Noüe 1400, Baulon, Coetcoriet, Esdrieuc 1450, Provost 1476, Goheau 1506, Durant 1548, Robelot 1573. - 2o De la branche de VieillecourLivernière, Jubier 1512, L'Evesque 1532, Le Courvaisier 1566, Paris 1605, Complude 1633, Blauf, Fumée de Lignières 1692, Viau 1722, Mabille 1755, Danguy de Vue, de la Pommeraye de Kerembart 1805, de Juigné, du Hamel de Fougeroux. 3o De la branche d'Esdrieuc : Boulliau 1569, de Bruc 1596, de La Touche 1633, Boux 1657, Hubert de La Vesquerie, Le Prestre de Chateaugiron 1712, du Breil de Pontbriand 1738. 40 Des marquis de La Guerche et de Montplaisir : Venier 1602, de Corbie 1655, de Bruc 1691, de Sesmaisons 1721, le Conte de Nonent de Raray 1772. 52 Des comtes de Bruc et de Montplaisir De Fay, des Cartes, Le Boucher, de Maudet de Penhoët, de Cossé-Brissac, de Cheffontaines, de Perrien, de Caraman 1864, de Clermont-Tonnerre (Réf. de 1667-1671, Mss. de la Bibl. de Nant., t. 1; Courcel., ibid., Notice hist. et littér., citée plus haut).

Dignités dans l'Eglise. Alain, évêque de Tréguier en 1268; Jean, évêque de la même ville en 1422, transféré à Dol en 1430 (D. Taillan., Catal. des évêques et abbés de Bret., p. 74, 76); Jean, aumônier du duc de Bretagne en 1418; Antoine, prédicateur de la duchesse de Penthièvre; Claude, né en 1484, religieux de l'ordre de Saint-Benoit, provincial, prieur et seigneur de Corbay, et enfin grand prieur claustral de Saint-Florent-le-Vieil, mort à Ancenis en 1652; Henri, né en 1608, abbé de Belle-Fontaine en Anjou, et de Saint-Gildasde-Rhuis en Bretagne, d'Orbay en Champagne, et aumônier du roi, assista aux États de Vannes en 1632 (Gall. Christ., t. xiv, col. 850; D. Taillan., ibid., p. 108); — Henri-Marie-Claude, né à Valet en 1751, vicaire général de l'évêché de Nantes en 1817, où il fut nommé évêque de Vannes, sacré en 1819, décédé à son évêché le 18 juin 1826 (L'Église de Bretagne, par l'abbé Tresvaux, 1839, p. 187); des chanoinesses aux chapitres nobles d'Estrun et de Neuville (Courcel., ibid., Arch. de la maison de Bruc):

-

Ses charges à la Cour. Jean de Bruc, seigneur de la Bouteveillaye, l'un des plus illustres personnages de son temps, vicechancelier de Bretagne, ambassadeur à Rome et en Angleterre, mestre des resquestes en 1411 (D. Lob., liv. 15, p. 550, et Pr., col. 1419; D. Mor., Pr., t. 11, 890), deux intendants, l'un de Charles de France, et

l'autre de Sébastien de Luxembourg (Courcel., ibid.);

d'Etat, des gentilshommes de la chambre du roi, des pages, des filles d'honneur (Le Labour., Hist., généal. de la maison de Budes, p. 45; Courcel., ibid., Arch. de la famille).

Ses services dans l'ordre judiciaire, financier et politique. Trois conseillers au parlement de Bretagne Louis, conseiller et commissaire en 1656; François, conseiller et garde-scel en 1681, et Joseph-Jean-Baptiste, conseiller en 1712 (Liste génér. de Nss. du parlement de Bretagne, Rennes, 1754); - deux membres à la cour des comptes François, en 1559, et Guillaume en 1592 (Hist. de la chambre des Comptes); un général provincial des monnaies en Bretagne; Jean II, procureur syndic des Etats de cette province en 1634; Louis-Claude-Jean-Baptiste, choisi par la noblesse pour présider les États de 1764 ( Mss. de la bibl. de Nantes; Le Labour., ibid.; Courcel., ibid.).

