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40 La branche du Buron, formée en 1809 par le mariage de CharlesJacques-Toussaint, troisième fils de Toussaint-Jean Hersart, seigneur de la Villemarqué, avec Henriette-Françoise-Marie du Breil, dame du Buron, s'est alliée aux maisons du Breil 1809, de Mélient 1841, de Ferron du Quengo 1846, de Lostanges 1849, de Mélient 1852. Cette branche est représentée aujourd'hui : 1o par Charles-Henri, né en 1814, marié en 1846 à Charlotte-Marie de Ferron de Quengo; 20 par LouisToussaint-Marie, né en 1817, marié en 1852 à Marie de Mélient; 3° par Armand-Marie, né en 1819, marié en 1849 à Cécile-Caroline-Marie de Lostanges; 4o par Eugénie-Louise-Marie, née en 1822, mariée en 1841 a Ludovic de Mélient.

Armes. D'or à la herse de sable.

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Jean du Houssay souscrit une charte pour son passage à Damiette, en 1249 (Coll. Courtois); - seigneurs dudit lieu, paroisse de Trans;mentionnés à la réformation de 1443 avec les nobles de la paroisse de Moisdon, évêché de Nantes (Anc. rés.); alliés aux maisons de la Plesse, Boisreul d'Appelvoisin, Rouxel, Sorel, etc.; déclarés d'ancienne extraction par arrêt du 12 mars 1671 : d'argent à trois porcs-épics de sable (Réform. de 1671; Mss. de la Bibl. de Nant., t. 11, fol. 12561237.)

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HỌUX (DU).

Alain du Houx est mentionné parmi les Bretons qui donnèrent procuration à Hervé de Nantes pour leur passage à Damiette (Charte de Nymoc., coll. Courtois).

Par son nom patronymique qui n'est que la traduction française du mot breton Quélen, cette ancienne maison, aujourd'hui éteinte, semble se rattacher directement à l'illustre lignée des sires de Quélen du Broutay, originaires de la haute Bretagne, près Josselin, devenus comtes, puis ducs de la Vauguyon et pairs de France. Elle en est une branche depuis longtemps séparée. La proximité des diverses seigneuries primi

tives de ces deux familles, l'identité de leur nom, la presque identité de leurs armes (d'argent à trois feuilles de houx de sinople, pour les Quélen du Broutay, d'argent à six feuilles de houx de sinople pour les du Houx) laissent peu de doutes à cet égard. Les du Houx se sont alliés aux maisons Levesque, avant 1420; du Boschet, av. 1473; Mauléon, av. 1512; Godard; la Haye, av. 1516; Chamballan, av. 1526; Musillac; Téhillac, av. 1535; du Pé, av. 1519; Chausson, av. 1521; Lambilly, av. 1540; de Guigny, av. 1544; du Boisgueheneuc, av. 1534. Guill. du Houx, l'un des seigneurs qui signèrent le traité pour le changement du bail en rachat (D. Mor., t. I, p. 1057); Jean, occupé au service du roi en 1461 (Regis. de la chancel.). puis lieutenant du sire de la Hunaudaye, capitaine de Fougères, en 1472 (id.); Pierre, homme d'armes, compris dans diverses montres de 1472 et années suivantes.

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Fou, qui s'y frotte.

JAMES,

Le nom de Robert James se trouve sur un des actes souscrits à Limisso pendant le mois d'avril de l'année 1249. Deux familles de ce nom: 1o les James, seigneurs de la Ville-Carré, de Gardisseul, paroisses de Plestan et de Bréhant-Montcontour, évèché de Saint-Brieuc, qui assistent aux réformations de 1423 et 1475 avec les gentilshommes desdites paroisses (Anc. Réform.) - 2o Les James, seign. du Clos, de la Villemecn, paroisses de Carfantain, Baguer-Morvan, évêché de Dol, mentionnés à la réformation faite ès dites paroisses en 1513 (Anc. Réform.) La première de ces deux familles a produit un grand precost de nosseigneurs les maréchaux de France en cette province (G. Le Borg., p. 115) et porte d'argent à sept macles d'azur 3. 3. et 1. (id., ibid.). La deuxième a produit Thomas, archidiacre de Penthièvre, évêque de Laon en 1478, puis de Saint-Pol-de-Léon, 1478-1482 (D. Taill., t. 11); un autre Thomas figure à la montre de Jean, sire de Beaumanoir, faite le 1er février 1369 (D. Mor., Pr., t. 1, col. 1637). Elle portait d'or au chef d'azur, chargé d'une rose d'or. (G. Le Borg., ibid.)

