passage were cold, doubtful, and, as it were, embarrassed. They felt they had not been consulted - they did not know whether they had

been deceived.

Hôtel de Ville

All

eyes were turned upon the great was its power at that

moment, and solemn was the pause when

Lafayette the picture of that venerable man, the arbiter of the troubled hour, whom Virgil has so beautifully described his aged head crowned with the character of seventy years appeared on the same balcony where he had been so conspicuous nearly half a century before, waving in one hand the flag of the old republic, and presenting in the other the candidate for the new monarchy. Then, and not till

"Le jury pour les délits de la presse; la responsabilité légalement organisée des ministres et des agens secondaires de l'administration :

"L'état des militaires légalement assuré ;

"La réélection des Députés promus à des fonctions publiques :

"Nous donnerons enfin à nos institutions, de concert avec le chef de l'état, les développemens dont elles ont besoin.

"Français, le Duc d'Orléans lui-même a déjà parlé, et son langage est celui qui convient à un pays libre : 'Les Chambres vont se réunir,' nous dit-il; 'elles aviseront aux moyens d'assurer le règne des lois et le maintien des droits de la nation. La charte sera désormais une vérité.'"

then, burst out the loud, hearty, and longresounding shouts of a joyous and trusting people; then, and not till then, the nation that had been fighting for its liberties, and the party that had been plotting for their Prince, understood one another, and felt that their common object was to be found in their common union. It is useless to dwell on the conversations which are stated to have taken place on this day, and which have been so frequently recounted and disputed. Their wording is of little import; their spirit could not be very different from the proclamation published at the same period, and which said nearly all that the sternest demagogues could desire. But who wants to know that in a moment of popular triumph the parties investing themselves with power must have made popular professions ?*

* CONVERSATION OF M. LAFAYETTE AND LouisPHILIPPE.—“ Vous savez, lui dis-je, que je suis républicain, et que je regarde la constitution des Etats-Unis comme la plus parfaite qui ait jamais existé."- -"Je pense comme vous, répondit le Duc d'Orleans; il est impossible d'avoir passé deux ans en Amérique, et de n'être pas de cet avis; mais croyez-vous, dans la situation de la France, et d'après l'opinion générale, qu'il nous convienne de l'adopter ?"-" Non, lui dis-je; ce qu'il faut aujourd'hui au peuple Français, c'est un trône populaire entouré d'institutions républicaines, tout-à-fait républi

The Provisional Government was now superseded by the Lieutenant-General. We are come to the 1st of August; it was a Sunday. The caines."—"C'est bien ainsi que je l'entends," repartit le

Prince.

PROCLAMATION OF GENERAL LAFAYETTE.- "La réunion des Députés actuellement à Paris vient de communiquer au Général en chef la résolution qui, dans l'urgence des circonstances, a nommé M. le Duc d'Orléans Lieutenant-Général du royaume. Dans trois jours la Chambre sera en séance régulière, conformément au mandat de ses commettans, pour s'occuper de ses devoirs patriotiques, rendus plus importans et plus étendus encore par le glorieux évènement qui vient de faire rentrer le peuple Français dans la plénitude de ses imprescriptibles droits. Honneur à la population Parisienne!

"C'est alors que les représentans des colléges électoraux, honorés de l'assentiment de la France entière, sauront assurer à la patrie, préalablement aux considérations et aux formes secondaires de gouvernement, toutes les garanties de liberté, d'égalité et d'ordre public, que réclament la nature souveraine de nos droits, et la ferme volonté du peuple Français.

"Déjà sous le gouvernement d'origine et d'influences étrangères qui vient de cesser, grâce à l'héroïque, rapide et populaire effort d'une juste résistance à l'agression contre-révolutionnaire, il était reconnu que, dans la session actuelle, les demandes du rétablissement d'administrations électives, communales et départementales, la formation des gardes nationales de France sur les VOL. II.

F

Bayerische
Staatsothek

München

weather was beautiful; the streets were crowded with that idle populace so peculiarly Parisian -the churches open, the quais thronged, and the people dancing-and everywhere you saw the national colours-everywhere you heard the notes of the too famous " Ça ira" swelling the soft breezes of a luxurious summer eveningand all Paris seemed one large family.

"Men met each other with erected look,

The steps were higher which they took;

Friends to congratulate their friends made haste,
And long inveterate foes saluted as they past."

DRYDEN'S Threnod. Aug.

The 1st of August was a day of rest, a day of Jubilee. On the 2nd of August came the abdication of Charles the Tenth and of the Dau

bases de la loi de 91, l'extension de l'application au jury, les questions relatives à la loi électorale, la liberté de l'enseignement, la responsabilité, devaient être des objets de discussion législative, préalables à tout vote de subsides; à combien plus forte raison ces garanties, et toutes celles que la liberté et l'égalité peuvent réclamer, doivent-elles précéder la concession des pouvoirs définitifs que la France jugerait à propos de conférer! En attendant, elle sait que le Lieutenant-Général du royaume, appelé par la Chambre, fut un des jeunes patriotes de 89, un des premiers généraux qui firent triompher le drapeau tricolore. Liberté, égalité et ordre public, fut toujours ma devise; je lui serai fidèle."

phin. On the 3rd, the Chambers met, and the Lieutenant-General opened them with a speech. On the 4th, the Chamber of Deputies verified the powers of its members, and the Chamber of Peers, which had hitherto kept aloof, nominated a commission to reply to the opening speech of the Lieutenant-General. On the 6th, M. C. Périer was named President of the Lower Chamber, and a commission was appointed to consider M. Bérard's proposition for a modification of the Charta. On the 7th, the Duc d'Orléans was invited by the two Chambers to assume the crown upon such conditions as the alterations in the Charta, that had been agreed to, then prescribed.

"I receive with profound emotion the offer which you present to me. I regard it as the expression of the national will, and it seems to me conformable to the political principles which I have expressed all my life. Still, filled with those recollections which have always made me shrink from the idea of ascending a throne— free from ambition, and accustomed to the peaceful life which I have passed in my familyI cannot conceal from you the sentiments which agitate me at this great conjuncture. But there is one sentiment predominating over every other -it is the love of my country. I feel what that