneuve, colonel du 2o voltigeurs de la garde à Solférino, général de brigade en 1863. (Ann. mil. 1865.) Ordres de chevalerie. — Saint-Louis, Légion-d'Honneur. Représentants actuels. Nombreux dans les diverses

branches.

CRÉNAN.

Eudes de Crénan figure dans l'une des procurations souscrites à Limisso pendant le mois d'avril de 1249 (Charte de Nymoc., coll. Courtois.) On trouve les Crénan à la réformation de 1535: 1o en la paroisse d'Andel, évêché de Saint-Brieuc, où ils possédaient la maison noble de Lourmel; 20 en celle d'Helliou, même évêché, où ils avaient le manoir noble de Bonabry (Anc. réf.). Fondus dans Nepveu, puis dans

Derrien.

Armes.

De gueules à six billettes d'argent 3, 2 et 1, au chef

aussi d'argent (G. Le Borgne, p. 67).

VII Croisade.

L'ESTOURBEILLON.

Jean L'Estourbeillon prit la croix en 1248. Il se rendit en Chypre avec saint Louis; nous en trouvons la preuve dans une procuration donnée au marinier Hervé, citoyen de Nantes, et datée de Limisso, au mois d'avril 1249. (Charte de Nymoc.)

Origine de la maison de L'Estourbeillon.

Seigneurs

du Brien, de la Planchette, de la Savinaye, de la Hunaudière, ils ont pour berceau la terre seigneuriale de L'Estourbeillonnaye1, en la paroisse d'Ercé, évêché de Rennes, terre qui leur a donné ou emprunté son nom. Ils figurent sur le rôle des réformations de 1427 et 1513, avec les gentilshommes des paroisses de Saint-Médard-sur-Ille et d'Acigné, situées dans le même diocèse. (Anc. réform.) Les commissaires royaux, par arrêt du 21 novembre 1668, les ont déclarés d'ancienne extraction (Mss. de la Bibl. de Nantes, t. II.); extraction bien ancienne en effet, car un titre, Cité par D. Lobineau (t. 11, col. 215) les fait remonter aux années qui

Terre située en la paroisse d'Ercé, évêché de Rennes, vendue en 1313 par Pierre Estourbeillon à Regnaud de Montbourcher (Induc, de mss. de Montbour, à la réform “' de 1668). En 1427 et 1455, le manoir de L'Estourbillonnaye appartenait aux Mont b。 urcher (Anc. réfor.); en 1513, à Jean de Rohan (ibid.), d'où elle passa aux Maure,

aux Rochechouart.

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précèdent la première croisade. Dans ce titre de 1093, Pierre L'Estourbeillon témoigne que les moines de Marmoutiers ont droit à une redevance sur la terre d'Acigné. Cette ancienneté, jointe à de belles alliances et aux services rendus aux souverains de la Bretagne, puis de la France, leur assigne une place distinguée dans les rangs de la noblesse bretonne. Alliances. Charles de L'Estourbeillon, marié à Françoise de la Beschière, en 1471; - Bonabes, à Jeanne de Pelineuc, en 1501; Jean, à Louise de Quatrebarbes, en 1545; Louis, à Catherine de Neuville, en 1575; - Joachim, à Françoise Haloret, en 1543; — An toine, à Suzanne Le Corcin; Jacques, à Anne de Carduel; - Bertrand, 1o à Catherine du Breil, 2° à Peronnelle Loyasel; - Pierre, 1 à Louise du Masle, en 1653, 2 à Jeanne Fournier de la Garenne, en 1665; Joseph, à Renée du Paz, en 1716; - Maurice-Joseph, à Marie-Françoise du Paz, sa cousine-germaine, en 1756; - JosephClaude, à Rado du Matz; - Jacques-Marie-Prosper, à Pauline Maillard du Bois-Saint-Lys; -Joseph-Louis-Amand, à Julie-Gabrielle-Zoé de Penfeunteniou (de Cheffontaines), en 1823; - Amand-Marie-Gabriel, marié le 11 novembre 1856 à demoiselle Marie-Caroline Pepin de Bellisle.

Leurs alliances du côté des femmes sont, avec les maisons Robinan de la Badorais; Guero de la Salle; Talensac; la Marnière; Montmorency de la Neuville, 1641; Saint-Aubin, 1650; Lantivy de Trédion; Constantin, marquis de Nettancourt. (Réform. de 1668. Mss. de la Bibl. de Nantes, t. II; Arch. de la fam.)

Services.

Pierre Estourbeillon est le premier de ce nom dont on ait connaissance; il est cité dans une charte de l'abbaye de Marmoutiers, et vivait en 1093. (D. Lob., Pr., col. 215.) Jean ratifie, à Rennes, le traité conclu en 1381 entre Charles VI et le duc Jean IV. (Lob., 11, 617);

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Perrot, l'un des trente-deux escuiers présents à la monstre de Jean de Hallay, reveüe le 3 décembre 1385 (D. Mor., II, col. 493), puis, l'un des neuf escuiers de Goyon de La Rivière, veus au Mans en 1392. (D. Mor., ibid., 598.); Jean L'Estourbillon est au nombre des gens d'armes que monseigneur le comte de Richemont a menez avec luy en cest son present voïage d'Angiers par devers le roy, en 1424 (Lob., ibid., 998); Pierre jure fidélité au duc en 1437, avec les chevaliers et escuiers du diocèse de Rennes (ibid., 1047), mentionné dans les comptes d'Olivier Baud, comme faisant partie des archers qui étaient à Vitré, en 1465