JARNOUEN 1.

Jean Jarnoüen accompagna le roi saint Louis à son premier voyage d'outre-mer. Nous en trouvons la preuve dans une procuration donnée à Hervé de Nantes, durant le mois d'avril de l'année 1249, pour le nolis d'un navire qui lui était nécessaire pour se rendre de l'ile de Chypre à Damiette (Charte de Nimoc., coll. Courtois).

Origine de la maison Jarnoüen. Suivant une vieille tradition, elle serait d'origine irlandaise et aurait fait partie d'une émigration de Bretons insulaires, qui vint s'établir, de 360 à la fin du vi siècle, aux environs de Châteauneuf et près de la Rance. L'archéologie donne, comme monuments commémoratifs de leur séjour en ce pays, les noms mêmes des bourgs ou villages de Baguer-Morwan, qui signifie troupe d'hommes de mer (Baguer ou Bagar, troupe, mor, mer et wan hommes); de Miniac-Morwan, Baguer-Pican (Ogée, t. 1, p. 64, Note de M. de Blois; Ducrest de Villeneuve, Album breton). Les armes que porte la famille Jarnoüen, trois hameçons de gueules, sont une preuve de plus en faveur de son origine insulaire; armes parlantes. Elles signifient pêcheurs, hommes de mer, hommes venus d'outre-Manche.

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Sa noblesse est constatée par les réform. des xve et XVI siècles, évêché de Saint-Malo. En 1447, paroisse de Guenroc, l'hôtel du Beau-Rocher à Renaud de Jarnouen (Mss. de la Bibl. de Nantes, fol. 27). En 1459, paroisse de Plourec: nobles, les fils de feu Geffroy Jarnouant à la VilleLambert (ibid., fol. 51). En 1513, paroisse de Guenroc, demoiselle Jeanne Jarnouan a la métairie noble de la Jaguais, et écuyer Bertrand Jarnouan a le lieu et métairie noble de Rochemel (ibid., fol. 27). Le troisième livre des réformations de l'évêché de Saint-Malo (Mss. ayant appartenu à M. Charles Cunat, publié par M. Henri des Salles, Paris, France, 1864, in-8°), est plus explicite. Nous y lisons (p. 179): Nob. Damle Jeane Jarnouen et la met. nob. de la Jegnaye et la met. nob.

Jarn-Wan et Jarn-Wen. Le double w conservé dans Jarn-Walt (Cartul. de Redon) et Jarnwaltus changé 1 en v dans Jarnovan et Jarnoven (Ogée), 2° en u dans Jarnuarcus (Gall. Christ., D. Morice), 3° en ou, Jarnouen (Anc. Reform.) L'orthographe suivie par la famille rend le double w par ou avec un tréma sur l'u.

de Beau-Rochier, et celle de la Gilbert, rot. Noble escuier Bertrand Jarnouan a la mel. nob. de Rochemel et en porte la seigneurie. En la même année, paroisse d'Yvignac, Bertrand Jarnouan, ecuyer, sieur de Caner, demeurant audit lieu, tient noblement, outre ledit licu, les metairies de la Chapelle-du-Garrouet et de la Barre (Mss. de la Bibl., fol. 75).

