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Julie

Paule-Marie-Thérèse, mariée le 3 juin 1860 à Charles-Joachim-Guil-
laume-Joseph de Keranflec'h-Kernezne; 2o Marie-Anne-Hermine,
mariée en 1810 et veuve de Jean-Marie Robiou de Troguindy; ·
Adélaïde, mariée en 1814 à Adolphe-Aymar, comte de Roquefeuil, au-
jourd'hui veuve.

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La seconde branche est représentée par: 1o Louis-Georges-Xavier, comte de Lambilly, marié à Céline de la Motterouge, dont deux filles; 20 Philippe-Auguste, marié à Augustine du Boulay, dont un fils; — 30 Charles-Ferdinand, marié à Rosalie Gobbé de la Gaudinais, dont postérité; 40 Henry-Adolphe; 50 Françoise-Marie, mariée à Louis-Marie du Moustier;- 6° Caroline, veuve de Jean-Marie-Jacques, comte des Grées-du-Lou; - 70 Charlotte-Henriette-Anne.

La troisième branche est représentée par Laure-Julie-Charlotte-Emilie de Lambilly, veuve en premières noces de N., vicomte de Martel, et remariée à Alexandre de Rosnyvinen, marquis de Piré, député au Corps législatif.

Honneurs de la cour. Accordés à M. le comte de Lambilly le 8 juin 1780; il avait été préalablement présenté en février 1778; M. le marquis de Lambilly le 24 mars 1786 (Arch. de l'Emp., sect. hist. MM 817, p. 64 et 78; Reg. orig. des entrées aux carrosses du roi).

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Armes. D'azur à six quintefeuilles d'argent, 3, 2 et 1.

DE LA LANDELLE.

VII• Croisade. - Procuration donnée par Robert de la Landelle et autres croisés bretons au marinier Hervé, citoyen de Nantes, pour le nolis du navire qui doit les transporter de Chypre à Damiette (Charte de Nymocium.)

Chevalerie de Saint-Jean-de-Jérusalem.

-

Guillaume

de la Landelle faisait partie de cet ordre illustre, vers la fin du XIIe siècle; il figure comme tel dans un acte passé avec les moines de Saint-Aubindes-Bois, en 1187.

Seigneurs dudit

Origine de la maison de la Landelle. eu; de Lagraë; de la Villeslouet; de Roscanvec; Thouet; Lantillac ;

1

Guer; Réal; la Chesnaye-Aribart; Tertrées; de Lohan, etc.; mentionnés à la réformation de 1426, avec les gentilshommes de la paroisse de Guer (Anc. Réform., Mss. de la Bib. de Nantes); déclarés d'ancienne extraction chevaleresque, par arrêts des 26 février 1669 et 12 mai suivant (Mss. de la Bib. de Nantes, t. II, fol. 1466). — Les descendants de Robert ont contracté de belles alliances, obtenu des dignités dans l'Eglise, exercé des charges à la cour, et comptent de nombreux services dans la carrière des armes.

Alliances.

de

Danast (sur plusieurs vieux titres on lit d'Anast); → du Plessis; Mahé; Treurat (Baden); - de Porcaro; Châteauderec, 1398 (Contrat au dossier); - de Trebunan; de SaintGourlé; de Clérigo; de Quédillac (avant 1450); de la Noë; de Quélen ; de Languihouays de Quinipily; de Tréal; Babouyn du Pin de la Roberdière, 1453; Drouillart de Kerlau, 1478; - de Querlutu; de Brenoguen; du Helen; de Lesnaré; Beausire du Bellou et du Beaudaly; de Ros, 1491 (Contrat au dossier); Martin; Gaudin. Branche aînée, dite de Lagraë: le Provost de la Coëtlaye; Boberil du Molant; de la Porte du Boschet; de la Grationnaye; du Masle; la Gervesais (FrançoisMarie de la Landelle, capitaine, en 1789, au régiment d'Agenois, épousa Mile de la Gervesais); Fourché de Quéhillac (Emilie de la Landelle, mariée à Amaury Fourché, comte de Quéhillac, encore vivant, morte sans postérité en 1839). Branche cadette: du Guiny, en 1573; Macéot (par cette alliance, la terre de Roscanvec, dont la branche cadette prend le nom, est entrée dans la maison de la Landelle); de Champagné, 1650 (Contrat au dossier); Luco de Trehuellin, ou Truellain, 1697; Quélo de Cadousan; d'Andigné de la Chasse, 1724 (Contrat qu dossier).

