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marquis de Kersalaün, chevalier de Saint-Louis et officier de la Légiond'Honneur, fut colonel d'infanterie, et Marie-Jean-Hippolyte Euzenou, marquis de Kersalaün, commandeur de la Légion-d'Honneur, est général de brigade de cavalerie (1861).

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Ordres de Chevalerie. Ange-Louis Euzenou, marquis de Kersalaün, chevalier de Saint-Louis et officier de la Légion-d'Honneur; -Marie-Jean-Hippolyte Euzenou, marquis de Kersalaün, commandeur de la Légion d'Honneur.

Titres.

Ceux de vicomte et de marquis; car la vicomté de Trevalot et la châtellenie de Kervégant furent érigées en marquisat, en 1775, sous le nom d'Euzenou, par lettres données à Fontainebleau, au mois d'octobre de ladite année. Ange-Louis Euzenou, marquis de Kersalaün, l'aîné de la famille, étant décédé sans enfants måles, transmit le titre de marquis à son neveu, Marie-Jean-Hippolyte Euzenou, aujourd'hui général de brigade de cavalerie.

FERRON DE LA FERRONAYS.

VIIe Croisade.

Une des procurations données à Hervé de Nantes, en avril 1249, pour le passage de Limisso à Damiette, porte le nom de Payen Ferron à côté de celui d'Olivier de Rougé. C'est en vertu de ce titre que son écusson figure au musée de Versailles.

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Chevalerie du Temple. Guillaume Ferron est nommé comme frère du Temple, Willelmus Ferron Frater Templi, dans une charte de Conan III, de l'an 1160. (D. Mor., Pr., t. 1, col. 638.) Origine des Ferron de la Ferronays. . Famille » noble et ancienne de Bretagne, dit La Chesnaye des Bois (t. vi), qui a » donné son nom à la terre de la Ferronays. L'histoire de Bretagne en » fait mention dès l'an 1118. » Elle a été déclarée d'ancienne extraction et de noblesse de chevalerie, par arrêt du 4 avril 1670, rendu en la chambre de réformation. (Mss. de la Bibl. de Nant., t. II, fol. 131.)

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Branches. Les Ferron ont formé diverses branches. Les deux plus importantes sont celles de la Ferronnaye et du Quengo; toutes les recherches que nous avons faites sur l'époque de leur séparation nous portent à croire qu'elle a eu lieu dans la première moitié du xiva siècle.

Alliances. ·I. Des seign. de la Ferronnaye, par les hommes : avec les maisons Bodin, vers 1400; Le Porc de la Chesnaye, 1436;

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- du Breil-Chalonge; Troussier de la Gabetière, 1516; -Glé de la Costardays, 1546; d'Yvignac, 1596;

1624; Vouldy, 1661; Constantin, 1697;

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Sourches de Montsoreau; de la Grange, 1828;

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Coëtquen;

de Gouyon,

du Bouchet de

Gibert, 1841; aux

et par les femmes: aux Jaillard de la Maronnière; aux la Panouse; Dreux-Brézé, etc. II. De la branche du Quengo, par les hommes: avec

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Carman, 1728; Lesquen; Trémigon; du Bouëxic; Fournier de la Chastaigneraie, 1755; - Kerroignant; Hay des Nétumières;

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et par les femmes avec les Mars-de-Sainte-Agathe;

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- la Forest, 1584; Lambilly, 1818; le Forestier de Vendœuvre; Hersart du Buron, etc.

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Dignités dans l'Église. -Guillaume Ferron, nommé évêque de Saint-Pol-de-Léon, le 20 mars 1439, mort en 1472 (D. Taill., Catal. des évêq. et abbés de Bret., p. LXI) ; · Jules-Basile Ferron de la Ferronnaye, nommé évêque de Saint-Brieuc, le 24 décembre 1769, transféré à Bayonne en 1775, puis à Lisieux 1783, mort en 1799. (Gall. Christ.. t. XIV.)

Services dans la haute magistrature. Conseillers au Parlement de Bretagne : Joseph-Placide, reçu le 19 août 1692; Jean-Baptiste-Célestin Ferron du Quengo, 13 octobre 1724, et JulienFrançois-Placide Ferron du Quengo, 6 août 1755. (Liste gén. de Nss. du Parl. de Bret.; Ren., 1754.)