(ibid., 1368);

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Pierre, l'un des soixante-quinze archers, sous la charge de Bertrand du Parc, en 1480 (ibid., 1468); - Guillaume, qui suivit l'armée de Charles VIII en Italie. (Arch. de la fam.) — Dans les temps plus rapprochés de nous, nous trouvons: Joseph de L'Estourbeillon, major-général de la côte de Montoir (Arch. de la fam.), vers 1716; Pierre-François, lieutenant au régiment de Lyonnois, mort à Antibes, en 1748 (ibid.); - N. de L'Estourbeillon, qui siéga dans l'ordre de la noblesse aux États de 1746 (ibid.); - René, né à Donges, lieutenant en 1755, capitaine en 1762, réformé en 1763 (à la paix), replacé en 1769, retiré en 1779 avec une pension de 1,000 livres (Registre-colonel-généralinfanterie); - Joseph-Claude, marquis de L'Estourbeillon, page de Louis XV, capitaine au régiment du Roi-Cavalerie, décoré de la croix de Saint-Louis (Arch. de la fam.); Joseph-Louis-Amand, comte de L'Estourbeillon, né à Jersey, le 16 mars 1794, entré au service dans le 3e régiment de la garde d'honneur, capitaine provisoire 10 mars 1814, chef du 2o bataillon de la 4 légion de l'armée royale du Morbihan, le 20 mai 1815, bataillon qu'il avait formé en grande partie à force de courage et de dévouement; aussi le lieutenant-général Desol de Grisolles lui adressa-t-il de la part du roi une lettre des plus flatteuses. (Arch. de la fam.)

Ordre de chevalerie, -René-Joseph-Claude et Joseph-LouisAmand, dont nous venons de parler, ont été nommés chevaliers de l'ordre royale et militaire de Saint-Louis, le premier, 26 janvier 1773, le second, 10 juillet 1796, et le troisième, 23 mai 1825.

Représentants actuels. -1° Amand-Marie-Gabriel, marquis de L'Estourbeillon, marié à demoiselle Marie-Caroline Pepin de Bellisle, le 11 novembre 1856, dont Regis-Marie-Joseph de L'Estourbeillon, et Marie-Caroline-Chantal de L'Estourbeillon; -20 Anne-Marie-Gabrielle de L'Estourbeillon, mariée, le 9 septembre 1856, à M. Constantin, marquis de Nettancourt, d'où Georges, Henri et François de Nettancourt.

Armes.

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D'argent au griffon de sable, armé et lampassé de gueules. (Réform. de 1668.)

Devise: Crains Le Tourbillon.

EUZENOU DE KERSALAUN.

VIIe Croisade.

Au nombre des procurations données au patron du navire la Pénitence par les croisés bretons, il en est une sur laquelle on lit le nom de Payen Euzenou, avec ceux de trois autres écuyers, ses compatriotes. Ce titre, daté de Limisso, au mois d'avril 1249, a fait admettre ses armes au musée de Versailles. Il portait : écartelé aux 1 et 4 d'azur, 2 et 3 d'argent, à une feuille de houx de sinople posée en pal. Origine de la maison Euzenou. Seigneurs du Quellennec, du Cosquer, des Landelles, de Kervégant, de Rustéphan, de la Neuville; mentionnés à la réformation de 1445 avec les nobles et gentilshommes de la paroisse de Plusquellec, évêché de Cornouailles (Anc. réform.), déclarés d'ancienne extraction par les commissaires royaux de 1669, arrêt du 14 août. (Mss. de la Bibl. de Nantes, t. 11, fol. 822-823.) Haute et ancienne noblesse, toujours soutenue avec autant d'honneur que de distinction, soit par leurs alliances, soit par leurs services. (Lettres d'érection en marquis. des terres de Trevalot et Kercégant, 1772.)

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Leurs alliances avec les maisons de Kermenou; de Keroignant; de Quélenec; de Coetgoureden en 1545; Kersaudy; Kerlazret; du Cosquer, 1625; de Kerampuil; Guégant, 1680; Kerviliau, de la Pierre de Talhouet; Ranconnet de Noyan, marié à Deydic de Riberac en 1744, en eut deux filles, dont l'une fut mariée au marquis Vincent de Kersalaun, et l'autre au marquis Beaupoil de Saint-Aulaire.

I. Dans la magistrature: Plusieurs des membres de cette maison furent conseillers au Parlement de Bretagne; Jean-François Euzenou de Kersalaün, reçu conseiller au Parlement de Bretagne, le 23 novembre 1739; - Jean-Vincent Euzenou de Kersalaün, fils du précédent, admis le 14 août 1775; Jean-Vincent, marquis de Kersalaün, partagea la captivité de La Chalotais son parent. (Liste génér. de Nss. du Parl. de Bretag.)

II. Dans la carrière des armes : Divers membres de cette famille ont comparu aux monstres du xv et du xvie siècles, entre autres, Perret Euzenou, l'un des escuiers présents à celle de Jean du Hallay, reveue, le 3 septembre 1385 (Mor., t. II, col. 493). De nos jours, Aug.-Louis,

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