L'Année littéraire, ou, Suite des lettres sur quelques écrits de ce temps, Volume 11784 |
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L'Année littéraire, ou, Suite des lettres sur quelques écrits ..., Volumes 7-8 Volledige weergave - 1787 |
L'Année littéraire, ou, Suite des lettres sur quelques écrits de ..., Volume 6 Volledige weergave - 1768 |
L'Année littéraire, ou, Suite des lettres sur quelques écrits ..., Volumes 3-4 Volledige weergave - 1786 |
Veelvoorkomende woorden en zinsdelen
affez affuré ainfi auffi auroit Auteur avoit Babet befoin c'eft c'eſt cenfeur chant Chevalier de Cubières chofe cœur Comédies connoiffances connoître Cygnes Dancourt deffin difcours dire Doria Ecrivains efprit Emilie enfans enfuite eſpèce eſt étoit fagacité fageffe fages fans ceffe fans doute fanté favoir fcène fe trouve fecond femble femme fens fent feroit feul fiècle fimple foin foit folide fommes font fous fouvent fpectacles François François trouvé Frontin ftyle fuccès fuis fuivant fujet fur-tout fyftême gens goût grace homme Hôtel de Cluny intéreffant Jean Barth jeune jeuneffe jufte l'Abbé l'amour l'Année Littéraire l'Auteur l'efprit l'Hiftoire laiffer Lambon LETTRE Libraire maîtreffe mauvaiſe ment mœurs Monfieur Montgolfier morale n'eft néceffaire Ouvrage paffe paffions paroît penfe perfonne peuple Philofophe plaifir plufieurs poëfie Poëtes poëtique pofe Pompignan pourroit préfente prefque raifon refpect refte Ribard de Chamouft rue des Mathurins s'eft talens teur Tragédie trifte voilà Voltaire
Populaire passages
Pagina 20 - Moraliste , chacun dans son district, s'érige un tribunal suprême, où il examine, apprécie, calcule, pèse des causes qu'il ne voit point, des effets qu'il ne voit qu'à demi. Les opérations mystérieuses de la Divinité sont mesurées le compas à la main. On discute les Livres divins comme une question de physique, ou comme un point d'histoire ( i ). Moyse n'est pas mieux traité que Descartes.
Pagina 20 - On diffi» pe nos préjugés , on éclaire nos efprits. » Quelle lumiere affreufe , ou plutôt quelles u ténebres ! Pour allumer le flambeau de la » phîlofophie , on éteint celui de la foi. La » religion naturelle eft l'unique religion des » honnêtes gens du monde. Le déïfme a levé » le mafque ; il paroît à découvert dans des » livres accrédités. Phyficien , naturaliffe , af» tronome, métaphyficien , géometre & mo...
Pagina 62 - En voici un nouveau témoignage qui, pour être anonyme, n'en sera pas moins le bienvenu. Du Dieu des arts obscurs persécuteurs, Je ris, pédants, de vos complots barbares : Je ne crains point vos plats inquisiteurs, Vos agrégés, ni vos sots en simarre. Je dompterai tous vos grimauds latins ; Nouveau Samson, j'en aurai seul la gloire. La charge sonne; avancez, Philistins: Et toi, Dorval, prête-moi ta mâchoire ! Parmi ces duels d'amour-propre figurèrent...
Pagina 279 - Théâtre moral, ou Pièces dramatiques nouvelles, par M. le chevalier de Cubières, des Académies et Sociétés Royales de Lyon, Dijon, Marseille, Rouen, HesseCassel, etc., second volume. Ce second volume contient...
Pagina 32 - Public déformais faiciné par ies guides , Ne veut qu'être ébloui par des éclairs rapides. Amoureux du bizarre , avide du nouveau , Et pour comble d'erreur , ennemi du vrai beau.
Pagina 337 - ... plus que de trouver sur des peupliers de l'ambre formé par les larmes des sœurs de Phaéton. Tant de variations sur un oiseau si connu en apparence des Grecs et des Romains, ont jeté les modernes dans une grande perplexité. Morin , de l'académie des Inscriptions, a résolu la question, en disant que les anciens ont fait chanter les cygnes, comme ils ont fait parler les bêtes (Mém., tom. v, pag. 207). Cette manière de raisonner messiérait très-fort à un naturaliste : aussi Aldrovande...
Pagina 134 - LITTÉRAIRE. reproché de n'avoir pas rempli tout ce que fes concitoyens pouvoient exiger de fon amour pour le bien public , & par un dévouement aufli rare que vertueux , il s'eft facrifié lui - même four fe confacrer au fervice des pauvres.
Pagina 59 - Carlin pour peindre le fort, Très • peu de mots doivent fuffire : Toute fa vie il a fait rire, II a fait pleurer à fa mort.
Pagina 8 - L'état fe paffera bien de tragédies , de comédies. Il nous faut des vérités & non des phrafes. Les arts qui font fleurir la navigation , le commerce , qui dirigent les opérations du guerrier , de l'agriculture , voilà ce qui mérite uniquement l'attention du philofophe. Ce fophifme fpécieux , & le miférable état de notre littérature aéluelle femble l'appuyer encore.