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gés alent pu y faire grande preuve de talent. Mais c'est déjà beaucoup qu'un rôle médiocre soit joué comme il doit l'être, et sous ce rapport l'ensemble de la comédie nouvelle a été excellent.

21.Paris.-Distribution des prix du concours général. — A dix heures et demie les portes de la Sorbonne ont été Ouvertes au public. Des femmes élégamment parées, mères, sœurs, parentes des lauréats, se sont pressées dans la salle préparée pour la distribution des prix.

A onze heures et demie, tous les éléves étaient placés dans les galeries; à inidi, les proviseurs et les principaux fonctionnaires de l'instruction publique se sont assis sur les gradins inférieurs ; à midi un quart, M. de Salvandy, ministre de l'instruction publique, revêtu de la simarre de grand-maître de l'Université, et précédé des massiers, est venu occuper le fauteuil du président.

1 La tribune royale est restée vacante pendant toute la séance.

M. Loudières, professeur de rhétorique au collège Saint-Louis, a prononcé le discours latin d'usage; son sujet était l'examen de l'antiquité..

Le prix d'honneur de rhétorique (le vrai prix d'honneur) a été remporté par le jeune Didier, du collège de Louisle-Grand. Ce succès est d'autant plus flatteur que l'élève Didier a également obtenu un prix de discours français. L'élève Chamblin, du collège Henri IV, et l'élève Voisin, de Versailles, ont remporté les prix d'honneur de phi losophie et des sciences.

Le jeune Albert de Broglie a obtenu deux prix en rhétorique. On a remarqué les noms des jeunes Missiessy, Blain-des-Cormiers, Poujard-Dulimbert, Vigier, Try, les frères Dareste, les frères Pellat et le jeune Baudin, fils du vice-amiral de ce nom, commandant

de l'escadre d'expédition contre le Mexique.

Le nom du duc d'Aumale, deux fois proclamé dans la classe de seconde, a été surtout accueilli avec enthousiasme. Les élèves se sont levés sur tous les bancs, et ont demandé pour leur jeune camarade un supplément de fanfares.

Voici comment les prix ont été rẻ

partis entre les sept collèges de Paris
et celui de Versailles :
nomminat. prix.

Louis-le-Grand (1035
élèves.) ..
Charlemagne (807élèv.).
Henri IV (702 élèves)..
Bourbon (850 élèves).
Saint-Louis (936 ėlėv.)..
Rollin (380 élèves).
Versailles (442 élèv.).
Stanislas (300 élèves).

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99 24

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60

49 43

24

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20

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24. Paris. Naissance de S. A. R. le comte de Paris. Un message an⚫ nonce à M. le comte Molé, président du conseil, et à tous les ministres, à M. le chancelier de France, et à M. le grand-référendaire de la Chambre des Pairs, que S. A. R. madame la duchesse d'Orléans ressent les premières douleurs, et qu'ils sont mandés pour assister à la naissance de l'enfant.

Le roi, la reine et tous les membres de la famille royale, sont au pavillon Marsan, où se trouvent aussi réunis madame la grande-duchesse de Mecklembourg, S. A. R. Mgr le duc de Wurtemberg, M. le comte Molé, président du conseil des ministres, et tous ses collègues, M. le baron Pasquier, chancelier de France, accompagné de M. le duc Decazes, grand-référen daire, et de M. Cauchy, garde des archives, M. le maréchal comte de Lobau, M. le maréchal comte Gérard, désignés l'un et l'autre comme témoins. Le roi a fait inviter à se rendre au pavillon Marsan, M. Dupin, président de la Chambre des Députés; M. le comte Portalis, premier président de la Cour de Cassation; M. le comte Siméon, premier président de la Cour des Comptes; M. le baron Séguier, premier président de la Cour royale de Paris; M. le comte de Rambuteau et M. Delessert, préfets; M. le général Jacqueminot, chef de l'état-major de la garde nationale, et les dames et officiers de la maison du roi, de la reine et des princes.

A midi, le bruit se répand dans Paris que S. A. R. madame la duchesse d'Orléans est dans les douleurs. Un grand nombre de personnes se portent aux Tuileries et sous les fenêtres de S. A. R. On s'informe auprès des gens de service; on dit que l'accouche

ment se présente sous les auspices les plus favorables. Toutefois on annonce que la princesse ne sera délivrée que vers quatre heures.