Ses personnages distingués. — Nous trouvons entre autres: un Jarnoüen, Jarnwalt, nommé évêque d'Alet1, en 835 (Gall. Christ., t. XIV, col. 997), exerçant les fonctions épiscopales en Guillac et en Guer (Cartul. de Red., Manuscrit, fol. 93; Annu. hist. et archéol. de Bret., par M. de la Borderie, ann. 1862). Il figure comme évêque d'Alet dans une charte du 11 novembre 835, par laquelle Jarnithim donne aux moines de Redon Ranrid Wallon (D. Mor., Pr., col. 265); il reparait l'année suivante, toujours avec le titre d'évêque d'Alet, en un titre qui contient la donation de la terre de Ran-Helmunoc au même monastère par Rethwobre (id. ibid., col. 271); Guillaume Jarnoüen, sénéchal de Rennes, d'après un manuscrit communiqué à M. Delabigne-Villeneuve (Liste des Sénéch., vol. 1, p. 459); Jean Jarnoüen, écuyer, ratifie à Dinan, le traité de Guérande, 25 avril 1381, avec Briend de Châteaubriant, Rolland de Trémereuc, etc., etc. (D. Lob., Pr., col. 617). Guillaume et Olivier Jarnoüen comparaissent à la montre d'Olivier de Mauny, qui eut lieu le 12 octobre 1386, à Lille, rendez-vous des troupes destinées à opérer une descente en Angleterre. L'entreprise échoua, moins par le mauvais vouloir de Jean IV, que par les retards du duc de Berry (D. Lob., t. 1, liv. 18, p. 452, et t. 1, col. 659; Froissart, t. x, p. 160; Chron. de Saint-Denis, liv. vi), et, selon l'Album breton, par la faute du duc de Bretagne qui refusa d'y prendre part. Dans la magistrature nous trouvons Guy Jarnoüen, seign. de Villartay, procureur-général au parlement de Bretagne, et són fils, Robert Jarnoŭen de Villartay, investi après lui des mêmes fonctions.

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Ses alliances. Jeanne Jarnoüen épousa, vers 1400, Jean de de Beaumanoir, seign. de Kermorand, mort en 1439 et enterré aux Jacobins de Dinan; elle en eut Olive de Beaumanoir, mariée, vers 1425, à Charles de Gouyon, seign. de la Bouettardaye, qui était fils de Louis de

Nom primitif de Saint-Malo.

Gouyon (Ansel., t. v, p. 421);

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Guy Jarnoüen, seign. de Villartay, marié à Gillette le Meslif, en 1620; Robert, son fils, à Perrine le Clerc de Callouel, morte veuve à Roz-sur-Couesnon, le 15 janvier 1695; de ce mariage est issu Jean Jarnoüen de Villartay, qui vint, en 1683, s'établir procureur à Vitré sa descendance nombreuse s'y est perpétuée jusqu'à nos jours.

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VIIe Croisade.

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KERGARIOU.

Procuration donnée à Hervé de Nantes, en 1249, par Guillaume de Kergariou et deux autres chevaliers, pour le nolis d'un bâtiment destiné à les transporter de l'ile de Chypre à Damiette. Ce titre, scellé du sceau de Guillaume de Kergariou, en cire verte, est dans les archives de M. le comte de Kergariou, à son château de la Grandville. On lit sur la légende du sceau: S. WILL. Le nom et les armes de Guillaume de Kergariou figurent au musée de Versailles, salles des Croisades, 2e salle Carrée. Il portait d'argent fretté de gueules de six pièces, au franc canton de pourpre. Les armes d'aujourd'hui sont: d'argent fretté de gueules de six pièces au franc canton de pourpre, chargé d'une tour crénelée d'argent. Sur le sceau des croisades, le franc canton ne porte pas trace de la tour, dont il est chargé dans l'écusson actuel; ce qui confirme la tradition que cette tour fut une pièce d'honneur ajoutée, au XIIe siècle, après la croisade. Devise: Là ou ailleurs Kergariou.

Origine de la maison de Kergariou.

Cette maison,

qui a donné son nom à une terre seigneuriale de haute, basse et moyenne justice, en l'évêché de Tréguier, paroisse de Ploujean, est de très-haute extraction. Les commissaires de la grande réformation l'ont déclarée telle et maintenue dans le droit de porter le titre de chevalier, par arrêt du 21 mars 1669 (Mss. de la Bibl. de Nantes, t. 11, fol. 1332). Elle justifie en outre de son ancienneté de noblesse et de chevalerie par d'autres preuves authentiques, parmi lesquelles nous citerons: 1° la charte d'Eudon de 1057, publiée, il y a quelques années, d'après une copie collationnée et signée Chérin; 2o une charte de Philippe, évêque de Rennes, contenant un don fait à l'église de Rennes dans le x119 siècle par Alain de Kergariou, etc., etc. Ses alliances, ses services et commandements

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