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nôtre. Du Paz (p. 49) nomme Manguen comme premier auteur des seigneurs de la Guerche; de luy, dit-il, par succession de temps et de personnes issit Silvestre, contemporain du duc Conan II, qui le fist chancelier de Bretagne. (Ibid.) -- Nous trouvons ensuite Geoffroy, son fils, esleu evesque de Rennes; Gauthier, fondateur du prieuré de la Magdelaine de Pouënce. (Ibid. p. 51.) — Anne, fille de Gauthier, porta en dot les seigneuries de la Guerche, Pouëncé, Martigné-Ferchaut à Juhel de Châteaubriant, d'où ladite seigneurie passa: 10 aux vicomtes de Beaumont au Maine, par le mariage de Jeanne, avec le vicomte de Beaumont, en 1263 (ibid., p. 58); 2o aux Chamaillard, par succession en ligne collatérale ; 30 aux Valois, par le mariage de Marie de Chamaillart avec Pierre de Valois, comte d'Alençon, du Perche, baron de Fougères (ibid., p. 65); —4° à Bertrand du Guesclin, connétable de France, par acquet (ibid., 66.); 5° à Jean V, duc de Bretagne, par acquêt, en 1390 (ibid., p. 66); -6° une deuxième fois aux Valois, par le mariage de Marie, fille dudit duc, avec Jean de Valois, tué à Azincourt, en 1415 (ibid., p. 67); - 70 aux Laval, par le mariage de Catherine de Valois, avec François de Laval, en 1462 (ibid., p. 79); -8° aux Montferrat, par le mariage d'Anne d'Alençon, avec Guillaume Paléologue, marquis de Montferrat (ibid., p. 80); -9° aux Gonzague, par le mariage de Marguerite Paléologue de Montferrat, avec François Gonzague, duc de Mantoue; 10° aux Cossé Brissac, par échange; -11° aux Neuville, par le mariage de Marguerite de Cossé avec François de Neuville, duc de Villeroy; ils vendirent la Guerche à M. Feuillant, 1750. — Propriétaire actuel, le marquis de Preaulx.

Armes: De gueules à deux léopards d'or.

Larges (Bardoul du). Voir ci-dessus, page 33.

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11e Croisade.

L'ESPINE.

Hamon de l'Espine, au moment de partir pour la Terre-Sainte, en 1182, Ierosolymam, orationis gratia, profaturus, fait une donation au Mont-Saint-Michel (D. Mor., Pr., t. 1, col. 694). Plu

sieurs familles de ce nom : 1o les seigneurs du Breil-l'Espine, de Vauvert, évêché de Saint-Malo; 20 les seigneurs du Bois-Taillé, évêché de Rennes; 3o les seigneurs de l'Espine, paroisse du Croisic, évêché de Nantes.

Orenges (Guillaume d'). Voir ci-dessus, page 43.

SOLIGNÉ.

Jean de Soligné, IIe du nom, prit part au mouvement chrétien de 1148. Cela résulte de ce qui suit: Hasculphe, son fils, donna vingt acres de terre à l'église de la Vieuville, en 1183. « L'acte porte que lors il avoit un sceau d'une autre figure que lorsque son pere alla en Hierusalem » (Du Paz, Hist. généal. des seign. de Dol, p. 523). Jean I, originaire de Normandie, était venu, selon toute apparence, s'établir en Bretagne, sous le règne de Henri II, roi d'Angleterre, son protecteur. En effet, ce monarque enleva à Raoul de Fougères la tutelle d'Yseldis, fille et unique héritière de Jean II de Dol, pour la donner à Jean de Soligné, ensemble et la garde des villes, chasteaux, terres et seigneuries appartenantes à la dite Yseldis (id. ibid.); - Hasculphe, fils de Jean de Soligné, espousa depuis ladite Yseldis, laissa le sceau des armes de son pere et print celui des seigneurs de Dol et de Combour, predecesseurs de sa mere qui portoient escartelé d'argent et de gueulles. Il print aussi le nom de Dol qu'il laissa à ses successeurs: Jean III, 1240; Harcouet; Jean IV, 1278; et Jean V, 1330; Jeanne de Dol, fille et unique héritière de Jean V, épousa, vers 1340, Jean de Tinténiac, chevalier de valeur et reputation, tué à la bataille de Mauron, tenant le parti de Charles de Blois (id. ibid., p. 527).