A deux heures, les témoins sont appelés dans la chambre de la princesse. Une vive anxiété se manifeste sur les visages.

A deux heures trois quarts, M. le comte Molé se précipite hors de la chambre, en annonçant qu'un prince vient de naître, Les cris de vive le roi se font entendre. Le prince s'appellera Louis-Philippe-Albert, et portera le titre de comte de Paris. A trois heures, le canon annonce cet heureux événement.

On assure que M. l'archevêque de Paris a oudoyé l'enfant à sa naissance.

A trois heures, M. Gabriel Delessert, préfet de police, est entré à la Bourse, et a annoncé la naissance d'un prince. M. le comte Molé a envoyé des estafettes à tous les ambassadeurs,

Au moment où S. A. R. la duchesse d'Orléans est accouchée, M. le comte Molé est sorti de la chambre de

l'auguste princesse, et s'est écrié devant les personnes qui l'environnaient :

Messieurs, nous avons un prince! » Gette heureuse nouvelle a été reçue par tous les assistants avec une joie pleine d'émotion. Elle s'est répandue aussitôt dans tout le palais et dans les cours, où une foule nombreuse, rassemblée dans l'attente de l'événement, a fait éclater des transports unanimes.

M. le comte de Montalivet a expédié immédiatement à tous les préfets l'ordre de faire répandre dans toutes les communes de leur département la nouvelle de l'heureux accouchement de S. A. R. madame la duchesse d'Orléans.

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Voici la circulaire adressée aux préfets:

M. le préfet, S. A. R. madame la duchesse d'Orléans est accouchée aujourd'hui, 24 août, à trois heures du soir, d'un prince qui, d'après les or dres du roi, a reçu les noms de LouisPhilippe-Albert, comte de Paris.

L'accouchement a été fort heureux, S. A. R. madame la duchesse d'Or léans et le prince nouveau-né sont dans l'état le plus satisfaisant.

» Faites savoir immédiatement cette heureuse nouvelle à toutes les communes de votre département,▾

Aussitôt après l'accouchement de S. A. R. madame la duchesse d'Or léans, le corps municipal a été immé diatement convoqué, pour recevoir une lettre close du roi, qui lui notifie la naissance du comte de Paris.

Cette lettre a été remise par M. l baron Athalin, premier aide-de-camp de S. M.

La lecture de la dépêche a été suivie des cris prolongés de vive le roi! vive le comte de Paris!

Le corps municipal, par une heareuse innovation, a voté une épée au lieu d'un berceau.

Lettre autographe du roi à mes sieurs du corps municipal de Paris:

Messieurs les membres du corps municipal de la ville de Paris,

Je m'empresse de vous annoncer d'Orléans, ma belle-fille bien-aimée, moi-même que madame la duchesse vient de donner le jour à un prince qui est, grâce au ciel, bien portant. J'a voulu que ce premier rejeton de l'aîné de mes fils portát le titre de comte de Paris. Le corps municipal partagera, j'en suis sûr, ma joie, celle de la reine, de mon fils et de toute ma famille. J'aime à dire à chacun de vous que cet heureux événement est doublement

cher à mon cœur, puisqu'il donne une garantie de plus à la stabilité de nos institutions et à la sécurité de tous, et lien, il me fournit cette occasion de qu'en formant entre nous un nouvea éclatante de toute l'affection que je lai donner à ma ville natale une preuve porte et que je lui conserverai toujours.

» Votre affectionné

» LOUIS-PHILIPPE, •

28. Milan. Cérémonial pour le con ronnement de S. M. l'empereur d'Autriche.

Voici l'ordre du cérémonial arrêté pour le couronnement de S. M. l'empereur d'Autriche, Ferdinand IV, à Milan, comme roi du royaume Lom bard-Vénitien :

Entrée solennelle à Milan.

LL. MM. arriveront de Monza au pa› villon de Lorette dans les carrosses im périaux, accompagnés de leur noble suite. Le directeur général des postes et plusieurs maîtres de poste précéde ront à cheval le carrosse de LL. MM. En descendant de voiture, l'empe.

