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ce fait s'était déjà présenté à l'observa- moins la conséquence la plus raisonndtion de M. Dutrochet.

Par cette même manœuvre, on détache entièrement des granules verts, dont quelques-uns se mettent bientôt à se mouvoir d'un rapide mouvement de rotation sur eux-mêmes, comme font beaucoup d'animaux infusoires; cette rotation n'est nullement en rapport avec le sens du courant général du fluide ni avec sa rapidité : il est tantôt lent, tantôt rapide; il s'exécute de gauche à droite, ou de droite à gauche, avec déplacement ou sans déplacement du granule; enfin il est évidemment spontané et le résultat d'une force propre, inhérente à ces particules; ce qui, au reste, prouve surábondamment ce fait, c'est que ce mouvement a également lieu en dehors du tube de la plante, dans le suc exprimé du chara sur une lame de verre, non pas, à la vérité, dans tous les granules verts que la pression a fait sortir, mais sur ceux qui nagent librement au milieu des goutte lettes albumineuses que forment le suc végétal en s'épanchant. Tous les agents qui arrêtent la circulation dans le tube du chara éteignent également tout mouvement dans les granules isolés.

Les granules verts sont-ils en effet pourvus de cils ou organes de mouvement, comme les organes vibratiles des animaux ?

C'est là une question qu'il n'a pas été possible à l'auteur de résoudre jusqu'ici; tous les moyens qu'il a employés ne lui ont pas permis de distinguer des parties semblables aux cils vibratiles. Mais pour concevoir le mouvement de ces particules, on ne peut guère se refuser à leur accorder des organes moteurs dans le genre de ceux que leur extrême ténuité ne permet pas d'apercevoir davan. tage dans une foule d'animaux infusoires, où on les admet par analogie. Ces organes, auxquels obéissent les particules une fois détachées et mises en liberté, doivent, quand elles sont immobiles et fixées aux parois de la cellule végétale, agir sur le liquide ambiant dans lequel elles sont plongées. On ne peut en effet supposer que ces particules acquièrent spontanément une force capable de les mettre en mouvement quand elles deviennent libres, si elles ne la possédaient pas quand elle font partie de la plante elle-même. C'est du

ble que l'on puisse tirer de ces faits dans l'état actuel de nos connaissances.

Il se produit des changements remarquables dans l'ordre et dans l forme des granules verts, au moment of la circulation vient à être abolie par une cause quelconque ; à l'instant même or le mouvement cesse, ces granules éprouvent, dans toute l'étendue de la cellule, un retrait sur eux-mêmes, une sorte de contraction, de manière qu'ils deviennent à peu près sphériques, d'allongés qu'ils étaient, et se séparent ainsi les uns des autres; ce mouvement est si subit, qu'il semblerait dépendre d'an ressort que l'on détendrait. En même temps les inégalités se dessinent á b surface de ces petits corps, comme si leur substance se plissait par l'espèce de contraction qu'elle subit; mais ces inégalitës ne sont autre chose que de particules plus petites, ovales et bien déterminées, qui entrent dans la composition de chaque granule vert; cs granules sont en effet formés d'une ma tière verte, soluble dans l'eau, liant en tre elles trois ou quatre particules solides, elliptiques et insolubles dans l'eau.

Le chara parait donc offrir un sin. gulier mélange de quelques-unes des propriétés des animaux avec celles appartenant essentiellement aux végé taux.

MM. Ad. Brongniart et Dutrochet, chargés de rendre compte à l'Acadé mie de ces nouvelles observations, en ont vérifié l'exactitude. Par la décou verte qu'il a faite de la rotation sponta née des globules verts du chara, lors qu'ils sont isolés de leur série, M. Doané, disent-ils en terminant leur rapport, a bien mérité de la science, et nous avons l'honneur de proposer à l'Acadé mie de donner son approbation recherches de cet observateur..

JUIN.

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1. Londres. Détails sur les représentants des diverses puissances qui doivent assister au couronnement de la reine Victoria. Le Morning-Post publie les détails suivants sur le prochain couronnement de la reine, et sar les représentants des diverses puissances étrangères qui doivent y assister.

