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Homoptère s'enveloppe de flocons d'écume comme celle de l'A.

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Cnethocampa pithyocampa. Low. - V. Charme.

Tinea decuriella. Hubn.-V. Clématite. La chenille pénètre jusqu'au liber et détermine des écoulements de résine au milieu de laquelle elle vit et se métamorphose. P.

Tortrix strobilana. Hubn. V. Lierre. La chenille ronge la moelle des jeunes tiges. P.

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Mycetobia pallipes. Meig. V. Orme.

Laphria gilva. Meig.-V. Pistachier. Il dépose ses œufs sur les souches. P.

atra. Fab. Même observation.

Xylota pini. Perr. - V. Pin maritime.

Sphærophoria tæniata. Perr. -- La larve de cette Syrphide dévore l'Aphis pini. P.

Toxonevra fasciata. Macq.

Blephariptera serrata. Meig. - La larve de cette Muscide vit comme celle du Paramecosoma. P.

Leucopis griseata. Sall. - La larve de cette Muscide dévore l'Aphis pini. P.

Teremyia laticornis. Perr. V. Erable. La larve vit de détritus. P.

Homalura flavipes. Perr. La larve de cette Muscide se nourrit des détritus produits par l'Anobium molle.

Phora pusilla. Meig. Cette Muscide vit de détritus. P.

PIN STROBUS.

COLÉOPTÈRES.

Pissodes strobi. Redtenb. V. Pin. Silv.

LÉPIDOPTÈRES.

Tortrix strobilana. Hub. -- V. Lierre.

DIPTÈRES.

Cecidomyia strobi. Kalt. In litt. La larve vit dans les cônes.

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Paramecosoma abietis. Payk. V. Pin maritime du suppl.Per. Hylobius abietis. Fab. V. Saule.

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Molorchus dimidiatus. Fab. - V. Saule. Muls.

Callidium violaceum. Fab. V. Aubépine. Muls.

--

Hylotropus bajulus. Fab. - V. Pin mar. du suppl. Muls.
Strangalia quadrifasciata. Fab. V. Aune. Muls.

Leptura rubrotestacea. Fab. V. Hètre. Muls.

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sanguinea. Fab. - Ibid.

Idalia livida. Deg. V. Hêtre. Muls.

Mysia oblonga guttata. Linn. — V. Pin sylv. Muls.

Anaties ocellata. Linn. - Aune. Muls.

LÉPIDOPTÈRES.

Euplocam is füsslinellus. Sulz. La chenille de cette Tinéide

vit dans les vieilles souches.

Tinea fuliginosella. Lienig. V. Clématite.

LES PLANTES HERBACÉES D'EUROPE

ET LEURS INSECTES,

POUR FAIRE SUITE AUX ARBRES ET ARBRISSEAUX D'EUROPE,

Par M. MACQUART, Membre résidant.

INTRODUCTION.

Depuis que j'ai publié l'ouvrage intitulé: Les Arbres et Arbrisseaux d'Europe et leurs Insectes, mes amis m'ont engagé à faire pour les plantes herbacées ce que j'avais fait pour les végétaux ligneux. Il leur a semblé que s'il était utile et intéressant de faire connaître les insectes qui vivent sur les arbres, en indiquant les moyens de détruire ceux qui y font des dégâts, il ne l'était pas moins de considérer les autres plantes sous le même rapport. A la vérité, les arbres, par leur grandeur, leur durée, leurs fruits, leur substance ligneuse, sont d'un ordre supérieur aux végétaux herbacés, et leurs insectes, beaucoup plus nombreux, surtout à cause des écorces qui leur offrent des aliments et des retraites, nous inspirent de l'intérêt par la diversité et la singularité de leurs instincts; souvent aussi ils exercent des ravages qui réclament nos moyens de répression; mais, d'un autre côté, les plantes herbacées se recommandent par leur nombre beaucoup plus considérable, par une plus grande diversité dans leurs familles et leurs espèces, par leurs graines, dont plusieurs, comme

celles des céréales, ont reçu la grande mission de servir de principale nourriture aux hommes; par leurs feuilles qui en font la pâture des bestiaux; et, d'après ces différentes considérations, les insectes qui s'y développent n'excitent pas moins notre curiosité, notre intérêt, ne nous causent pas moins de dommages, n'appellent pas moins notre vigilance à les combattre.

Si les arbres élèvent dans les airs leurs grands dômes, leurs cimes majestueuses, s'ils dressent vers le ciel leurs immenses pyramides, s'ils se réunissent en vastes forêts sur la crête ou sur le flanc des montagnes, les plantes herbacées couvrent comme d'un manteau la nudité de la terre, elles s'agglomèrent en moelleux tapis de graminées pour former l'émail de nos prairies.

Si la culture des arbres nous intéresse par les fruits qu'elle nous procure, par les matériaux qu'elle fournit à nos besoins, à notre industrie, à nos arts, par la part qu'elle apporte à la fortune publique et privée, la culture des plantes herbacées, c'est-à-dire celle qui est le fondement de l'agriculture, nous importe infiniment davantage en nous donnant notre pain, la pâture de nos bestiaux, en réunissant les hommes par les secours réciproques qu'elle exige, en constituant la base de la civilisation.

Avec quel soin ne devons-nous pas observer les insectes de nos plantes cultivées, pour nous opposer à leurs déprédations, quand nous considérons qu'ils les attaquent toutes, qu'ils détruisent quelquefois des récoltes entières, qu'ils sont accusés de causer annuellement une perte de 200 millions à la France seulement, et que ces dévastations peuvent être au moins en partie prévenues, réprimées, par les moyens qu'indiquent la science et l'expérience.

'Tandis que les arbres ne présentent dans le règne végétal qu'un certain nombre de genres disséminés dans les nombreuses classes qui le composent ; qu'ils constituent seulement deux de ces dernières, les Amentacées et les Conifères, les plantes herbacées y occupent une place incomparablement plus considérable;

elles forment seules un grand nombre de classes, des embranchements même presqu'entiers. C'est ainsi que les Cryptogames, qui comprennent le cinquième des végétaux connus, n'offrent d'autres arbres que les Cicas; que les Monocotylédones, aussi nombreux que les Cryptogames, ne comptent que les Palmiers. Parmi les Dicotylédones, les Ombellifères, les Labiées, les Composées et beaucoup d'autres classes importantes ne sont composées que de plantes herbacées, et dans la plupart des autres les arbres ne sont qu'en faible minorité.

Par ces diverses considérations, nous pouvons dire que les plantes herbacées sont le peuple du royaume des végétaux, dont les arbres sont la noblesse et les Palmiers les princes, ainsi que les nommait Linnée. C'est surtout chez elles que nous devons étudier les phénomènes de la végétation dans toutes leurs parties, et dont nous considérerons surtout les harmonies qu'elles présentent entr'elles.

RACINES.

Les racines fixent la plante au sol par leur tendance à Y descendre, et elles y puisent les substances qui, conjointement avec celles que fournissent les feuilles, sont nécessaires à sa nutrition, à son développement et à sa propagation. Elles présentent les harmonies les plus remarquables entre le sol et la plante en se coordonnant à toutes les modifications, à toutes les exigences de l'un et de l'autre. Elles se ramifient en fibres chevelues chez la pauvre Bruyère, pour qu'elle ne perde rien de la faible couche d'humus qui lui suffit pour vivre et pour fleurir. Elles s'enfoncent en longs et robustes pivots dans le sol profond qui supporte le Chêne,

Celui de qui la tête au ciel était voisine

Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.

Elles s'étendent horizontalement en longs câbles dans les Peu

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