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d'or, 3, 3 et 3.

Ou bien parti, au 1 de Rohan, et au 2 de Bretagne.

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2o Des Rohan-Chabot : écartelé, aux 1 et 4 de gueules, à neuf mâcles d'or, 3, 3 et 3, qui est Rohan; aux 2 el 3 d'or, à trois chabots de gueules, 2 et 1, posés en pal, qui est Chabot.

Devise: Potiùs mori quàm fædari.

Ire Croisade.

ROUGÉ.

Le slre de Rougé et Jean de Rougé suivirent Alain Fergent en Terre-Sainte. Leurs armes étaient : De gueules à une croix d'argent patée et alésée. Jean ajoutait pour brisure un baston (cotice) d'azur brochant sur le tout. (Mss. de Bay., pp. 27 et 28.)

VIIe Croisade, 1248. Olivier de Rougé, IIe du nom, est un des chevaliers bretons qui donnèrent procuration à Hervé de Nantes. (Charte de Nymoc.)

Origine de la maison de Rougé. Elle tire son nom d'une seigneurie située en l'évêché de Nantes, qui, par son étendue et son nombreux vasselage, donnait le rang de banneret dans la milice et dans la hiérarchie féodale. La Sirerie, depuis baronnie de Derval, la vicomté de la Guerche et autres terres considérables vinrent encore augmenter son apanage. Tudual, le premier auteur connu de cette maison, figure dans la charte de fondation du prieuré de Beré en 1045. Marino, son fils aîné, donne à ce même prieuré un bien sis à Ercé, et Hervé, autre fils de Tudual, un bordage de terre sis à Piré. (Morice, Pr., t. 1, col. 401, 402, 495; Aug. Du Paz, Hist. généal. de la mais. de Rougé, p. 162.)

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Branches. La 1re commence à Tudual, éteinte en 1415. -La 2e ou de la Chapelle-Glain, à Jean, fils puîné d'Olivier II, vers 1314, éteinte avec Jean, IIIe du nom. La 3e ou de Bouays, à Égaré de Rougé, fils puiné d'Olivier Ier, éteinte avant 1469 avec Le Gallois de Rougé. La 4e ou des Rues, 1re actuelle, à Aimeri de Rougé, fils de Bonabes Ier. La 5°, ou 2e actuelle, à François-PierreOlivier, marquis de Rougé. La 6e ou de La Bellière et du Fay, à Jacques de Rougé, fils puîné de René Ier de Rougé, éteinte en 1732. Dignités à la cour, dans les armes et dans le 1re branche Bonabes Ier, l'un des seigneurs bre

sacerdoce.

tons ligués contre Henri II, roi d'Angleterre 1173; Olivier II, l'un des 12 bannerets bretons qui suivirent Philippe III en Aragon (Du Paz, ibid.); Guillaume Ier, aux batailles de Mons-en-Puelle et de Courtrai (La Roque, Traité du ban et de l'arrière-ban), partisan de Charles de Blois, tué au combat de la Roche-Derrien 1347 (Lob., liv. 10, p. 340); -Bonabes III, conseiller et chambellan de Charles V, prisonnier à Poitiers et conduit à Londres avec le roi Jean (Mor. I, col. 1471), gratifié par Charles V de la vicomté de la Guerche en Touraine (Du Paz, ibid., 166).

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Dans la 2o, nous trouvons: Jean II à la bataille de Tariffa, gagnée par Alphonse, roi de Castille sur les Musulmans en 1340 (Courcel., Hist. gén., etc., t. x); - Jean, à l'Assemblée du Parlement, convoqué contre les Penthièvre (Lob., liv. 15, p. 553). Dans la 3: Veron de Rougé à la bataille de Mauron, avec une compagnie d'écuyers et d'archers; (id. 10, p. 345); - Le Gallois de Rougé, écuyer d'écurie du roi, capitaine de 20 lances et de 40 archers, gouverneur des villes de SaintMalo, Auray, Ingrande, pensionnaire et chambellan du duc. (Comptes de 1445 à 1460), aux États-Généraux de 1451 à 1455. (Touss. de S. Luc, Mém. sur l'état de la nob. de Bret.) Dans la 4 Pierre de Rougé, panetier de Louis XI et gratifié par lui des revenus de la prévôté de Saumur; Mathurin, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi 1562, gouverneur du Mans, aux batailles de Jarnac et de Moncontour;- René I et René II, gentilshommes ordinaires de la chambre du roi ;-GeorgesÉtienne, page de la grande écurie 1710; — Gabriel-Louis, sacré évêque de Périgueux, 26 avril 1772 (Alman. roy. de 1772); Pierre II, Charles-François et Pierre III, aides-de-camp du maréchal de Crequy; -Gabriel-César, page de la grande écurie 1720; Gabriel-François et Pierre-François, marquis de Rougé, colonels des armées du roi, le 1er en 1784 et le 2e en 1759 (Chron. hist. milit., t. v, pp. 652-53); -Bonabes-Louis-Victurnien-Alexis, marquis de Rougé, maréchal de camp 1822; Adrien-Gabriel-Victurnien, comte de Rougé, lieutenantcolonel d'état-major. Dans la 2e branche actuelle: FrançoisPierre-Olivier, comte de Rougé, marquis du Fay, bréveté colonel d'infanterie 1780, maréchal de camp 1791, puis lieutenant-général des armées du roi; Augustin-Charles-Camille, comte de Rougé, colonel du 47° de ligne. Dans la branche du Plessis-Bellière, aujourd'hui éteinte