La magnificence qui sera déployée

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dans cette grande solennité et les dépenses que seront obligées de faire les cours étrangères peuvent déjà s'apprécier par les prix énormes que l'on paie pour la location des maisons, pour un Japs de temps qui ne dépassera pas un mois ou six semaines au plus. L'ambassade française, après avoir cherché vainement un logement convenable, a enfin consenti à louer moyennant 1,600 livres sterling (40,000 fr.), celle de l'honorable M. Ponsonby. L'ambassade de Russie, qui est arrivée un peu tard, a offert 3,000 livres sterling (75,000 fr.) de l'hôtel Burlington: son offre avait d'abord été acceptée, mais le marché a été rompu par suite d'un malentendu sur la durée de la location. L'ambassadeur russe a fini par louer l'hôtel de lord Stuart de Rothsay, moyennant 2,500 livres sterling. Quand le duc de Grammout vint en qualité d'ambassadeur extraordinaire au couronnement de Georges IV, désespérant de trouver une maison assez vaste, il se logea à l'hôtel Grillon et loua les appartements de l'hôtel Willis pour y donner ses bals; et nous nous rappelons y avoir assisté aux fêtes du meilleur goût. Mais si les diplomates étrangers sont obligés de payer fort cher leurs maisons à Londres, les ambassadeurs anglais se sont trouvés dans le même cas à l'étranger,

Le petit nombre de députés français qui ont fait éclater leur mécontentement au sujet des sommes prétendues exorbitantes demandées pour frais d'am. bassade extraordinaire, avaient oublié sans doute les sommes considérables que le duc de Northumberland, par exemple, dépensa en France dans une occasion semblable. Sa Grâce, avec cette grandeur et ce désintéressement qui distinguent la noble famille des Percy, jetait de l'or à tous venants à Paris et à Reims, donnant une seconde représentation des largesses que ses ancêtres avaient faites dans les fêtes et tournois de la chevalerie. On sait que l'ambassadeur extraordinaire choisi pour représenter la France est le maréchal Soult, duc de Dalmatie. Ce général, ayant été le plus grand capitaine de la France après Napoléon, et presque son rival en influence militaire, ayant rempli en outre les plus hauts emplois civils de l'Etat et possédant une grande fortune, le Roi des Fran

çais ne pouvait faire un meilleur choix; ce qui, sans doute, ne contribuera pas peu à la popularité de sa mission, ce seront les efforts généreux que l'on sait être faits par le duc de Wellington pour recevoir son ancien ennemi avec autant d'empressement qu'il en mettait autrefois à le recevoir avec le canon et les baionnettes. Nous pensons que l'ilJustre maréchal éprouvera quelque fatigue à s'acquitter de ses devoirs de cérémonie à cause de ses anciennes blessures. La suite du maréchal sera fort nombreuse; son premier secrétaire est le marquis d'Eyragues, ex-chargé d'affaires à Constantinople; le second secrétaire est le fils du maréchal, marquis de Dalmatie, ex-chargé d'affaires de France à La Haye. Le gendre du maréchal, le marquis de Mornay, député du centre gauche, doit aussi assister au couronnement avec son frère Charles de Mornay, aujourd'hui ministre de France à Stockholm. Le duc de Vicence, fils du célèbre Caulincourt; le marquis de Bassano, fils du duc de ce nom et frère de Mme Baring, doivent faire partie de la suite du maréchal. Le marquis de Valençay ne pourrà faire partie de l'ambassade, à cause de la mort presque simultanée de son grand-père le duc Archambault et de celle de son grand-oncle le prince de Talleyrand.

L'hôtel Ponsonby, qu'a loué le maréchal Soult, était jadis occupé par lord Shaftesbury: c'est dans cette résidence que M. de Chateaubriand, alors ambassadeur de France, donna à Londres les plus beaux bals dont aient gardé le souvenir les partisans les plus dévoués au culte de Therpsicore. Le nombre des représentants de la France sera encore augmenté par le général Sébastiani, qui sera de retour à Londres dans le courant de la semaine prochaine, amenant avec lui le baron de Bourqueney, chargé d'affaires de France, le comte de Rohan Chabot, neveu du duc de Leicester, etc.