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TROISIÈME CROISADE.

D'AUBIGNÉ.

Ille Croisade. - « Raoul d'Aubigné fit le voyage de la Terre⚫ Saincte et alla en Hierusalem. Mais avant que partir, il donna à l'abbaye » de la Vieuville, du consentement de Mahaut, sa femme, dame de » Landal, quatorze acres de terre, en un lieu nommé Lostrol. » (Du Paz, Hist. généal. des seign. de Landal.) — Seigneur d'Aubigné, terre située en la paroisse de ce nom, évêché de Rennes, puis de Landal, après son mariage. Viennent ensuite son fils Raoul d'Aubigné et son petit-fils Guillaume d'Aubigné (id., ibid.) Mahaut d'Aubigné, unique héritière de Guillaume, porta cette terre et celle de Landal à Olivier de Montauban, vers 1370, et plus tard, Marie de Montauban la porta en dot à Louis de Rohan (id. ibid.) — Armes primitives: d'azur à trois mondes surmontés d'une croix d'or. Armes de Raoul, après son mariage avec Mahaut de Montsorel, dame de Landal: de gueules à quatre fusées d'or posées en fase et accomp. de six besants de même.

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DU BREIL.

Il Croisade. Alain de Pontbriand, se trouvant à Jaffa, en 1191, emprunta, avec Guethenoc de Bruc, Juhel de Trémigon et Raoul de Langle, cent cinquante marcs d'argent à Bertono de Boscoro (Voir plus loin.) Ancienne et illustre famille qui compte, entre autres personnages remarquables, deux abbés de Redon. Fondue dans celle du Breil, par le mariage de Guyonne de Pontbriand, fille ainée et devenue héritière de messire Jean de Pontbriand et de Marguerite Le

Vicomte, avec messire Charles du Breil, chevalier, seigneur de Rais, etc., etc., mariage célébré le 20 mars 1496.

Vile Croisade, Procuration donnée au marinier Hervé, citoyen de Nantes, par Guillaume du Breil et trois autres chevaliers, pour le nolis du navire qui doit les transporter de Limisso à Damiette :

Universis presentes litteras inspecturis notum sid quod nos Guillelmus dou Breil Morin, Guillelmus Bruxeria, Eudo dictus le Begue et Alanus de Boesbaudry milites ad communem custum transfretationis associati de prudencia Hervei marinarii Nannetensis civis et navis penitencie Domini, plene confidentes, dicto Herreo plenam et omnimodam potestatem damus tractandi ordinandi et conveniendi pro nobis et nostro nomine cum quibuscumque navium Dominis seu parcionariis super precio passagii nostri ad Damyetam promittentes nos ratum habituros et completuros quicquid per dictum procuratorem nostrum circa hoc actum fuerit et conventum. Datum apud Nymocium sub sigillo mei Guillelmi supra dicli anno Domini millesimo ducentesimo quadragesimo nono mense aprilis.

Scellé d'un sceau en cire verte pendant sur attaches de parchemin portant une croix ancrée. Légende..... E. Breil Morin.

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Au dos d'une écriture moderne: Procuratione Maraboti Savina CCLV. En outre du titre, il y a une copie collationnée et certifiée conforme à l'original en parchemin par moi soussigné, archiviste paléographe, en vertu du diplôme qui m'a été conféré par le ministre de l'instruction publique, le 27 février 1837.- Paris, 15 février 1843.

Signé: E.-A. De Stadler.

François du

Chevalerie de Saint-Jean de Jérusalem. Breil de Rays, troisième fils de François et de Claude d'Acigné, né en 1595, au château du Guildo, où son père commandait, fut reçu chevalier de l'ordre, à dix-sept ans, le 22 juin 1612. Il se fit remarquer par sa valeur et son courage. Le cardinal de Richelieu lui confia la garde de la place

Il appartient incontestablement à la famille du Breil, car c'est la seule de ce nom qu'on trouve soit dans les Réformations, soit dans l'Histoire de Bretagne. Il faut considérer le mot Morin comme un surnom, ou plutôt comme le nom d'une terre que le croisé en question possédait près de Fougères,

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