Des

Ses services et commandements militaires. chevaliers et écuyers bannerets, des capitaines de 50 et de 100 hommes d'armes; des officiers de tous grades d'une grande distinction; des lieutenants-colonels; des colonels; des chefs d'état-major; des mousquetaires gris et noirs de la garde royale; un lieutenant des maréchaux de France à Nantes; des maréchaux des camps et armées du rci: François de Bruc; Philippe, comte de Bruc de Montplaisir; René de Bruc, marquis de la Guerche en 1682 (Chronol. milit., t. vi, p. 315; Notice sur René de Bruc-Montplaisir, par le baron de Wismes), lieutenant pour le roi au gouvernement d'Arras (Le Labour., ibid.). ClaudeLouis-Marie de Bruc du Cleray, officier de cavalerie, ayant servi dans l'armée de Condé et commandé dans la Vendée. Son frère, PierreMarie-Michel, comte de Bruc de Livernière, également maréchal des camps et armées du roi, chevalier de l'ordre royal et militaire de SaintLouis, blessé à l'affaire de Nantes, émigré en l'armée de Condé, à l'armée de Vendée en 1793, aux batailles du Mans, de Vihiers, Coron, Cholet, Argenton, Bressuire, Beaupreau, des Quatre-Chemins, etc., etc., en qualité de chef du 3e corps (Hist. contemp.; Courcel., ibid.). Toutefois, le marquis de la Rablière est la plus grande illustration militaire de la maison de Bruc, et l'un des plus grands capitaines de la dernière moitié du XVIIe siècle; né à Nantes, en 1624, brigadier en 1674,

visiteur de la cavalerie en 1675, maréchal de camp en 1677, lieutenantgénéral des armées du roi, 1690, deuxième grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, à la création de l'ordre, décédé à Bouchain en 1704, après avoir pris une part glorieuse aux événements militaires de son temps (Chron. milit., t. IV, p. 344, Hist. des génér. franç., t. III; Mém. du temps). Nous citerons encore Jacques-Henri-Louis, chevalier, vicomte de Bruc de Montplaisir, né à Nantes, le 4 janvier 1745, général de brigade, ancien lieutenant du roi, commandant à Calvi dans la province de Balagné en Corse, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, blessé en plusieurs rencontres et notamment à la défense des Tuileries, le 10 août 1792, porté dans le tableau des pensions inscrites au trésor public en 1817 (t. I, p. 503), pour la retraite du grade de général de brigade. - Armand-Auguste-Corentin, né le 22 septembre 1791, officier de l'ordre royal de la Légion-d'Honneur, ancien officier des chasseurs de la garde impériale, colonel-major des cent-suisses, gardes du corps du roi, puis colonel au corps royal d'état-major, chef d'état-major de la 16e division militaire, adopté par le marquis de Malestroit de Pontcalec, son parent, qui l'a institué son légalaire universel.

Services dans les Lettres. 1o René de Bruc-Montplaisir, marquis de la Guerche, 4e fils de Jean de Bruc, seigneur de la Grée et de Marie-Veniero, frère du marquis de la Rablière, né à Paris en 1610, décédé lieutenant de roi à Arras en 1682, auteur de charmantes poésies recueillies et publiées par Saint-Marc en 1759. Voir à son sujet Notice par le baron de Wismes, publiée dans la Revue des provinces de l'Ouest en 1853, et dont il y a eu un tirage à part. Cette notice a paru abrégée dans la Biographie bretonne de M. Levot. Le baron de Wismes a aussi donné, dans sa Nolice sur le château de la Bellière, insérée dans son ouvrage Le Maine et l'Anjou, une biographie étendue de Suzanne de Bruc, marquise de Rougé du Plessis-Bellière, sœur de Montplaisir, mère du duc et maréchal de Créqui, formé à l'étude de la guerre par son oncle, le marquis de Bruc de la Rablière. 20 Frédéric, comte de Bruc de Montplaisir, né le 15 juillet 1795, frère puiné du marquis de Malestroit, auteur de divers ouvrages, et entre autres: Jean de Malestroit ou la Tour-d'Oudon; Une Conjuration sous la Régence;

-

- Le Marquis de Bonneraux; La Grande Truanderie, ou Paris au

Il a été pendant quelques années gouverneur du château

Ordres de chevalerie.

Branches actuelles.