1o Branche de la Landelle de Roscanvec: avec les de Quifistre de Bavalan, 1756; de Gibon; de la Bourdonnaye; de Lesquin; Huë de Montaigu, 1786 ou 1787; de Gouvello; la Chouë de la Mettrie, 1823. 20 Branche de la Landelle de Roscanvec: avec les de Coëtnempren de Kersaint, 1764; Cholet, 1809; la Bourdonnaye-Boisry (Alexandrine de la Landelle épousa son cousin germain, d'où postérité).,

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Dignités dans l'Eglise. Guillaume de la Landelle, élu en 1439 abbé de Notre-Dame-de-Prières (D. Taillandier, Catal. hist. des évêques et abbés de Bret., p. cLv).

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Charges à la cour. Jean IIe du nom, secrétaire et premier huissier de la chambre du duc. (Mss. de la Bibl., ibid.); Marie Clerigo, sa femme, fille d'honneur de la duchesse de Bretagne (Extrait des titres produits au cab. des ordres du roi); Martin, écuyer du duc; — Emmanuel-Armand-Siméon-Paul de la Landelle, page de Louis XVI en sa petite écurie, 1775, et plus tard, officier (Saint-Allais, Nobil. univ., t. v.)

Services militaires. Les membres de cette famille ont toujours suivi la carrière des armes. Nous les voyons figurer aux montres du XIVe et du XVe siècles, entre autres, à celle du sire de Rieux, en 1420, pour le recouvrement de la personne du duc (D. Lob., II, 938); Martin, gouverneur du Croisic et de Guérande, en 1450 (Extrait des titres produits au cab. de l'ordre du Saint-Esprit); Vincent, écuyer du duc et capitaine de Sucinio, (Mss. de la Bibl. de Nantes, ibid.); François, écuyer du duc; Pierre, écuyer de la garde du duc, en 1453; N. de la Landelle, garde du pavillon, était enseigne de la compagnie colonelle qui débarqua à Rio de Janeiro, sous les ordres de Duguay-Trouin, en 1711 (Hist. de Duguay-Trouin, par G. de la Landelle, p. 441); AnneRené-Augustin de la Landelle, chevalier, vicomte de la Landelle-Roscanvec, enseigne de vaisseau 1756, lieutenant de vaisseau 1764, aide-major 1765, lieutenant-colonel ès armées navales 1777, capitaine de vaisseau 1779, retiré, 1784 (Liste génér. des off. de marine); Armand-René, capitaine au régiment de Berry 1755; François-Marie, capitaine au régiment d'Agenois en 1789; René--Vincent, cadet gentilhomme au régiment d'Anjou 1780, lieutenant en second 1781, condamné à mort après l'expédition de Quiberon, dans la chambre même où il était né, fusillé sur la Garenne à Vannes, en 1795; AugusteRené-Louis-Marie-Eustaze, comte de la Landelle, sous-lieutenant au régiment d'infanterie de Touraine en 1787, à l'armée de Bourbon, compag. des officiers de Touraine 1791-1792, volontaire au régiment de Loyal-Emigrant 1793-1802, enseigne audit régiment 22 juin 1795, lieutenant audit régiment 1796, capitaine bréveté par le roi 1797, capitaine au régiment Isembourg, infanterie légère de 1806 à 1809, capitaine-aide-de-camp du maréchal-de-camp, comte de Vogué 1815, chef de bataillon, lieutenant du roi, commandant la place de Montpellier 23 septembre 1815, commandant la citadelle de Strasbourg de 1822 à 1830, décédé en retraite à Brest, 1845.