Services et commandements militaires. Vouée de toute ancienneté à la carrière des armes, la maison qui nous occupe, a donné des chevaliers et écuyers bannerets, au service des ducs de Bretagne et des rois de France. Jacques Ferron assiste à la monstre de messire Jean de Beaumanoir, reçeüe à Dinan XVII janvier 1356. (D. Lob., Pr., col. 495); - Olivier, à la reveüe de M. Huitace de Mauny, 1371 (ibid., col. 574); - Guillaume, capitaine d'hommes d'armes, donne la quittance suivante: Sachent tuit que je Guillaume Feron, escuier de Bretaigne, confesse avoir reçeu de Jehan Le Mercier, tresorier des guerres du roy DCLXXI. L. en prest pour le payement de VI semaines de

gaiges de XXX hommes d'armes de ma compagnie à moy ordonnez par le roy pour la garde et deffense de la ville de Pons en Poitou (D. Lob., ibid., col. 575); — autre quittance de Jehan Ferron, également capitaine d'hommes d'armes : Sachent tuit que je Jehan le Ferron escuier, confesse avoir reçeu de sire Jaques Renart, tresorier des guerres CLI. liv. sur les gaiges de moy et IX autres escuiers de ma chambre ès presentes guerres ès parties de Xaintonge et d'Angoulesme, XXVII avril MCCCLXXV (ibid., col. 576); Bertrand se distingue au siége de Pouancé en 1379; Jean, Olivier et Geoffroy, membres de l'association des nobles de Bretagne, pour soutenir le parti de leur souverain (Touss. de Saint-Luc, Mém., 2 p. 72); - Robert de Guitté et Geoffroy Ferron, partisans du sire de Clisson, surprennent la ville de Saint-Malo, l'an 1387, et la livrent au roy de France (du Paz, p. 72); - Geoffroy jure sur les Saints Évangiles feauté au duc Jean, le 20 octobre 1379 (ibid., col. 604).

Jehan et Guillaume Ferron ratifient le traité de Guérande, à Dinan, le 2 avril 1617 ( ibid., 617); - Jacques IIIe du nom,

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comman

dant, pour le roi, de la citadelle de la Fère et du château de Vincennes (Mss. de la Bibl. de Nantes, ibid.); - Pierre-Jacques, comte de la Ferronnaye, brigadier des armées du roi, mestre de camp d'un régiment de son nom (La Chesnaye, t. vi); viennent ensuite six maréchaux de camp 10 Pierre-Jacques-Louis-Auguste, comte de la Ferronnaye, mestre de camp d'un régiment de dragons de son nom 1749, brigadier 1761, maréchal de camp 1762; -2o Pierre-Jacques-François-Louis-Auguste, vicomte de la Ferronnaye, frère puîné du précédent, brigadier de cavalerie 1780, maréchal de camp 1784;-30 Étienne-Louis, marquis de la Ferronnaye, brigadier des armées du roi 1768, maréchal de camp, 1780; -40 Paul Ferron, chevalier de la Ferronnaye, brigadier de dragons 1784, maréchal de camp 1788; 5° Pierre-Jacques-François-Joseph-Auguste, marquis de la Ferronnaye, émigré en 1791, nommé maréchal de camp le 23 août 1814, admis à la retraite après vingt-cinq ans de service; 60 Pierre-Louis- Auguste, comte de la Ferronnaye, émigré en 1791, et premier gentilhomme de la chambre de S. A. R. Mgr le duc de Berry, maréchal de France, 4 juin 1814 (La Chesnaye, ibid.; Chron. milit., t. vII; États milit.; Dict. des génér. franç., t. vi, etc.

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Outre ces six maréchaux de camp, qui tous ont brillé par leur courage et leurs talents militaires, nous devons mentionner : Gabriel-Amédée,

lieutenant-colonel de cavalerie, en 1770;

Étienne-Louis, colonel d'infanterie, brigadier des armées; - Paul, capitaine au régiment de Rohan-Chabot, dragons, puis commandant de la légion royale; - Auguste, capitaine de vaisseau; Toussaint-Placide, comte du Quengo, officier de l'armée de Condé.