nom, seigneur de Bruc de Trumelan. II. De Saint-Louis : François, marquis de la Rablière, grand'-croix, à la création de l'ordre, en 1693; N. de Bruc, de Montplaisir, enseigne des gardes du corps, tué à Malplaquet en 1709; Sébastien-Armand, comte de Bruc, capitaine des dragons, 1778; Louis-Antoine, mestre-de-camp-général-dragons, même année; le chevalier de Bruc de Montplaisir, en 1783; Pierre-MarieMichel, comte de Bruc de Livernière ; - Jacques-Henri-Louis, vicomte de Montplaisir; le vicomte de Bruc-Signy et Claude-Louis-Marie, comte de Bruc, maréchal-de-camp, en 1814; - Joseph-Louis-Michel de Bruc, ancien officier, en 1815 (Registre de l'Ordre); III. De la Légion-d'Honneur: Frédéric, comte de Montplaisir, et Armand-AugusteCorentin. IV. Ordres étrangers: Sébastien, IIe du nom, chevalier de de Saint-Lazare; - Frédéric, déjà nommé, chevalier de l'ordre de Charles III, et Armand-Auguste-Corentin, de celui de Hohenlohe. I. Celle de Livernière est représentée 1o par Mme la comtesse de Bruc du Cleray et ses deux filles; 20 par M. le comte Léopold de Bruc-Livernière, marié à Mlle du Hamel du Fougeroux, arrière-petite-nièce du célèbre agronome du Hamel; - 3° par Marie-Caroline de Bruc, mariée à M. le baron de Wismes, artiste et littérateur distingué; 40 par Delphine, mariée à M. le comte de Moulins de Rochefort, et 50 par Ernestine de Bruc, sœur des précédents du côté paternel, veuve de M. le comte de Kératry, pair de France. II. Celle d'Esdrieuc, représentée par les enfants et les petit-fils de Joseph-Louis, comte de Bruc, et de Catherine Le Chauff, savoir: 1o Jeanny-Marie-Bonne, mariée à Urbain, vicomte de Marquessac; 20 Thérèse-Evariste de Rouaud; 3 Joseph-Aimé, qui a eu de son second mariage avec Baptistine de Mieulle: Paul, comte de Bruc, et Marie, mariée, en 1853, à Edouard de Bruc de Montplaisir. -III. Celle des marquis, comtes, vicomtes de Montplaisir, subdivisée en deux rameaux, le 1er rameau, ou des marquis de Montplaisir, représenté 1o par Auguste, marquis de Bruc de Montplaisir, marié à Mlle Hortense de Callac; - 2o par Hippolyte, comte de Bruc de Montplaisir, marié à Mile Pauline de Saint-Mars, 1845; 3o par Ernest, vicomte de Bruc de Montplaisir, marié à Mlle Thérèse

de Callac, en 1850; -4° par Casimir, comte de Bruc de Montplaisir, marié à Mile de Beaumont d'Autichamp; -5° par Félix de Bruc de Montplaisir, marié à Mlle Hortense de Morin de Sons, en 1856; 6o par Edouard de Bruc de Montplaisir, marié à sa cousine Marie de Bruc, en 1843. Le 2e rameau, ou des comtes, vicomtes de Bruc de Montplaisir, marquis de Malestroit. Il était représenté naguère par Armand-AugusteCorentin, adopté par le marquis de Malestroit-Pontcalec qui l'institua son légataire universel, lui transmettant son nom, son titre et sa fortune, marié, en 1815, à Joséphine-Blanche de Cossé-Brissac, mort sans laisser d'enfant. Ce rameau est représenté aujourd'hui 1° par Charles-Eugène, d'abord baron, puis comte de Bruc-Montplaisir, à la mort de son frère ainé, marié à Mlle de Penfentenio de Cheffontaines, fille de M. le vicomte de Cheffontaines, maréchal des camps et armées du roi, commandant de l'ordre Saint-Louis. De cette union est issue René Guéthenoc de Bruc, marquis de Malestroit, héritier du nom, du titre et de la fortune de son oncle, Armand-Auguste-Corentin, veuf de Mlle Mathilde de Perrien, marié en secondes noces avec Mlle Anna de Caraman, fille de M. le duc et de M. la duchesse de Caraman, petite-fille de M. le duc de Crillon.

Armes.

D'argent à la rose de gueules boutonnée d'or.

Devise: Flos florum, eques equitum.

CHOBAR OU COBAR.

« Guigon de Chobar, chevalier, alla avec luy (Raoul d'Aubigné), et › avant que partir, il donna à ladite abbaye tout son domaine du Plessis, » en présence de Geffroy de Millac, de Roland de Trémigon et de » Robert Gruel, chevaliers.» (Du Paz, p. 453). En effet, un titre de la Vieuville, cité par Lobineau (Pr., col. 338) porte: « Moi, Guigon de » Chobar, j'ai reçu la croix de l'abbé de la Vieuville pour aller à ⚫ Jérusalem. »

KERLOUET (QUERLOEL).

Pierre de Querloel alla aussi en Hierusalem avec Raoul d'Aubigné, et » avant que partir, il donna à ladite abbaye les deux parts de la disme de »sa terre de Mareis. » (Du Paz, p. 454.) — Seigneurs de Kerlouet,