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Jacques de Rougé, marquis du Plessis-Bellière, conseiller du roi en ses conseils, lieutenant-général, capitaine général et particulier et commandant en chef de ses armées (Gazette de Franc., 11 janvier 1655; Chron. hist. milit., IV, 86); - François-Henri de Rougé, marquis du PlessisBellière, autre guerrier célèbre, maréchal de camp en 1691. (Ibid., t. VI, 484.)

Alliances. De la 1re branche avec les maisons de Le Bigot, Jacson, de Châteaubriand, Derval, Neuville, La Haye, de Maillé 1329, Beaumanoir, Rieux. De la 2e avec celles de Saffré, Saint-Péré. - De la 3e avec celles de Erbrée 1375, Vrigué, Orvaux 1421, du Bois 1447, d'Anès 1477, Foureau 1510, du Veille 1554, La Court 1589, Jouзseaume 1637, du Bois de Maquillé 1724, de Chérité 1649, Préseau 1760, du Bois de la Ferté 1728, de Croy-d'Avré 1760, de Coetmen 1749, Rochechouart 1777, de Crusol d'Uzès 1804, de Forbin 1809.- De la 2e actuelle avec celles de Robert de Lignerac 1779, de la Porte 1808. Des marquis du Plessis-Bellière avec celles de Bruc, Jegou de Kervillio, 1680, de Lentivy 1705, d'Albert d'Ailly 1722, d'Elbœuf-Lorraine. Ordre de chevalerie. 10 Chevaliers de Saint-Michel : Mathurin, 1568, René I, 1603, René II. 2o De Saint-Louis PierreGeorges, vicomte de Rougé, Auguste-Achille, vicomte de Rougé, Gabriel-François, comte de Rougé 1756, Pierre-François, marquis de Rougé 1750, Bonabes Louis-Victurnien-Alexis 1814, François-PierreOlivier, comte de Rougé et du Plessis-Bellière, marquis du Fay. 3 Du Saint-Esprit : Jacques de Rougé, chevalier, marquis du PlessisBellière, nommé le 22 août 1652. — 4o De la Légion-d'Honneur : Bonabes Louis-Victurnien-Alexis, marquis de Rougé, nommé officier en 1815; Augustin-Charles-Camille, comte de Rougé, officier en 1847; son fils, Emmanuel-Olivier-Charles, membre de l'Institut, conseiller d'Etat, nommé officier en 1863.

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Pairie. — Bonabes-Louis-Victurnien-Alexis, marquis de Rougé, également croix de Saint-Louis, nommé pair de France, le 17 août 1815, et Adrien-Gabriel-Victurnien, le 5 novembre 1827.

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Honneurs de la cour accordés 1o à M. de Rougé en 1774,— 2° à M. de Rougé, le 16 janvier 1775, 3 à Mme la comtesse de Rougé, en avril 1768,40 à M. le comte de Rougé, le 4 novembre 1757. (Courcell., Diction. univ., etc., t. 1.)

Armes. De gueules à la croix pattée d'argent (sceau 1276) et sur un autre de 1416, écartelé Derval.

ROUXELOT.