L'Autriche sera représentée par le prince Schwartzemberg, qui amènera avec lui sa femme, l'une des beautés de l'empire autrichien. Il sera accompagné du prince Trautsmandorff et d'une suite nombreuse de jeunes gentilshommes hongrois, la fleur de la noblesse de toutes les nations qui forment

l'empire d'Autriche. Il y a déjà quelque temps que les journaux du continent entretiennent le public des préparatifs, des dépenses et des costumes de la suite du prince. Si nous ajoutons qu'il sera parfaitement secondé par S. A. S. le prince Esterhazy, le type du bon ton, du goût et de la magnificence, on conviendra que l'Autriche n'a à redouter aucune concurrence de la part des autres puissances en cette circonstance. L'hôtel que doit occuper le prince de Schwartzemberg est celui qui est contigu à l'hôtel Mansfield, dans Postland-Place.

La Russie sera représentée par le comte Strogonoff, l'un des plus nobles gentilshommes de cet empire. On dit qu'il sera accompagné du comte Anatole Demidoff, jeune gentilhomme qui s'est fait une grande réputation en consacrant son immense fortune (provenant des mines d'or et de platine qu'il possède dans les montagnes de l'Ural) à encourager la littérature et les arts.

Le comte Strogonoff, outre ses aides-de-camp et ses secrétaires, amènera avec lui plusieurs princes natifs de ces différentes tribus de l'Asic, qui, depuis cinquante ans, ont successivement passé sous le sceptre de la Russie. Le comte Pozzo di Borgo, ambassadeur ordinaire, reste à Londres, et son hôtel de Ashbumham-House continuera à être le lieu de rendez-vous de la meilleure société, sous les aimables auspices de sa nièce, la comtesse Charles de Pozzo, de la noble famille des Crillon.

La Prusse a choisi pour la représenter l'homme le plus riche peut-être et le plus noble de ce royaume, le prince Putbuc. On ne connaît pas encore les personnes qui feront partie de sa suite. On a eu beaucoup de peine à trouver pour S. Ex. une maison convenable.On a enfin choisi l'hôtel contigu à l'hôtel Mivart. S. Exc. le baron Bulow n'en continuera pas moins à occuper son poste à Londres, où ses belles manières et son caractère aimable l'ont rendu le plus populaire et le plus influent des diplomates.

Le général comte Lowenheim, exambassadeur à Paris, représentera la Suède. Ses appartements sont retenus à l'hôtel Burlington. La Hollande a choisi pour son ambassadeur, le géné ral baron Van Capellen, qui est consi

déré comme un des administrateurs les plus distingués de son pays. Il a été long-temps gouverneur général des possessions coloniales hollandaises, où il a rendu de grands services.

Le jeune prince de Danemark, ne veu du roi, duc de Holstein-Gottorp, doit représenter le Danemark au cooronnement. On croit savoir que ce jeune prince, dont on vante la beauté. est un des adorateurs de notre jeune reine, et que son oncle cherche à renouer les liens d'union et d'amitié qui existaient entre l'Angleterre et le Di nemark, au moyen d'un mariage dost le règne glorieux de la reine Anne: offert un précédent. Le baron Blome, ministre de Danemark à Londres, cotinuera à occuper son poste. Sa femme est un modèle de grâce et d'amat lité.

Le Wurtemberg aura pour représe tant le jeune prince de ce nom, cojointement avec le prince Mandelsloà ministre de Wurtemberg à Londres, allié à la maison de Brunswick.

L'oncle de S. M. le roi des Belges a choisi pour représentant le prince de Ligne, prince médiatisé de maison trefois souveraine et petit-fils du fame maréchal prince de Ligne, aussi cele bre par son esprit qu'il était renomm par son courage. Ce gentilhomme, dont le nom historique doit jeter uns grand éclat sur sa mission, sera accom pagné de la princesse son épouse, la maison princière de Lubomirsk M. Van de Weyer, qui reste en Angle terre, sera aussi bon pilote pour guider le prince et la princesse à travers les mers du grand monde qu'il l'a été en tout temps en affaires politiques.

Bien que l'Espagne ne puisse pas e voyer, comme aux précédents couronnements, des ambassadeurs aussi magn fiques qu'un Peman-Nunez, Regu è sanguine Gotorum, ou un duc d l'Infantado, qui déployèrent dans ces occasions une grandeur qu'on ne surpassera jamais, cependant l'Espagn: nous envoie pour ambassadeur extraor dinaire un homme du plus haut rang, le marquis de Florida Blanca, qui sera accompagné dans cette mission par le chevalier d'Aquilar.

