Pagina-afbeeldingen
PDF
ePub
[ocr errors]

PLÉDRAN.

[ocr errors]

Henri de Plédran, d'or à six lozenges d'azur (Mss. de Bay., p. 29), armes qui reviennent à celles de Guy Le Borgne : d'or à sept mâcles d'azur, 3, 3 et 1; vicomtes de Plédran, d'où ils tirent leur nom; présents aux montres et réformations de 1423 à 1535, évêché de Saint-Brieuc, (Anc. Réf.) Ils comptent entre autres personnages distingués: Henri, l'un des seigneurs bretons qui jousterent à trois rangs, au fameux tournoi de Londres, en 1351 (D. Lob., x, 345), compagnon de du Guesclin en toutes ses expéditions (id., x1, 358), capitaine de cinquante lances, au siége de Brest, 1373 (id., XII, 407), membre de l'Association du 25 Avril 1379, pour soutenir le parti du duc (Touss. de Saint-Luc, Mém. sur l'état de la nobl. de Bret., p. 70); Jean, abbé de Sainte-Croix de Guingamp, en 1397 (D. Tailland., t. 11, p. 333); Mathurin, évêque de Dol, le 12 juin 1504. Il officia pontificalement dans l'église des Carmes de Nantes, lorsque le cœur d'Anne de Bretagne y fut déposé (Lob., XXII, p. 837); - Jean, conseiller au parlement et doyen de l'Eglise de Nantes, deuxième président de la Chambre des Comptes, 31 mai 1537 (Histoire de la Chambre des Comptes, p. 298). - Branche ainée, éteinte au XVe siècle dans la Chapelle, d'où la vicomté a été transmise successivement 10 aux Beaumanoir, 2o aux Coëtquen, par le mariage de Julienne de Beaumanoir avec François de Coëtquen (Mss. de la Bibl. de Nantes, t. 1, fol. 84); 3° aux du Louët; - 40 aux du Harlay, par le mariage de Renée du Louët avec Achille du Harlay (Ansel., t. viu, p. 800); 5o aux Montmorency-Luxembourg.

[ocr errors]

-

PLOESQUELLEC.

Le sire de Pluscalet, de gueulles à trois chevrons d'argent (Mss. de Bay., p. 27); — Guy de Pluscalet, mêmes armes, avec un lambel d'azur pour brisure; seigneurs dudit lieu, de Callac, Bruillac, Kerhuel, etc.,

[ocr errors]

[ocr errors]

etc.; présents aux montres et réformations de 1427 à 1562, évêchés de Cornouailles et de Tréguier (D. Mor., Pr., t. 1, Mss. de la Bibl. de Nantes.) - Déclarés d'ancienne extraction et maintenus en leur qualité de chevaliers, par arrêt du 19 août 1669 (Mss. de la Bibl. de Nantes, t. III, fol. 1912-1914). Alliés aux maisons de Troguindy, Bois-Riou, Botloy,

-

Morice, Roger, Renaud, Le Gualès, Arrel, Kerguesay, Ruffaut, Poullard, Cosquer, Rolland, etc., etc. (Mss. de la Bibl., ibid.) Leur nom figure avec honneur dans l'histoire de Bretagne : Raoul, défenseur de Dinan, en 1373 (Lob., XIII, 406), l'un des auteurs de la Ligue de 1379 contre l'invasion française (id. ibid., 421);-Raoul au service du dauphin, en 1415 (id., xv, 529); Henri qui accompagne le duc à Paris (id. ibid., 534); Morice, désigné pour suivre en France Richard de Bretagne, en 1419 (id. ibid., 539), au siége de Pouencé, en 1432 (id., XVI, p. 592), etc., etc. - Branche aînée fondue dans Pont-l'Abbé, par riage de Jeanne de Ploesquellec avec Charles du Pont-l'Abbé (Du Paz, Hist. généal. des seign. du Chastell., p. 93), d'où la seigneurie de Pontcallec est passée aux du Chastellier, par donation de Marguerite du Pont à sa cousine Catherine du Chastellier (id. ibid.), puis enfin aux Ville

blanche, en 1482 (id. ibid.)

le ma

Ire Croisade.

PONTCHATEAU.

Le sire de Pont, de noir à un croissant de gueulles (Mss. de Bay., p. 27), et suivant Le Baud (Recueil Armor., p. 209), de vair à un croissant de gueulles.

