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(Lobin., liv. xm, 463), place qu'il se vit bientôt forcé de rendre au connétable Olivier de Clisson (ibid., p. 468), en 1374; - Guillaume de Kermarec, envoyé par Jean IV, en 1388, à Châteaulin, Rostrenen et Josselin, pour demander à leurs défenseurs de les rendre au duc de Bretagne (ibid., p. 469); Tugal de Kermarec comparait à la montre d'Olivier de Meel, qui cut lieu à Montoire, le 1er septembre 1421 (Lobin., II, col. 980), pour l'armée de Richard de Bretagne, destinée au service du Dauphin; Jean de Kermarec, l'un des xc archers de Jean de

- Launay, en 1481 (Lobin., ibid., col. 1468), etc., etc.

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A la magistrature: Claude-Joseph de Kermarec de Traurout, reçu conseiller au Parlement de Bretagne, le 30 juin 1741; FrançoisClaude de Kermarec, fils de Claude-Joseph, reçu le 4 février 1771 (Liste génér. de Nss. du parl. de Bretagne); N. de Kermarec, président de la cour royale de Rennes, mort en 1845 (Le Moniteur).

Aux assemblées législatives: N. de Kermarec, membre du conseil général d'Ille-et-Vilaine, en 1831, et de la chambre des députés, chargé de l'examen du projet de loi relatif à la traite des noirs, élu représentant du peuple à l'Assemblée nationale législative par le même département, membre de la commission de permanence (Le Moniteur).

Armes. — De gueules à cinq annelets d'argent, 3. 2., au chef de même, chargé de trois roses de gueules.

KERMOYSAN.

VII® Croisade.-Parmi les nombreux parchemins trouvés à Gènes, il y en a un sur lequel se lit le nom de Guillaume de Kermoysan; il s'agit dans ce titre, comme dans les précédents, du passage de Chypre à Damiette et d'une procuration donnée à cet effet à Hervé de Nantes, en 1249. Guillaume portait de gueules à sept coquilles d'argent, 3. 3. et 1.

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Origine des Kermoysan. — Seigneurs dudit lieu, de Kerbouc'his, du Cosquer, de Goasmap, du Rumeur, de Kerprigent, de Pommerit-le-Vicomte, de Kericuff, de Leslec'h, de Kerjean, du Plessix. Maison qui a pour berceau la terre de Kermoysan, située en la paroisse de Penharz, évêché de Cornouailles; mentionnée aux réformations de 1427 et de 1443, parmi les nobles et gentilshommes de la paroisse de

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Pommerit-le-Vicomte, évèché de Tréguier; déclarée par les commissaires royaux de 1669, arrêt du 25 juin, noble d'ancienne extraction et maintenue dans le droit de porter le titre de chevalier (Mss. de la Bibl. de Nantes, t. II, fol. 1402). Elle a contracté de belles alliances, donné naissance à des personnages fort remarquables.

Alliances: avec les maisons de Kermeur, en 1409; de la Lande, 1492; Bahulost, 1478; Porzou, 1492; Kermabon; Pinart, 1554; du Dresnay, 1621; le Rouge; Kerlec'h, 1664; de la Grue de la Frudière (Mss. de la Bibl., t. 11, fol. 1402 ).

:

Personnages remarquables. Elle en a fourni à l'Église, aux assemblées générales de la province et à la profession des armes. A l'Église Derrien de Kermoysan, chanoine de l'église de Léon, en 1515 (Morice, Pr., HI, 871. Aux assemblées générales de la Province: Guillaume de Kermoysan, qui assista aux Etats-Généraux tenus à Rennes, en 1396 (Lobin., 11, 801), et N. de Kermoysan, qui siégea à ceux de 1738. A la profession des armes : Jean de Kermoysan, au nombre des gens d'armes que monseigneur le comte de Richemont a menez avec lui en cest present coiage d'Angiers, en 1424 (Lobin., 11, 999); Jean, Pierre et Roland de Kermoysan, chargés, avec d'autres seigneurs, de la garde de Guingamp, en 1437 ( ibid., 1048 ); Guion, qui figure dans les comptes d'Olivier Baud, trésorier des guerres, comme faisant partie des hommes d'armes receus à Saint-Aubin-du-Cormier (ibid., 1364), en 1465; et Guillaume, dans ceux de Jean de l'Espinay, également trésorier des guerres, parmi les archiers de la seconde garde du corps, en 1481 (ibid., 1469); Roland, capitaine des francs-archiers et esleus de Tréguier, en 1520 (ibid., 1596).

