d'habillemens ou ornemens, à l'usage des divers ordres de la hiérar- VEXILLA, toute espèce d'étendards, drapeaux, bannières, etc. ZONA ou ZOSTERA. On trouve ce mot employé dans quelques 1 On peut avoir une idée de la forme des plus anciens connus, dans les mi- Durandus. Duranti. - 2 Voir les dissertations de Bullet, à ce sujet. Voici les noms des plus célèbres On voit représentée la bannière de S. Maurice sur un tableau peint par le roi 2 Eusèbe, dans son Histoire ecclésiastique, lib. iv. cap. 23, fait mention de Nous ne pousserons pas plus loin tous ces détails, que nous avons cependant bien abrégés; nous ne pouvons mieux terminer ce catalogue de tant d'objets précieux renfermés autrefois dans les trésors des anciennes églises, et dont aujourd'hui on recueille si avidemment les débris, que par la description que fait Sidoine Apollinaire de la basilique de Lyon, construite par l'évêque Patient, au 5° siècle. 1 « L'édifice se fait remarquer par son élévation, et ne s'incline » ni à droite ni à gauche 1; son front regarde le soleil levant de >> l'équinoxe. Au-dedans, brille une vive lumière, et le soleil, >> en se jouant sur le plafond, revêtu de lames d'un métal jaune » (sans doute d'or ou de cuivre), reflète des couleurs semblables. Le marbre aux teintes variées, orne les lambris de l'édifice, » le pavé et les fenêtres; les vitres où des figures de diverses cou» leurs se détachent sur un vert éclatant, scintillent en saphirs » éblouissants. (La basilique) a un triple portique soutenu par › des colonnes apportées d'Aquitaine. De seconds portiques plus petits ferment l'entrée de la nef, où de légers feuillages » de pierres revêtent les colonnes placées dans le fond (de l'é» difice). » Ces légers feuillages de pierres, dont sont revêtues les colon par le prélat Giacomelli; et ce que dit Hégésippe, dans son Hist. ecclésiastique, Vit, sanct. Jacob. Minor. 1 Le poète nous semble ici faire allusion à l'espèce de défaut qui se remarque dans plusieurs églises du moyen-âge, dont l'abside incline un peu soit à droite soit à gauche, singularité que des savans ont essayé d'expliquer, de justifier même en prétendant que les constructeurs voulurent imiter par cette construction biaisée, ce que l'Evangile dit de Jésus mourant sur la croix (dont les anciennes églises imitent presque toutes la forme), et inclinato capite tradidit spiritum. Joan. xix, 30. M. Gilbert, membre de plusieurs sociétés savantes, conservateur de l'église Notre-Dame, et si connu par ses descriptions historiques de plusieurs églises du moyen-âge, parle aussi de cette particularité, dans une note de sa description historique de l'église St.-Denis, en 1815, p. 48. Mais il ajoute que M. Lenoir ne partage pas l'interprétation que nous indiquons ici par les motifs énoncés dans la note citée. Nous ne prétendons pas décider cette question peutêtre insoluble comme tant d'autres. Nous n'avons fait que rapporter une tradition reçue et consignée dans des ouvrages anciens, et qui, malgré l'érudition des savans modernes, doivent avoir quelque autorité, puisqu'ils sont souvent contemtemporains des particularités et des opinions qu'ils ont consignées dans leurs éerils. |