Services parlementaires et législatifs. Pierre-Louis Auguste, comte de la Ferronnaye, dont nous venons de parler, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire près la cour de Danemark 1817, envoyé extraordinaire près la cour de Russie 1819, assista au congrès de Troppau 1820, puis à celui de Laybach 1821, ambassadeur en Russie 1821, ministre des affaires étrangères en 1838, ambassadeur à Rome en 1830, et démissionnaire de toutes ses charges, en juillet 1830.

Pairie. Pierre-Louis-Auguste Ferron, comte de la Ferronnays, créé pair de France, le 17 août 1815. (Courcelles, Notices des pairs de France, t. vII.)

Ordres de Chevalerie. Gilles, chevalier de l'ordre du roi, 1573 (Du Paz, Hist. généal. des seign. du Breil-de-Rais, p. 780); Auguste, capitaine de vaisseau, chevalier de Saint-Louis; ToussaintPlacide, officier de l'armée de Condé, chevalier du même ordre; - PierreLouis-Auguste, comte de la Ferronnays, officier de la Légion-d'Honneur 3 mai 1821, chevalier de l'ordre de Saint-Louis 7 juin de la même année, grand'croix de l'ordre de Saint-Ferdinand et du Mérite des DeuxSiciles en décembre 1821, grand-officier de la Légion-d'Honneur 19 février 1823. Au mois de décembre suivant, le comte de la Ferronnays reçut de l'empereur de Russie les insignes de l'ordre de Saint-Alexandre Newski; il fut compris dans la promotion des ordres du roi, 30 mai 1825; honoré par le roi de Wurtemberg du grand cordon de l'ordre de la Couronne, au mois de juin de la même année.

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Représentants actuels. I. De la branche de la Ferronnays: 1o Charles Ferron, comte et marquis de la Ferronnays, marié à Mlle de la Grange, dont un fils, capitaine au 1er chasseur d'Afrique, et une fille mariée au comte de Brézé; 2o Ferdinand-MarieAdolphe, comte de la Ferronnays, marié à Mlle Marie Gibert, dont un fils de vingt-deux ans ; 3° Pauline, mariée à Auguste Craven, esquire; 40 Albertine-Alexandrine, mariée au vicomte de la Panouse.

II.

De la branche du Quengo: Ange-Jean-Baptiste, comte de Ferron, chef

actuel de sa branche, marié à dame Charlotte de Koignant de Trézel, dont Arthur de Ferron, chef d'escadron, Georges de Ferron et Clotildede Ferron, mariée au comte de Vendeuvre.

Armes.

D'azur à six billettes d'argent, 3. 2. et 1, au chef de gueules chargé de trois annelets d'or; supports deux léopards; cimier : un dextrochère tenant une épée antique.

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DE FORGES.

Robert, croisé en 1249 (Charte de Nymoc., coll. Courtois). Trois familles de ce nom : 1o Les seigneurs dudit lieu, paroisse de même nom, évêché de Rennes, présents à la réformation de 1482, paroisse de Châteaugiron, même évêché, une fasce d'hermines, accompagnée de trois quintefeuilles; - 2o les seigneurs du Loray, paroisse de Fougeray, évêché de Nantes, comparus à la réformation de 1450, avec les gentilshommes de ladite paroisse, d'or à deux fasces de gueules, (Anc. réf.) — 3o Les seigneurs de la Bouère, de Tréguhère, de Kerglas, etc., à la réformation de 1443, paroisses de Carentoir et de Saint-Seglin, etc., évêchés de Vannes et de Saint-Malo : déclarés nobles d'ancienne extraction, par arrêt du 29 novembre 1668 (Mss. de Nantes, t. 11, fol. 878); — alliés aux maisons de la Bouère; la Fouays; Costard; Martin; Sorel; Le Teneur de la Gaudinays, 1590; Rogon, 1630, etc. (Mss., ibid.); de gueules à l'agneau pascal d'argent.

Gautron (Voir plus loin Robien.)

GIFFART.

Un poème anglo-saxon sur la bataille de Mansourah (Mss. du musée brit.), mentionne Alexandre Giffart parmi les héros de cette grande journée (Voir l'Ouest aux crois., t. 1, p. 271); Robert Giffart s'y trouvait aussi, d'après une lettre datée de Limisso, au mois d'avril 1249.

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