[ocr errors]

Ve Croisade. Eudon de Pontchâteau, ayant pris la croix et s'acheminant vers Jérusalem, in Jerosolimis cruce signatus iter arripiens, fait des donations à Blanche-Couronne (D. Mor., Pr., t. 1, col. 833). - Baronnie d'ancienneté (Le Baud, ibid.; d'Argentré, Introd., p. 67). Daniel est le premier auteur connu de cette grande maison. Après lui viennent Jarnigon 1040, Hélie 1072, Daniel 1090 et Eudon, 1189.Fondus dans Clisson, par le mariage de Constance, fille d'Eudon, dame de Pontchâteau, 10 avec Hervé de Blain, 2o avec Olivier de Clisson, d'où la baronnie est passée 10 aux Rohan, par le mariage de Béatrix de Clisson avec Alain, vicomte de Rohan (Ansel., t. iv, p. 56); 2o aux Maillé en 1470, par le mariage de Marguerite de Rohan avec François de Maillé (Ansel., t. vII, p. 501); 3o aux Laval, vers 1500, par le mariage de Françoise de Maillé avec Gilles de Laval, 1er du nom (Anselme, VII, 501); — 4o aux Chambes, par le mariage d'Anne de Laval avec Philippe de Chambes; vendue par Jean de Chambes à François du Camhout en 1587, érigée membre du duché-pairie de Coislin, de 1663 à 1733,

-

vendue aux Menou, 1754. (Diction. des terres et seign. du comté nantais, par M. E. de Cornulier.)

PORCON.

Olivier de Porcon, d'or à une fasce d'hermines (Mss. de Bay., p. 30). Le Borgne ajoute: accompagnée de trois fleurs de lys d'azur, 2 et 1 (p. 235). Seigneurs de Porcon, de Bonnefontaine, des Carrez, de la Cherbaudière, etc. Mentionnés aux réformations de 1428, 1513, avec les nobles des paroisses de Saint-Meloir-des-Ondes, Cherrueix, Saint-Hilaire-des-Landes, etc., etc., évêchés de Saint-Malo, Rennes et Dol. (Anc. réf.) — Déclarés d'ancienne extraction et de chevalerie, par arrêt du 3 décembre 1668 (Mss. de la Bibl., t. III, fol. 1937-1938).Alliés aux maisons de Saint-Brice, Tiercent, Saint-Gilles, Poher, Poupart, La Feuillée, etc., etc. (id. ibid.) — Elle a produict, dit Du Paz (p. 685), nourry et esleüe plusieurs capitaines et escuyers vaillans et courageux qui l'ont rendue recommandable et qui ont fait de bons services. Olivier, l'un des compagnons d'armes de du Guesclin, et qui combattit sous ses ordres à Bécherel, en 1351, à Saint-James de Beuvron, en 1359 (D. Lob., liv. 10, p. 345, 11, 359); le sire de Porcon, signataire du traité qui suivit la paix de Dinan, en 1488 (id., liv. 21, p. 788); messire Jean qui fit de bons services au duc François second, fut capitaine et conducteur de quarante hommes d'armes (Du Paz, ibid.); messire Artur fut de la maison de la duchesse et royne Anne et son chambellan à gages, qui lui donna la garde du chasteau de Fougeres (id. ibid.) - La branche aînée, éteinte, en 1556, dans la Marzelière, par le mariage de Françoise de Porcon, dame de Bonnefontaine, avec Pierre de la Marzelière (Mss. de la Bibl. de Nantes, t. m, fol. 1938).

-

QUÉBRIAC.

Le sire de Québriac, d'azur à une fleur de lys d'argent (Mss. de Bay., p. 29). Depuis, au lieu d'une fleur de lys, on en mit six, trois, deux et un (G. Le Borg., p. 242). Seigneurs de Québriac, du Fléchay, Bois-Maigne, de Launay, de Blossac, de la Touche, etc., etc. Mentionnés aux réformations de 1428 et de 1513 avec les nobles des paroisses de Québriac et autres, évêchés de Dol et de Rennes. (Anc. réf.)

