Monographie du tabac comprenant l'historique, les propriétés thérapeutiques, physiologiques, et toxicologiques du tabac: la description des principales espèces employées; sa culture, sa préparation et l'origine de son usage; son analyse chimique, ses falsifications, sa distribution géographique, son commerce et la législation qui le concerne

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Impr. centrale de N. Chaix et ce., 1857 - 352 pagina's
 

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Populaire passages

Pagina 47 - ... il réjouit et purge les cerveaux humains ; mais encore il instruit les âmes à la vertu, et l'on apprend avec lui à devenir honnête homme. Ne voyez-vous pas bien dès qu'on en prend, de quelle manière obligeante on en use avec tout le monde, et comme on est ravi d'en donner à...
Pagina 48 - Quoi qu'en dise Aristote et sa docte cabale, Le tabac est divin, il n'est rien qui l'égale ; Et par les fainéants, pour fuir l'oisiveté, Jamais amusement ne fut mieux inventé. Ne...
Pagina 48 - Soudain à gauche, à droit, par devant, par derrière, Gens de toutes façons, connus et non connus, Pour y demander part sont les très bien venus. Mais c'est peu qu'à donner instruisant la jeunesse Le...
Pagina 51 - Qui purges d'humeurs mon cerveau , Et mon esprit d'inquiétude; Tabac , dont mon âme est ravie , Lorsque je te vois...
Pagina 46 - Le tabac y est, en effet, d'un usage général , et pour ainsi dire sans exception. Les enfants apprennent à faire un cigare avant de savoir parler. Les hommes, énervés par un climat brûlant, sans souci du lendemain, sans stimulant capable de vaincre leur indolence et de les pousser au travail; les femmes, soumises à des habitudes plus sédentaires encore, cherchent dans l'abus de cette feuille, une ressource contre l'ennui, des jouissances et un passe-temps sans fatigue.
Pagina 15 - Casas écrivait, en 1527 : Les Indiens ont une herbe dont ils aspirent la fumée avec délices. Cette herbe est dans une feuille sèche, comme dans un mousqueton, pareil à ceux que font les enfants pour la Pâque du Saint-Esprit. Les Indiens l'allument par un bout et sucent ou hument par l'autre extrémité, en aspirant intérieurement la fumée avec leur haleine, ce qui produit un assoupissement dans tout le corps et dégénère en une espèce d'ivresse. Ils prétendent qu'alors on ne sent presque...
Pagina 20 - Ils enveloppent, estant seiche, quelque quantité de ceste herbe en une feuille de palmier, qui est fort grande, et la rollent comme de la longueur d'une chandelle, puis mettent le feu par un bout, et en reçoivent la fumée par le nez et par la bouche. Elle est fort salubre, disent ils, pour faire distiller et consumer les humeurs superflues du cerveau.
Pagina 51 - Cbamberet dit aussi que, par l'usage du tabac, le sauvage endure avec courage la faim, la soif et toutes les vicissitudes de l'atmosphère. Le docteur Willis conseille l'usage du tabac dans les armées, comme pouvant suppléer à la disette des vivres, outre, dit-il, que c'est un remède capable de préserver les soldats de leurs maladies tant internes qu'externes.
Pagina 20 - II ya aultre singularité d'une herbe qu'ils nomment en leur langue petun, laquelle ils portent ordinairement avec eux, parce qu'ils l'estiment merveilleusement profitable à plusieurs choses. Elle ressemble à notre buglosse. Or, ils cueillent soigneusement ceste herbe et la font sécher à l'ombre dans leurs petites cabanes.
Pagina 51 - Je vois l'image de ma vie. Tu remets dans mon souvenir Ce qu'un jour je dois devenir, N'étant qu'une cendre animée ; Et tout d'un coup je m'aperçois Que, courant après la fumée, Je passe de même que toi.

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