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Daniel;

nous trouvons ensuite Geoffroy; Pierre I, bienfaiteur de SaintJacques de Montfort (id. ibid., p. 625); Guillaume, au nombre des barons et seigneurs bretons qui prindrent les armes pour s'opposer aux violences de Richard, roi d'Angleterre (id. ibid.); Pierre II, aux états de Vannes, en 1202, pour adviser des moyens d'avoir reparation du meurtre dudit Artur de Bretagne; Eudon, Pierre III, Guillaume II, Jean, cheretaine de la chevalerie de Bretagne (ibid., p. 626).

Fondus dans la Roche-Bernard, en 1290, par le mariage d'Hermine, dame de Lohéac, avec Eudon de la Roche-Bernard; Péan, second fils d'Hermine, fit revivre le nom illustre de Lohéac et en prit les armes : vairé et contre-vairé d'argent et d'azur. - Isabeau, petite-fille de Péan, porta ladite seigneurie aux Montfort-Gaël, en 1364.- Renée de Rieux, femme de Louis de Saint-Maure, succédant à son oncle Guy XVII, comte de Laval, la vendit en 1553, au comte de Maure. Louise, fille et unique héritière de Charles de Maure, la transmit aux Vers le milieu du Mortemar, en épousant Gaspard de Rochechouart. XVIII siècle, elle passa aux Rosnyvinen.

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MALESTROIT.

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Le sire de Maltrait (Malestroit), de gueulles bezantées d'or. Jean de Malestroit, mêmes armes avec un baston d'azur pour brisure (Mss. de Bay., p. 27 et 28). Terre seigneuriale de l'évêché de Vannes, érigée en baronnie par lettres du duc Pierre Ier, 1451 (Touss. de St-Luc, Mém. sur l'état de la nobl. de Bret.), berceau d'une maison qui a produit une infinité de rares el vaillans chevaliers et capitaines sous nos ducs (Le Borg., 183), tels que: Juhaël, contemporain d'Alain Fergent et l'un de ses exécuteurs testamentaires (Du Paz, Hist. généal. des seign. de Malestr.); Jean, confédéré avec plusieurs seigneurs pour le service de la duchesse Constance (id., ibid.);— Henri, maistre des requestes chez le roy Philippe de Valois (id., ibid.);— Geoffroy, capitaine du chasteau d'Aulray (id., ibid.);— François, sire de Kaël, à la bataille d'Aignadel, en 1509, où il fist de si belles armes, que le roy roulant recognoistre et recompenser sa vertu, le fist chevalier de ses propres mains (id., ibid., p. 195). Branche aînée, fondue dans Châteaugiron, en 1317, par le mariage de la fille de Jean II avec Hervé de Chateau

giron (id., ibid.), d'où la seigneurie de Malestroit a été transmise : 1o aux Raguenel, en 1412, par le mariage de Jeanne de Châteaugiron avec Jean Raguenel (Du Paz, ibid., p. 187); — 2o aux Rieux, en 1411, par le mariage de Françoise Raguenel avec Jean de Rieux, maréchal de France (id., ibid., p. 190); — 3o aux Montfort-Laval, par le mariage de Françoise de Rieux avec François de Montfort-Laval (id., ibid.); 40 aux Montejean, par succession collatérale (id., ibid.);- 50 aux Acigné, par le mariage d'Anne de Montejean, héritière de Malestroit, avec Jean VII d'Acigné (id., ibid., p. 191); 6o aux Cossé-Brissac, par le mariage de Judith d'Acigné avec Charles de Cossé, comte de Brissac (id., ibid., p. 191). La branche de Kaër, fondue dans Montalais, par le mariage de Louise de Malestroit, héritière de son oncle, René de Malestroit, mort sans enfants, avec Mathurin de Montalais (id., ibid., p. 197). La branche de Pontcallec, dans Papin, qui s'est fondue elle-même dans Guer, par le mariage de Marie Papin, dame de la Tévinière et de Pontcallec, avec Charles de Guer (Mss. de la Bibl., 1. II, fol. 1136).

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MAUNY.