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reur sera reçu, à sa droite, par S. A. I. l'archiduc vice-roi, accompagné des deux gouverneurs de Milan et de Venise et des conseillers auliques de ces villes; à sa gauche, par les grands diguitaires de la cour impériale, les capi taines des gardes-du-corps, le général en chef, le premier aide-de-camp de S.. M., les grands dignitaires du royau me Lombard-Vénitien et les dames du palais. LL. MM. se reposeront quelques instants dans les appartements du pavillon.

Le cortège devra être en ordre et tout prêt à se mettre en marché dès l'arrivée de LL. MM. Devront se trouver à leur rang déterminé les carrosses des personnes qui doivent y figurer, savoir : les conseillers intimes de l'empire, les chambellans, les écuyers, la noblesse admise aux honneurs de cour, les dépu tés des assemblées centrales et provin ciales du royaume Lombard-Vénitien, les podesta (maires) des villes et leurs askesseurs municipaux. `

Ise cortège marchera dans l'ordre suivant :

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Une division de cavalerie; un bataillon de grenadiers; deux coureurs impéríaux (battistrada) précédant plusieurs chevaux

couverts d'un riche caparaçon, Conduits à la main chacon par deux palfreniers de la cour; les écuyers-palfreniers (cavallerizzî) à pied ; les laquais (stafferri) à pied; les trompettes et le à cheval. timballier de la cour,

• Les hérauts des cités non royales et les corps municipaux de ces villes; les bérauts des cités royales; les podesta de Milan et de Venise avec leurs assesseurs; les députations des Universités de Padoue et de Pavie, des Académies des Beaux-Arts et de l'Institut des sciences, lettres et arts de Venise; les députés des assemblées provinciales, dans l'orare alphabétique des provinces; les conseillers des deux gouvernements du royaume Lombard-Vénitien, tous les précédents en carrosse à deux chevaux.

Les gouverneurs de Milan et de Ve nise, chacun en carrosse à six chevaux; deux fourriers de la cour à cheval; les pages à cheval; deux fourtiers de la chambre à cheval; les nobles admis aux bonneurs de cour; les écuyers de l'empereur; les chambellans; les conseillers intimes de l'empire; les grands dignitaires du royaume Lombard-Ve

nitien; le grand - chambellan et le grand-chancelier dans un carrosse à six chevaux; la voiture du grand-maître du palais impérial. Les gens des personnes du cortège marcheront à pied, en livrée de gala, contre la portière de leurs maitres.

S. A. I. le vice-roi, dans un carrosse à six chevaux, et, sur la même ligne à cheval, le grand-maître du palais impérial; LL. MM. II. et RR. en carrosse à six chevaux, précédées de six bérauts d'armes en costume, avec la toque et le bâton, entourées de tous le grands diguitaires à cheval, et suivies de la garde noble lombardo-vénitienne à cheval; un bataillon de grenadiers et une division de cavalerie fermant la marche.

A la porte de la ville, le podesta présentera les clefs à l'empereur, haranguera brièvement S. M. Les généraux et les corps d'officiers non compris dans le cortège se tiendront sur la place de la cathrédrale (piazza del Duomo), pour rendre les honneurs à S. M. son passage.

Lorsque LL. MM. arriveront à la cathédrale, S. Em. le cardinal archevêque leur présentera l'eau bénite; LL. MM. iront processionnellement avec le clergé et toute leur suite se placer à un prie-dieu disposé devant le maître-au tel sous un dais, et l'on entonnera le Te Deum; ensuite LL MM. se rendront au palais par la galerie de communication établie à cet effet.

Cérémonial de l'hommage.

I

Se réuniront au jour fixé, dans la salle des Gariatides, les autorités, les corps d'officiers, la noblesse, les digui, taires, les conseillers, les chambellans, les écuyers, les grand'croix des Ordres impériaux, et les chevaliers de la Toison-d'Or. S. M. arrivera dans la salle, la tête couverte, et montera sur son trone. Le majordome-major du royaume Lombard-Vénitien adressera une courte harangue à S. M., qui y répon dra par une allocution paternelle; ensuite le grand-chancelier aulique lira à haute voix la formule du serment d'hommage. Cette formule sera répétée textuellement par tous les députés des villes et provinces, levant en l'air le pouce et les deux premiers doigts de la main droite,

ment se présente sous les auspices les plus favorables. Toutefois on annonce que la princesse ne sera délivrée que vers quatre heures.