Déclarés nobles d'ancienne extraction chevaleresque par arrêt du 28 octobre 1668 (Mss. de la Bibl. de Nantes, t. III, fol. 1980-1981).- Alliés aux maisons de Dol, de Châteaubriant (Ogée, Dictionn. de Bret., t. 11), de Saint-Amadour, Guitté, du Breil de Raiz, Hay des Nétumières (Du Paz, pp. 303, 782, 797), Louail, Le Perilleux, de Meslé, Le Vassal, Le Courvaisier. (Mss. de la Bibl., ibid.) - Nous trouvons parmi eux, entre autres personnages remarquables: Normand de Québriac, sénéchal et maréchal de Bretagne, en 1231 (D. Lob., liv. 7, p. 231). Thomas, grand écuyer de Bretagne. (Ogée, ibid.) - Guillaume, l'un des cinquante-deux gentilshommes, compagnons d'armes de du Guesclin (D. Lob., liv. 12, p. 359). - Thomas, grand escuier d'escurie, à cause de sa terre de Bressé (id., liv. 18, p. 650); aux Etats de Vannes de 1462, il portait le chapeau de parement de l'escurie et l'épée du duc enrichie d'or et de pierreries (id. ibid., p. 680). — Le sire de Québriac, l'un des otages du traité conclu entre la duchesse Anne et Henri VII (id., liv. 21, p. 795). Branche aînée, fondue dans Guémadeuc, par le mariage de Marguerite de Québriac avec François de Guémadeuc (Mss. de la Bibl., t. II, fol. 1131). Branche de Chasné, fondue dans Montbourcher, par le mariage de Jeanne de Québriac, dame du Chasné, avec Bertrand de Montbourcher, II du nom (La Chesnaye, t. x, p. 287).

QUINTIN.

Le sire de Quintin, d'argent à un chef de gueulles, armes d'Avaugour, avec un lambel d'azur pour brisure. (Mss. de Bay., p. 26.) On tient, dit Du Paz (Généal. des comtes de Quintin, p. 177), que les comtes de Quintin sont issus des comtes de Penthievre et des anciens barons d'Avaugour. Le premier seigneur de Quintin, dont nous ayons connaissance, après celui du manuscrit de Bayeux, est Geoffroy, 1er du nom, fils d'Alain I, comte de Penthièvre et de Goëllo, qui eut en partage la seigneurie de Quintin et la transmit à ses successeurs: Geoffroy III, partisan de Charles de Blois, tué à la bataille d'Auray, en 1364. (Du Paz, ibid., p. 177); - Jean IV, qui fit hommage au duc Jean le Conquérant, pour sadite comté de Quintin (id. ibid.); Jean V, fondateur, avec sa femme Béatrix de Thouars, de cinq prebendes canoniales (id. ibid.) Fondus dans du Perrier, par le mariage de Plesiou, dame de Quintin et

TOME II.

[ocr errors]

4

[ocr errors]

sœur de Geoffroy V, avec Jean du Perrier (id. ibid., p. 178), d'où la seigneurie de Quintin, devenue baronnie en 1451, passa aux Laval-Montfort, par le mariage de Jeanne du Perrier, avec Jean de Laval, puis aux La Trémoille, en 1521, aux Goyon la Moussaye par acquêt, et par acquêt aussi (29 septembre 1681), à Guy-Aldonce de Durfort, érigée en duché-héréditaire, en sa faveur, par lettres du mois de mars 1691, titre changé en celui de ducs de Lorges, en faveur de Guy-Nicolas de Durfort, en 1706. (Ansel., t. v, p. 772; Courcel., Pairs de France, t. v, p. 302.)

RAGUENEL.

Robin Raguenel, écartelé d'argent et de noir (Mss. de Bay., p. 29). - C'est une des maisons les plus anciennes de Bretagne, et même des plus illustres, 1 par ses alliances avec celles de Dinan, de du Guesclin, de Montfort, de Lanvalay, Couppu de la Couppaye, de Malestroit, de la Chapelle, de Châteaugiron, de Rieux, etc.; 2° par ses grands hommes: Robert, chambellan et conseiller des ducs Jean second, Artur second et Jean troisiesme (Du Paz, Hist. généal. des vicom. de la Bellière, p. 144); un autre Robert ou Robin, chevalier fort renommé ès armes, l'un des trente choisis par Beaumanoir,

[ocr errors]

Et Robin Raguenel, Huon de Saint-Yvon; 1

Guillaume, tué à la bataille d'Aulray, l'an 1364 (Du Paz, ibid., p. 146; 1er vol. de Froissart, ch. 272); - Jean, mort au lict d'honneur à la bataille d'Azincourt (Du Paz, ibid.; rol. I d'Eng. de Monstrelet, p. 226); - Jean III, l'un des seigneurs tués par embuscade, en un lieu appelle les Bas-Courtils, l'an 1427 (Du Paz, ibid., p. 149); Jean IV, l'un des seigneurs qui accompagnèrent à Chinon Artur de Bretagne, 1426, présent au couronnement du duc François premier en sa ville de Renes, 1450 (id. ibid., p. 149), créé baron en 1451, mort la veille de Noël 1471, laissant deux filles, Françoise et Jeanne. Françoise, l'ainée, mariée à Jean de Rieux, et Jeanne, la cadette, à Tanneguy du Chastel. (Du Paz, ibid., p. 150.)

Vers 104 du Poème des Trente.

« VorigeDoorgaan »