Le Portugal nous envoie pour am bassadeur un ministre d'état, un diplo mate distingué qui a joué un grand rôle

dans l'histoire moderne: nous voulons parler du duc de Palmella.

Le marquis et la marquise de Brigniole viennent seconder le coute de Pollen pour représenter dignement la Sardaigne.

On dit que le roi de Naples doit envoyer de nouvelles lettres de créance à son ministre à Londres. En ce cas, ce sera le Nestor de la diplomatie, le vénérable comte Ludof qui représentera S. M. le roi des Deux-Siciles à la cérémonie du couronnement.

C'est la première fois que la sublime Porte envoie un ambassadeur extraordinaire pour une semblable mission. Elle a fait choix de Ahmed-Ferid, que l'on dit être parti de Constantinople, le 16 avril dernier, chargé de présents.

Aucun ambassadeur n'a encore été nommé par la Bavière.

4. Paris. Élection académique. M. Blanqui, directeur de l'Ecole spéciale du commerce, a été nommé membre de l'Académie des Sciences morales et politiques, en remplacement de M. Charles Comte. Il avait pour concurrent M. Passy, ancien ministre du commerce; M. Dutens, inspecteur divisionnaire des ponts et chaussées, et M. Michel Chevalier, conseiller-d'état.

4. Paris. Séance publique annuelle de l'Académie des Sciences. - M. GayLussac fait un rapport sur le nouveau procédé de M. Demarçay, pour la conservation des grains; ce procédé consiste à déposer le grain dans un silo en forme de glacière, revêtu intérieurement d'une caisse en bois et recouvert de chaume; le maintien du blé à une température presque invariable et assez froide, suffit pour lui conserver toutes ses qualités, sa couleur, son brillant et son poli, son poids, la blancheur de sa farine, etc., etc.; et surtout à le préserver des ravages des charençons; l'Académie, sur les conclusions de ce rapport, donne son approbation à ce procédé.

M. le général Rogniat rend compte de l'examen qu'il a été chargé de faire avec MM. Séguier, Poncelet et Charles Dupin, du fusil de M. Heurteloup, et des épreuves auxquelles la commis

sion a soumis cette arme pour en apprécier tous les avantages; ce rapport, fait avec un soin minutieux, par un homme très-compétent en pareille matière, excite une vive attention et un grand intérêt. Il résulte de l'examen attentif du procédé de M. Heurteloup, du mécanisme de son fusil percuteur, de la composition de ses amorces, des expériences qu'il a répétées sous les yeux des commissaires, qu'il paraît avoir enfin résolu le problème de l'em. ploi de la poudre fulminante dans les armes de guerre. La commission a été satisfaite de toutes les épreuves auxquelles elle a cru devoir soumettre le fusil de M. Heurteloup; néanmoins dans une matière aussi grave, elle croit devoir se borner à proposer l'essai de cette arme sur une petite échelle, afin d'en constater, par une longue expérience et dans toutes les circonstances, les avantages et les inconvénients; on ne peut, en effet, mettre trop de prudence avant d'entreprendre une réforme générale dans notre armée, analogue à celle exécutée par Louis XIV, auquel on doit l'adoption des fusils à pierre.

M. Coriolis fait un rapport sur les Mémoires adressés pour le concours de mécanique; aucun des Mémoires n'a mérité le prix.

M. Larrey lit un Mémoire sur les caractères de la race arabe considérée comme souche de l'espèce humaine.

L'Académie reçoit une note de M. Beudant sur la grêle. Le 5 mai dernier, à cinq heures du soir, il a observé à Saint-Cyr une chute de grêle; les premiers grêlons étaient globuleux et formés de couches concentriques; après un coup de tonnerre, ils prirent une forme pyramidale, résultant évidemment de la rupture des globules : ce qui vient à l'appui des précédentes remarques de M. Elie de Beaumont.

M. Antelme adresse un nouvel instrument propre à prendre les mesures très-exactes du crâne.

M. Séguier présente, de la part de M. Loyer, un travail sur l'emploi de la vapeur perdue dans les machines à haute pression. Ce procédé produit une économie de 30 p. 100 dans l'emploi du combustible.