Jean Rouxelot ou Rousselot, d'argent à trois haches noires (Mss. de Bay., p. 30).- Famille d'ancienne extraction, originaire de l'évêché de Saint-Brieuc, où elle possédait la seigneurie de Limoëlan; elle comparut aux montres et réformations de 1469 à 1535 (Anc. réform.), donna le jour 1o à Raoul, chanoine de Dol, chargé de lever en Bretagne la subvention pour la guerre de Flandres (D. Mor., liv. 5, p. 222), clerc et conseiller de Philippe IV le Bel, puis évêque de Saint-Malo, en 1312 (D. Taillan., t. II, p. 47), transféré à Laon, suivant les frères de Sainte-Marthe (Gall. christ., t. Vil); - 20 Guillaume, de la cour du duc Jean III, choisi par ce prince pour expert noble dans la prisée des biens attribués à la duchesse Yolande, deuxième femme du duc Arthur II (D. Mor., liv. 5, p. 231); 3o Jean, l'un des héros de Mi-Voie,

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Missire Jehan Rousselot qui a le cœur de lyon.

Il ne laissa qu'une fille, Jeanne, dame de Limoëlan, mariée à Louis de Dinan (A. Du Paz, Hist. généal. de Montafilant, p. 139), d'où ladite seigneurie passa to aux Kersaliou, 2° aux la Chapelle, 30 aux Guémadeuc, par le mariage d'Hélène de la Chapelle, dame de Limoëlan, avec François de Guémadeuc (Généal. de la maison de Budes, par Le Laboureur, p. 67); 40 aux Beaumanoir, par le mariage d'Anne de Guémadeuc, dame de Limoëlan, avec Toussaint de Beaumanoir (id., ibid.), puis aux La Rouë.

Ire Croisade.

RUFFIER.

Jean Ruffier, d'azur au lyon d'argent ram

pant et billeté de même (Mss. de Bay., p. 31).

VIIe Croisade.

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Une charte, datée de Limisso, souscrite au mois d'avril 1249, et relative au passage de cette ville à Damiette, porte le nom de Henri Ruffier. Seigneurs du Bois-Ruffier, de la Gibonnays, de la Louderie, etc., etc., présents aux montres et réformations de 1427 à 1535, diocèse de Saint-Brieuc et de Saint-Malo (Ancien. réform.; Mss.

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de la Bibl. de Nantes); ils comptent des hommes remarquables, entre autres Jean, qui combattit à Montmuran en 1353, sous l'enseigne de du Guesclin et faisait partie de sa compagnie (Lobin., x, 347 et x1, 359), témoin entendu à l'enquête pour la canonisation de Charles de Blois (id., XII, 399); le sire de Ruffier, membre de l'association de 1379 contre l'invasion française (id., XII, 421); Geoffroy, maistre d'hos tel de Jean IV; Jean, l'un des capitaines, qui, en 1452, envoyèrent des gens d'armes au comte d'Etampes, alors en Guienne (id., XVIII, 554); Charles reçoit le collier d'hermine du duc Pierre II, en 1454 (id., XVII, 656). Fondus dans Ferron.

Ire Croisade.

SAINT-BRICE.

Le sire de Saint-Brice, paaslé d'or et de gueulles
Le Baud (Recueil. Arm. de Bretag.,

de six pieces. (Mss de Bay., p. 27).

p. 211) donne exactement les mêmes armes.

Vile Croisade. - Le nom de Payen de Saint-Brice figure dans une charte datée de Limisso, au mois d'avril 1249 (Collect. Courtois).— Maison très-ancienne, qui tirait son nom de la seigneurie de Saint-Brice, située en l'évêché de Rennes. Rogon de Saint-Brice, témoin d'une donation faite à Savigné, en 1157, par Raoul de Fougères (D. Mor.; Pr., t. I., col. 629). Guillaume, pris dans la tour de Dol, en 1173 (D. Lobin., liv. 5, p. 160). - Le sire de Saint-Brice assiste aux États de Vannes, sous le duc Pierre II, en 1451 (id., liv. 18, p. 651); éteints dans Scépeaux, d'où la terre de Saint-Brice est devenue, par acquêt, la propriété de Philippe de Montauban, qui la fit ériger en baronnie en 1513 (Ansel., t. III, p. 83); puis celle des Volvire, par le mariage de Catherine de Montauban, dame de Saint-Brice, avec René de Volvire, en faveur de qui elle fut érigée en marquisat, en 1650 (id. ibid.)

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Ire Croisade.

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SAINT-GILLES.

Le sire de Saint-Gilles, d'azur à fleurs de lys d'argent semées (Mss. de Bay., p. 30).

VIIe Croisade.

Hervé de Saint-Gilles, se trouvant à Chypre

en 1249, chargea, par un acte daté de Limisso, Hervé de Nantes d'affréter un navire pour se rendre de là à Damiette. En vertu de cet

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