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Mais la plus grande illustration militaire de la famille de Kermoysan et l'une de l'histoire de Bretagne, c'est assurément Tugdual de Kermoysan, le brave des braves. Il se distingua: 1o à la défense de Montaiguillon en Brie, 1420, contre les Anglais et les Bourguignons; 20 au siége de Saint-Denys, où il entra le premier, 1435 (Lobin., 1, 603) et d'où il chassa les Anglais peu après, par un trait d'héroïsme; 3° au siége de Montereau, où il monta le premier à l'assaut, en 1437 (ibid., 616); 40 au siége de Dieppe, où il conduisit l'attaque, en 1443 (ibid., 623); 5° au siége de Caen ; 6o au siégé de Cherbourg, en 1450, où il succomba, après des prodiges de valeur. « Tugdual de Kermoysan, dit Lobineau

(liv. xvi, p. 647) surnommé le Bourgeois, l'escuier breton, vail» lant homme, fut tué d'un coup de coulevrine. Il avait été successivement gouverneur de Montaiguillon en 1420, capitaine de SaintGermain-en-Laye en 1443, puis bailli de Troyes.

N. de Kermoysan, lieutenaut des vaisseaux du roi, nommé chevalier de Saint-Louis à la promotion du 15 janvier 1761, avait pour oncle le chevalier de Kermoysan, l'un des fondateurs de l'école des gentilshommes de Rennes, et pour fils, N. de Kermoysan et Roland de Kermoysan, qui fut pris à Quiberon et exécuté à Vannes. N. de Kermoysan commença la carrière militaire dans le régiment de Royal-Auvergne, infanterie. Ayant émigré pendant la Révolution, il entra dans le régiment des lanciers-hussards, où il se signala par de glorieux faits d'armės; si bien, qu'à la rentrée des Bourbons, il obtint la décoration en or de MarieThérèse d'Autriche, l'une des plus renommées de l'Europe, et qui ne se donnait qu'aux actions d'éclat, prouvées par des témoins oculaires et reconnues comme telles dans une réunion de l'ordre. Louis XVIII, en accordant à M. de Kermoysan la permission de la porter, voulut bien y ajouter la croix de Saint-Louis, comme témoignage d'estime et d'affection. Pendant les Cent-Jours, M. de Kermoysan fut chef d'état-major de l'armée royale de Bretagne. Cette levée de boucliers eut pour résultat de préserver le Morbihan de la présence des troupes prussiennes.

Représentants actuels. Il ne reste aujourd'hui de cette ancienne maison que les deux fils de M. de Kermoysan, qui ont servi tous les deux sous la Restauration, l'un aux cuirassiers de la reine et l'autre au deuxième régiment de la garde royale; celui-ci a un fils, sorti l'année dernière de l'école forestière de Nancy et une sœur, mariée au fils du lieutenant-général le Long de Rosnay.

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KERSAINT-GILLY.

VII Croisade. Geoffroy de Kersaint-Gilly avait passé dans l'ile de Chypre l'hiver de 1248 à 1249; au printemps suivant, il avait dé

barqué à Damiette. La, ayant épuisé ses ressources, il se vit réduit, comme tant d'autres, à contracter un emprunt. L'acte qui constate cet emprunt, daté de Dainiette, a fait admettre ses armies au musée de Versailles, salle des Croisades. Il portait, de sable à six treffles d'argent.

Chevalerie de Saint-Jean-de-Jérusalem. — Cette famille a payé un large tribut aux guerres saintes; car, outre le croisé dont nous venons de parler, elle a fourni plusieurs chevaliers, d'une valeur éprouvée, à la milice de Saint-Jean-de-Jérusalem; les uns combattirent à Rhodes les ennemis de leur foi, les autres à Malte (G. Le Borg., Arm. breton; Chesnaye des Bois, t. vIII).