M. Pelouze prend la parole à l'oc casion de la dernière lettre de M. Liebig; ce chimiste, dit-il, lui prête une

réclamation qu'il n'a jamais voulu faire à propos des citrates; il s'est borné à dire qu'avant l'arrivée de M. Liebig à Paris, et par conséquent avant le travail de M. Dumas, il était parvenu à enlever un tiers d'atôme d'eau à beaucoup de citrates; il invoque à cet égard le témoignage de ses collègues, MM. Thenard, Dulong, Chevreul, et en particulier de M. Gay-Lussac, son mafire.

8. Paris. Mort de Mme la duchesse d'Abrantes. Aujourd'hui, à quatre heures du matin, Mme la duchesse d'Abrantés a été enlevée à sa famille et à ses amis par une mort prématurée. Ce n'est que dans la soirée d'hier que la maladie à laquelle a succombé Mme la duchesse d'Abrantes a présenté pour la première fois des symptômes alar

mants.

La célébrité avait commencé pour elle où elle finit pour la plupart des autres, à la perte de sa fortune. La réputation européenné qu'elle s'est acquise par ses écrits fait autant d'honneur à l'énergie de son caractère qu'à la vivacité de son esprit. Cette qualité brille dans ses Mémoires; on y retrouve aussi, à un degré rare chez les meilleurs écrivains, le ton de la conversation.

Celle de Me d'Abrantes se distinguait par une absence d'amertume si complète, qu'on aurait pu la prendre pour de l'oubli. Elle ne s'est jamais servie de la publicité assurée à ses œuvres par le succès, que pour satisfaire des affections douces, ou pour s'acquitter d'un devoir de cœur. On eût dit que la mémoire lui manquait pour se venger; pourtant la sienne était fidèle et inépuisable, mais elle choisissait avec générosité dans ses souvenirs.

Pour bien juger les hommes, il faut plus que de la justice; il faut de la bonté. La sienne était grande; on la reconnaissait dans les habitudes de sa vie; aussi, malgré ses brillants et nom breux succes, n'a-t-elle jamais eu d'ennemis littéraires.

Quoiqu'elle se livrât à des excès de travail que ses amis et sa famille lui reprochaient en vain, elle était toujours aux ordres de ceux qui venaient lui demander un service. Son temps, ses soins, le produit de ses veilles, elle leur donosit tout. La senle habitude dont elle n'ait jamais pu se défaire en

perdant une grande existence, d'et celle d'obliger; et comme elle avait su conserver, sous tous les régimes, a crédit dû à sa valeur personnelle, the se croyait encore riche !.....

Ceux qui ont eu le bonheur d'éte admis dans sa société particulière save tout ce que son âme avait de nobles Elle poussait la délicatesse si loin dan les relations sociales, qu'elle a lase ignorer aux personnes liées le plus antimement avec elle les embarras d'afae qui ont agité ses derniers jours.

Après avoir fait pendant bien années, les honneurs de Paris à l'h rope, elle est morte à Chaillet, de une maison de santé, où la pluparte ses amis ne sont entrés que pour u emporter son cercueil au cimetiens Montmartre.

MM. de Chateaubriand, Victor Bu et presque tout ce que Paris renen d'hommes distingués étaient à s voi.

13. Paris. Tentative de a Mlle Mars. Notre grande e dienne Mile Mars vient d'ec comme par miracle à un horrible po apens où sa fortune et sa vie e également en danger. Mile Mars la une petite et charmante maison qu'e a fait bâtir, il y a quinze ans entra tout proche de celle, également↑ nommée pour sa richesse et s gance, que Talma venait à cette épiq d'élever à grands frais. Cette mist dont l'entrée principale est rue Sin Lazare, no 58, a une sortie surm de La Rochefoucauld, et ses fenère ouvrent, partie sur un délicieus pe jardin arrosé d'eaux vives, parte s la rue isolée de La Rochefoucauld

Hier, Mile Mars, atteinte d'une gère indisposition, n'était pas sorte la journée, et avait manifesté l'inte de se retirer de bonne heure por livrer au repos, lorsque, vers buit he du soir, sa femme de chambre, en dans sa chambre à coucher pour ser tout ce qui était nécessaire, s'aper cut avec effroi que la glace d'une moire dans l'intérieur de laquel placée la caisse en fer sortant des atelie de Fichet, où Mile Mars serre tout * qu'elle a de plus précieux, était bres En hâte, elle alla prevenir Mas Un domestique cependant com

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