A deux heures, les témoins sont appelés dans la chambre de la princesse. Une vive anxiété se manifeste sur les visages.

A deux heures trois quarts, M. le comte Molé se précipite hors de la chambre, en annonçant qu'un prince vient de naître, Les cris de vive le roi se font entendre. Le prince s'appellera Louis-Philippe-Albert, et portera le titre de comte de Paris. A trois heures, le canon annonce cet heureux événement.

On assure que M. l'archevêque de Paris a oudoyé l'enfant à sa naissance.

A trois heures, M. Gabriel Delessert, préfet de police, est entré à la Bourse, et a annoncé la naissance d'un prince.

M. le comte Molé a envoyé des estafettes à tous les ambassadeurs,

Au moment où S. A. R. la duchesse d'Orléans est accouchée, M. le comte Molé est sorti de la chambre de l'auguste princesse, et s'est écrié devant les personnes qui l'environnaient :

Messieurs, nous avons un prince! » Gette heureuse nouvelle a été reçue par tous les assistants avec une joie pleine d'émotion. Elle s'est répandue aussitôt dans tout le palais et dans les cours, où une foule nombreuse, rassemblée dans l'attente de l'événement, a fait éclater des transports unanimes.

M. le comte de Montalivet a expédié immédiatement à tous les préfets l'ordre de faire répandre dans toutes les communes de leur département la nouvelle de l'heureux accouchement de S..A. R. madame la duchesse d'Orléans. Voici la circulaire adressée aux préfets :

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M. le préfet, S. A. R. madame la duchesse d'Orléans est accouchée aujourd'hui, 24 août, à trois heures du soir, d'un prince qui, d'après les or dres du roi, a reçu les noms de LouisPhilippe-Albert, comte de Paris.

» L'accouchement a été fort heureux, S. A. R. madame la duchesse d'Or. léaus et le prince nouveau-né sont dans l'état le plus satisfaisant.

Faites savoir immédiatement cette heureuse nouvelle à toutes les communes de votre département, ▾

Aussitôt après l'accouchement de S. A. R. madame la duchesse d'Or léans, le corps municipal a été immédiatement convoqué, pour recevoir une lettre close du roi, qui lui notifie la naissance du comte de Paris.

Cette lettre a été remise par M. le baron Athalin, premier aide-de-camp de S. M.

La lecture de la dépêche a été suivie des cris prolongés de vive le roi! vive le comte de Paris!

Le corps municipal, par une heureuse innovation, a voté une épée au lieu d'un berceau.

Lettre autographe du roi à messieurs du corps municipal de Paris: • Messieurs les membres du corps municipal de la ville de Paris,

Je m'empresse de vous annoncer d'Orléans, ma belle-fille bien-ame, moi-même que madame la duchesse vient de donner le jour à un prince qui est, grâce au ciel, bien portant. J'ai voulu que ce premier rejeton de l'ainé de mes fils portát le titre de comte de Paris. Le corps municipal partagera, j'en suis sûr, ma joie, celle de la reine, de mon fils et de toute ma famille. J'aime à dire à chacun de vous que cet heureux événement est doublement cher à mon cœur, puisqu'il donne une garantie de plus à la stabilité de nos institutions et à la sécurité de tous, et lien, il me fournit cette occasion de qu'en formant entre nous un nouveau éclatante de toute l'affection que je lui donner à ma ville natale une preuve porte et que je lui conserverai toujours

. Votre affectionné

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• Louis-PHILIPPE, ■

28. Milan. Cérémonial pour le conronnement de S. M. l'empereur d'Autriche. Voici l'ordre du cérémonial arrêté pour le couronnement de S. M. l'empereur d'Autriche, Ferdinand IV, à Milan, comme roi du royaume Lombard-Vénitien :

Entrée solennelle à Milan.

LL. MM. arriveront de Monza au på. villon de Lorette dans les carrosses impériaux, accompagnés de leur noble suite. Le directeur général des postes et plusieurs maîtres de poste précéderont à cheval le carrosse de LL. MM.