Ordres de chevalerie. Martin créé chevalier de l'ordre du

Camail ou Porc-Épic, par lettres du duc d'Orléans du 18 novembre 1440 (Mss. de la Bibl. de Nantes, ibid.); Anne-René-Augustin, chevalier de Saint-Louis, en 1772; François-Marie, chevalier de SaintLouis, en 1791; Emmanuel-Armand-Siméon-Paul, en 1820; AugusteRené-Louis-Eustaze, cointe de la Landelle, admis dans le même ordre, 14 novembre 1814, chevalier de la Légion-d'Honneur, 23 mai 1825. Titres. Ceux de comte et de vicomte : le premier accordé à Auguste-René-Louis-Marie-Eustaze (Brevet de chevalier de Saint-Louis.) Avant 1814, il portait celui de vicomte, qu'avait eu son père.

Représentants actuels.

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Guillaume-Joseph-Gabriel de la Landelle, né à Montpellier, en 1812; Joseph-Louis-Théodore, né dans la même ville, en 1814.

Armes.

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D'argent à trois merlettes de sable, 2. 1.

LESCOET.

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Alain souscrit une procuration à Hervé, de Nantes, au mois d'avril 1249 (Charte de Nymoc., coll. Courtois); plusieurs familles de ce nom: 1o les seigneurs dudit lieu, paroisse de Lanarvilly, évêché de Léon : de sable à la fasce d'argent, chargée de trois quintefeuilles; 2° les seigneurs dudit lieu, paroisse de Maroué, évêché de Saint-Brieuc, d'ancienne extraction chevaleresque de sable à l'épervier d'argent, armé, longé et grilleté d'or, accomp. de trois coquilles d'argent; la dernière branche éteinte en 1792; 3o les seigneurs dudit lieu, paroisse de Riec, évêché de Cornouailles d'argent au croissant de gueules, accomp. de trois coquilles de même.

LE LONG.

Henri et Hamon le Long, l'un chevalier et l'autre écuyer, étaient à Chypre, en 1249, avec Hervé de Sesmaisons et se disposaient, au mois. d'avril, à passer en Egypte (Charte de Nymoc., coll. Courtois). Le titre en parchemin, où se lit leur nom, porte un sceau sur lequel on

reconnait l'empreinte de leurs armes d'or à une "quintéfeuille de

sable.

Ancienne maison qui figure sur le rôle de réformation de 1423 et 1513 avec les gentilshommes de la paroisse de Guignen, évêché de SaintMalo, et de celle de Fégréac, évêché de Nantes (Anc réf.); elle a été déclarée noble d'ancienne extraction, par arrêt du 29 mars 1669 (Mss. de la Bibl. de Nantes, t. It). Cette maison est aujourd'hui éteinte.

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LORGERIL.

VIIe croisade. Alain de Lorgeril est au nombre des seigneurs qui suivirent saint Louis en Terre-Sainte, et donnèrent procuration à Hervé, de Nantes, pour leur passage à Damiette. En vertu de ce litre, daté de Limisso, au mois d'avril de l'année 1249, ses armes ont été admises au musée de Versailles. Il portait de gueules au chevron d'argent, chargé de cinq1 mouchetures d'hermines et accompagné de trois molettes d'éperon d'or, alias d'argent.

Origine de la maison de Lorgeril.

Seigneurs dudit lieu,

du Bodou, de Répentigné, de Tressaint, de la Villegourió, de Follideüc, de Boisjean, de la Tourniolle, de la Vigne, de l'Estourbillonaye, etc... Ils tirent leur nom de la terre et seigneurie de Lorgeril, situées en la paroisse de Plorec, évêché de Saint-Malo. Nous les voyons figurer sur les rôles des réformations de 1445, 1448, et 1513, avec les nobles et gentilshommes des paroisses de Plorec, Ploubalay et Saint-Jean-desGuérets, dans le même évêché (Anc. réform.); celle de 1669 les a déclarés d'ancienne lignée et d'extraction chevaleresque, par arrêt du 23 juillet (Réform. de 1668 à 1671; Mss. de la Bibl. de Nantes).·· Cette maison est, en effet, une des plus anciennes de Bretagne. Après Alain, croisé en 1248, son premier auteur connu est messire Olivier de Lorgeril, chevalier, qui vivait en 1311 (Du Paz, Hist. généal. des seign. de Lorgeril, p. 469). Distinguée par son ancienneté, elle l'est également par ses alliances et par les personnages remarquables qu'elle a produits.

1 Le plus souvent cinq, mais le nombre est quelquefois indéterminé.

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