Eustache de Mauny, d'argent à un croissant de gueulles à lambel d'azur besanté d'or (Mss. de Bay., p. 31). « Cette maison, dit Le Borgne ► (p. 202), a fleury en grands hommes beaucoup renommez pour leur » valeur, la pluspart desquels ont accompagné le connestable du Gles» quin.» Gauthier, l'un des plus braves de son temps, vainqueur de Louis d'Espagne, aux environs de Quimperlé (D. Mor., t. 1, liv. 6, p. 257-267), fait prisonnier à la bataille d'Auray (id., liv. 7, p. 311). — Olivier, Alain, Hervé et Henri, cousins germains de du Guesclin, ses compagnons d'armes en France et en Espagne (D'Argentré, liv. 5, p. 360); Olivier, capitaine de Dol avec cent hommes d'armes; il prit part à la guerre de Flandres, en 1383; François, évêque de SaintBrieuc, en 1544, transféré au siége de Tréguier, en 1545, puis à celui de Bordeaux, en 1553 (Gall. christ., t. xiv, col. 1101 et t. 1, col. 848849); la branche aînée s'est fondue dans Bourdin, puis dans Poulain, par le mariage de Jeanne Bourdin avec Guillaume Poulain (Mss. de la Bibl. de Nant., t. II, p. 1949); 20 celle de Lesnen, dans du Chastellier,

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puis dans du Chastel; celle de Torigny, dans Gouyon-Matignon, par le mariage de Marguerite de Mauny avec Jean Gouyon, sire de Matignon, en 1421 (La Chesnaye, t. vii, p. 362).

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MAURE.

Le sire de Maure, de gueulles à un croissant de vair (Mss. de Bay., p. 27.)- Terre seigneuriale sur les confins de l'évêché de St-Malo, » au midy, vers Redon (Touss. de St-Luc, Mém. sur l'état de la nobl. de Bretag., p. 95). Elle a été le berceau d'une maison aussi illustre par ses alliances avec les Rohan, les Rochefort, les Gouyon, les Chabot, les Anger, les Saint-Gilles, La Feillée, La Chapelle, des Cars, etc., etc., que par ses personnages remarquables : Jean, chargé des affaires du duc en Angleterre, en 1280, et son exécuteur testamentaire; Jean V, chevalier de Merite, de grande valeur et reputation, fait prisonnier à Auray, en 1364; Jean VII, chevalier preux et hardy, conseiller et chambellan de François II (Du Paz, Hist. généal. des barons et comtes de Maure, p. 631); Pierre, capitaine du château ducal de Succinio (Morice, Pr., t. III, p. 280 et 393);

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Claude, en faveur de en 1553, chevalier de

Fondus dans Roche

qui la baronnie de Maure fut érigée en comté, l'ordre du roi et gentilhomme de sa chambre. chouart, par le mariage de Louise de Maure avec Gaspard de Rochechouart (Du Paz, ibid., Mém. de Castelnau, p. 256,) d'où, par acquêt, aux Rosnyvinen.

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MOLAC.

Guy de Molac, de gueulles à six lozenges d'argent vuidées. (Mss. de Bay., p. 30.) Un sceau de 1378 porte de gueules à neuf mâcles d'argent. Ancienne maison de l'évêché de Vannes, paroisse de même nom, qu'on trouve aux montres et réformations de 1426 à 1481 (Mss. de la Bibl. de Nantes), et presque à chaque page de l'histoire de Bretagne (Lobin., t. 1, pp. 152, 154, 178, 187, etc., etc.) Elle s'est fondue dans La Chapelle, puis dans Rosmadec, par le mariage de Marie-Anne de La Chapelle-de-Molac avec Jean, sire de Rosmadec, mariage célébré le 19 janvier 1505, au château de Blois, en présence de Louis XII et d'Anne, duchesse de Bretagne (Réform. de 1668 à 1671, Mss. de la Bibl. de Nantes, t. III, fol. 2115), puis dans Le Sénéchal de Karcado, 1666, par

le mariage de Marie-Anne de Rosmadec avec René Le Sénéchal (La Chesnaye, t. XII, p. 533; Réform. de 1668 à 1671, Mss. de la Bibl. de Nantes, t. III, fol. 2217.) Devise: Grie da Molac, Silence à Molac.).

MONTAUBAN.