En descendant de voiture, l'empe.

reur sera reçu, å så droite, par S. A. I. l'archiduc vice-roi, accompagné des deux gouverneurs de Milan et de Venise et des conseillers auliques de ces villes; à sa gauche, par les grands dignitaires de la cour impériale, les capi. taines des gardes-du-corps, le général en chef, le premier aide-de-camp de S. M., les grands dignitaires du royau me Lombard-Vénitien et les dames du palais. LL. MM. se reposeront quelques instants dans les appartements du pavillon.

Le cortège devra être en ordre et tout prêt à se mettre en marche dès l'arrivée de LL. MM. Devront se trouver à leur rang déterminé les carrosses des personnes qui doivent y figurer, savoir : les conseillers intimes de l'empire, les chambellans, les écuyers, la noblesse admise aux honneurs de cour, les dépu tés des assemblées centrales et provin ciales du royaume Lombard-Vénitien, les podesta (maires) des villes et leurs assesseurs municipaux.

Bescortège marchera dans l'ordre suivant:

Une division de cavalerie; un bataillon de grenadiers; deux coureursimpériaus (battistrada) précédant plusieurs chevaux converts d'un riche caparaçon, Conduits à la main chacun par deux palfreniers de la cour; les écuyers-palfreniers (cavallerizzi) à pied ; les laquais (stafferri) à pied; les trompettes et le timballier de la cour, à cheval.

Les herauts des cités non royales et les corps municipaux de ces villes; les bérauts des cités royales; les podesta de Milan et de Venise avec leurs assesseurs; les députations des Universités de Padoue et de Pavie, des Académies des Beaux-Arts et de l'Institut des sciences, lettres et arts de Venise; les députés des assemblées provinciales, dans l'ordre alphabétique des provinces; lés conseillers des deux gouvernements du royaume Lombard-Vénitien, tous les précédents en carrosse à deux chevaux.

Les gouverneurs de Milan et de Ve nise, chacun en carrosse à six chevaux; deux fourriers de la cour à cheval; les pages à cheval; deux fourriers de la chambre à cheval; les nobles admis aux honneurs de cour; les écuyers de l'empereur; les chambellans; fes conseillers intimes de l'empire; les grands dignitaires du royaume Lombard-Vé

nitien; le grand chambellan et le grand-chancelier dans un carrosse à six chevaux; la voiture du grand-maître du palais impérial. Les gens des personnes du cortége marcheront à pied, en livrée de gala, contre la portière de leurs maîtres.

S. A. I. le vice-roi, dans un carrosse à six chevaux, et, sur la même ligne à cheval, le grand-maître du palais im périal; LL. MM. II. et RR. en carrosse à six chevaux, précédées de six bérauts d'armes en costume, avec la toque et le bâton, entourées de tous le grands diguitaires à cheval, et suivies de la garde noble lombardo-vénitienne à cheval; un bataillon de grenadiers et une division de cavalerie fermant la marche.

A la porte de la ville, le podesta presentera les clefs à l'empereur, haranguera brièvement S. M. Les généraux et les corps d'officiers non compris dans le cortège se tiendront sur la place de la cathrédrale (piazza del Duomo), pour rendre les honneurs à S. M. son passage.

Lorsque LL. MM. arriveront à la cathédrale, S. Em. le cardinal archevêque leur présentera l'eau bénite ; LL. MM. iront processionnellement avec le clergé et toute leur suite se placer à un prie-dieu disposé devant le maître-au tel sous un dais, et l'on entonnera le Te Deum; ensuite LL MM. se rendront au palais par la galerie de communication établie à cet effet. et

Cérémonial de l'hommage.

Se réuniront au jour fixé, dans la salle des Cariatides, les autorités, les corps d'officiers, la noblesse, les digni, taires, les conseillers, les chambellans, les écuyers, les grand'croix des Ordres impériaux, et les chevaliers de la Toi son-d'Or. S, M. arrivera dans la salle, la tête couverte, et montera sur son trône. Le majordome-major du royaume Lombard-Vénitien adressera une courte harangue à S. M., qui y répon dra par une allocution paternelle; ensuite le grand-chancelier aulique lira à haute voix la formule du serment d'hommage. Cette formule sera répétée textuellement par tous les députés des villes et provinces, levant en l'air le pouce et les deux premiers doigts de la main droite,

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