Origine. Leur extraction est la même que celle des SaintGilles de l'évêché de Rennes; Guy Le Borgne (ibid., p. 262) le dit formellement. Ils tiraient leur nom de la seigneurie de Kersaint-Gilly, si tuée en la paroisse de Ploëlan, évêché de Saint-Pol-de-Léon. Avec cette terre, ils possédaient celles du Cosquérou, de Keruzoret, de Kerudot, de Mesprigent, de Kersaliou, de Kerenec, du Prathir, de Keravél, de Ker scao, de Traongulien, de la Ville-Jégou, etc. On voit figurer plusieurs de ses membres aux réformations de 1426, 1447, 1448, avec les nobles des paroisses de Guiclan, Plouvorn et du Minihy (Anc. réf.) → L'arrêt du 23 août 1669 les a déclarés nobles d'ancienne extraction et maintenus en la qualité de chevalier (Mss. de la Bibl. de Nantes, 1. 11). A l'ancien→ neté, ils joignent de belles alliances et des services distingués.

Alliances. Hervé, marié, vers 1348, à Marie, dame du Cosquérou; Bernard, à Louise de Penmarc'h; Hervé, à Constance de Coëludavel; Alain, à Plaison de Coëtnempren; Jean, à Jeanne de Kerhoent; Bizien, à Perrine Kerrec; Guillaume, à Anne de Kerfulguen; Hervé, à Guillemette Poulart; Pierre, à Julienne de la Roche; Rodolphe, à Amice de Kerguisiou, etc., elc.

Services. La maison de Kersaint-Gilly a toujours suivi la carrière des armes. Nous citerons entre autres personnages remarquables : Eon de Kersaint-Gilly, l'un des dix escuiers qu'on voit figurer à la monstre de Huet de Kerautret, receue à la Guerche, 15 décembre 1355 (D. Lob., 11, col. 495); - Pierre, que nous trouvons avec la qualité d'homme d'armes dans la compagnie de Messire Maurice du Méné (D. Mor., III, col. 352). Le rôle de la montre faite à Dinan le fer septembre 1489 porte le nom de Guillaume de Kersaint-Gilly (ibid., col 632); N de Kersaint

-

Gilly, l'un des seigneurs de l'évêché de Léon qui, après avoir suivi le parti de la Ligue, firent leur soumission à Henri IV, le 19 août 1594 (ibid., col,e, 1601); un sénéchal de Morlaix, en 1580; Guy-Simon de KersaintGilly, mestre de camp, nommé chevalier de l'ordre royal et militaire dee Saint-Louis, en 1771. Dans les temps modernes Louis-Anne-Joseph de Kersaint-Gilly, capitaine-commandant au 11e chasseurs, 31 août 1836, chef d'escadrons au Se dragons, 5 mars 1849, chevalier, puis offi cier de l'ordre de la Légion-d'Honneur (Ann. milit., ann, 1836-1854);. un volontaire pontifical à Castelfidardo.

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Branche aînée, fondue dans Kersauson, par le mariage de Jeanne de Kersaint-Gilly avec Hamon de Kersauson, en 1581 (Mss. de la Bibl. de Nantes, t, u, fol. 1428). Branche de Keruzoret, dans Le Borgne, par., le mariage d'Isabeau de Kersaint-Gilly avec Adrien le Borgne (ibid., t.... fol 209), Branche du Cosquérou, dans Goesbriant, par le mariage de Marie de Kersaint-Gilly avec Christophe de Goesbriand en 1610 (ibid., 1. 11, fol. 1020). XoL,71% 6,5 Colab, med b,u log o ob,in 20" Représentants actuels. Celle des Kersaint-Gilly de la Ville-Colcé représentée par cing enfants, dont un fils qui a le prénom d'Amaury, et quatré filles; celle des Kersaint-Gilly de la Ville-Jégu, représentée également par cinq ou six enfants. D'après les renseignements qui nous sont, parvenus, une troisième branche actuelle habite Saint-Pol-de-Léon.

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VIIa Croisade,· Robert de Kersauson suivit Pierre Mauclerc en Orient. Etant en Chypre, au mois d'avril 1249, il apposa son sceaub à une procuration par laquelle il chargait Hervé de pourvoja, pà-son passage de Limisso à Damiette. C'est en vertu de ce titre que ses armes ob ont été placées au musée de Versailles, salle des Croisades; il portait : de ob guçules au fermoir d'argent," I sta

Chevalerie de Saint-Jean-de-Jérusalem.— René-Pierre II de Kersauson, reçu chevalier de justice, le 23 octobre 1651 (Vertol b Liste des cher. du prieuré d'Aquit., p. 169.) antrom stod v1% +3 —, B12 Origine de la maison de Kersauson. — Suivant une «

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