Le sire de Montauban, de gueulles à six lozenges d'or vuidées, à un seul lambel d'azur; Renaud de Montauban, mêmes armes, avec un lambel d'argent pour brisure. (Mss. de Bay., pp. 27 et 29.) Guy Le Borgne leur donne de gueules à neuf mascles d'or, rangées trois à trois, qui est Rohan, au lambel à trois pendants en chef. — « Il y a grande » apparence, dit Du Paz (Hist généal., etc., etc.), que les seigneurs de » Montauban sont issus de la maison des seigneurs et vicomtes de Rohan, > puisqu'ils en portent les armes. » Illustres par leur ancienneté et leur origine, ils ne le sont pas moins par l'exercice des plus hautes dignités et par les services rendus aux ducs de Bretagne. Jean I, chevalier sage et vertueux qui print les armes pour venger la mort du duc Artur; (Du Paz, ibid.); — Josselin, eresques de Renes, de 1222 à 1234 (id. ibid.); Guillaume, le 1er des écuyers choisis par Beaumanoir :

Apres convient choisir moult tres nobles escuiers

De Montauban Guillaume prandray tout le premier.

Jean II, chevalier de grand reputation, porta les armes pour Charles de Blois (Du Paz, ibid.); - Artur, religieux célestin, archevêque de Bordeaux en 1467 (Gall. Chr., t. I, col. 844); Philippe, sçavant ès bonnes lettres, et vaillant au fait des armes, lieutenant-général du duc François II, et son chancelier, membre du conseil de régence pendant la minorité d'Anne de Bretagne, et l'un des principaux agents de son mariage avec Charles VIII. (Du Paz, ibid.) Fondus dans Beaumanoir, par le mariage de Marguerite de Montauban avec Jacques de Beaumanoir én 1516 (Ansel., t. VII, p. 390), puis dans Volvire, par le mariage de Catherine de Montauban avec René de Volvire, baron de Ruffec (Réform, de · 1668 à 1671, Mss. de la Bibl. de Nantes, t. III, fol. 2426).

MONTBOURCHER.

Première Croisade.

Guillaume de Montbourcher, bache

lier D'or à trois channes de gueules. (Mss. de Bayeux, p. 30.)

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Septième Croisade.

Geoffroy de Montbourcher est nommé dans le même titre que Guillaume de Gouyon, avec qui il donne procuration à Hervé de Nantes pour assurer leur passage à Damiette, au mois d'avril 1249. En vertu de ce titre, le nom et les armes de Geoffroy de Montbourcher figurent au Musée de Versailles.

La terre de

Origine de la maison de Montbourcher. Montbourcher, située en Vignoc, évêché de Rennes, était un fief de bannière. Le manuscrit de la Bibliothèque de Nantes (Réf. de 1668 à 1671, t. 11) et Le Laboureur, font descendre cette maison des seigneurs de Vitré. Suivant ces autorités, N. de Montbourcher était fils puiné de Tristan, baron de Vitré, et d'Ynoguen de Fougères. Ils eurent Simon et Guillaume qui fit le voyage d'Orient avec Alain Fergent. Après eux viennent Simon II, Guillaume II, père de Geoffroy qui se croisa en 1248.

Branches. La première, ou branche-tige, commencée à N.... de Montbourcher, fils puiné de Tristan, éteinte avec René de Montbourcher, seign. du Pinel, du Lion-d'Angers, etc., etc., chevalier de l'ordre du roi (Invent. des actes pour la Réf. de 1668, signé Hévin), dont la fille unique, Françoise, dame de Montbourcher, épousa 1o René de Montbourcher, chevalier de l'ordre, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi Henri IV, capitaine de 50 hommes d'armes (même Invent.), seigneur du Bordage; 2o Anne de Franquetot. La deuxième, ou du PlessisPillet, commencée avec Guillaume, fils puîné de Geoffroy II, éteinte avec Abel qui ne laissa qu'une fille, Henriette, mariée à Jean Bouan. - La troisième, ou du Bordage, commencée avec Renaud, fils puîné de Geoffroy I, éteinte avec René Amaury, marquis du Bordage en 1744. Sa sœur, mariée en 1699 à François Franquetot, duc de Coigny, maréchal de France, chevalier de l'ordre du roi et de la Toison-d'Or. La quatrième, ou de la Magnanne, détachée de la précédente au XIIe degré (Mss. de la Bibl. de Nantes, ibid.; La Chesnaye-des-Bois, X), éteinte en la personne de René-Marie, marquis de Montbourcher, député d'llleet-Vilaine sous la Restauration.

Alliances.

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De la première branche avec les maisons de Fougères, Tinténiac, Giffart, du Pinel, Coësmes, Lansamort, Coupu, du Breil, Courceriers, La Cigogne, d'Orenges, Parthenay, Piedevache, du Bois, Montécler. De la deuxième, avec celles de Vandigné, La Faucille, Brézé, Champagné, la Lande-Pouste, Raguenel, Beaucé. De la troisième,

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