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nombre et la puérilité des règles de sa logique ne prouvent que l'impossibilité d'atteindre la vérité par la Logique.

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15. Comment et pourquoi la Logique de Wolff a été adoptée partout. - Genovesi, le Wolff de l'Italie. —Sa Logique est le code le plus complet du dogmatisme rationnel. C'est pourquoi on l'a choisie pour règle dans l'examen de ce système. Multiplicité désespérante des causes d'erreurs, pour l'intellect humain, avouée par le dogmatisme. Contradictions, absurdités et extravagances de ses quinze canons médicinaux contre toute erreur.

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16. Autres innombrables canons, proposés par le dogmatisme comme remèdes contre l'erreur, également vains et absurdes. Ils ne prouvent que l'impuissance du dogmatisme, impuissance reconnue par lui-même, à guérir l'homme des préjugés.

17. Huitième criterium additionnel du dogmatisme : Le raisonnement.-Le dogmatisme, donnant ce criterium comme infaillible, le reconnaît impossible à pratiquer. La raison déclarée par lui en même temps toute-puissante est tout à fait impuissante à constater la vérité.

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18. Deux règles générales du dogmatisme pour bien démontrer, convaincues de contradiction et d'absurdité, et reconnues, par le dogmatisme lui-même, ineptes et inefficaces, par la démonstration.

19. Deux raisons par lesquelles tous les criteriums assignés par le dogmatisme sont, en général, et seront toujours inutiles et inefficaces. On développe la première de ces raisons, qui est l'impossibilité dans laquelle le dogmatisme place l'homme, de s'apercevoir de ses erreurs et de vouloir y remédier par l'usage des mêmes criteriums.

20. - Deuxième raison pour laquelle les criteriums du dogmatisme sont et seront toujours vains et ineptes, savoir : parce que l'homme du dogmatisme peut toujours se tromper sur l'usage qu'il aurait fait de ces criteriums, autant que sur la vérité de ses propres évidences. Par ses criteriums, le dogmatisme ne fait que compliquer davantage la question de la certitude, mais il ne la résout pas.

24. Une dernière preuve de l'inutilité et de la fausseté du dogmatisme avec tous ses criteriums additionnels, c'est la contradiction perpétuelle dans laquelle il tombe et sa parenté avec le Protestantisme, qui est le plus grand système d'er

reur.

3o PARTIE (manque).

4o PARTIE. De la vraie et de la fausse

philosophie.

CHAP. Ir. - De ce que la philosophie n'est pas; du tort qu'on a de définir la philosophie la connaissance rationnelle de la vérité, et, à cette occasion, de ce qu'est la connaissance et de ce qu'est la raison, et du mécanisme du raisonnement.

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1. Fausses définitions de la Philosophie. Dangers qu'elles renferment. Différentes manières de connaître.L'intellect et les premiers principes. Opérations de l'in tellect.

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2.- Autres opérations de l'intellect. Les vérités conséquences. Le vrai moyen de les connaître.

3. Le Raisonnement ou la Philosophie n'est pas le moyen naturel de connaître Dieu, ni les autres vérités nécessaires au genre humain. - Absurdités, aveux et contradictions des philosophes anciens et modernes.

CHAP. II. De ce qu'est vraiment la Philosophie, de ses parties et de son but véritable et légitime.

1. — Utilité et définition de la Philosophie.

Elle diffère de la Théologie. - Objet de la philosophie. — Divisions de la philosophie. Vrai but de la philosophie.

2. Des facultés de l'homme et des dignités de l'humanité. -Leur différence et leur nombre. - Dignités nécessaires. Missions de la Philosophie. Idées qu'il faut en donner à la jeunesse.

Avant-propos.

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TOME I.

Ire PARTIE. — Saint Augustin. INTRODUCTION. — Les trois plus grands génies du monde.

1. Dieu est l'auteur de toute science.

Saint Paul, saint Augustin et saint Thomas forment une merveilleuse trinité humaine. Tableau comparatif de la grandeur de leur génie

et de leur portée scientifique. Importance de leurs travaux. -Comment ont-ils été appréciés par le Semi-rationalisme.— La philosophie de saint Augustin, sujet de la première partie de cet ouvrage.

CHAP. Ier. Parallèle de saint Augustin avec Platon.

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2. L'esprit moderne. Le Semi-rationalisme y a puisé la triste pensée d'amoindrir les plus grands hommes du Christianisme. Manière indigne dont il a apprécié le génie de saint Augustin en particulier. - Supériorité incontestable de ce sublime docteur par rapport à Platon.-L'esprit grec. - Ce qui a fait la fortune de Platon chez les anciens. — Divinisé par les païens, il a été constamment repoussé par les savants chrétiens. Platon réhabilité par la Renaissance. - Engouement coupable et ridicule des philosophes du jour pour Platon.

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3. Réfutation de la manière dont le Semi-rationalisme à apprécié le génie philosophique de saint Augustin. — Platon n'a pas été un philosophe.-Les caractères du génie; nul philosophe païen ne les a possédés. - Témoignage de saint Paul. - Le Semi-rationalisme lui-même reconnaît que Platon n'a rien compris à la première de toutes les vérités, DIEU, et qu'il n'était ni un génie ni un philosophe. Différence entre l'esprit et le génie. Parallèle entre saint Augustin et Platon. Grandeur et utilité des travaux de l'un, misère et vanité des travaux de l'autre.—La qualité de grand philosophe et d'homme de génie ne convient qu'à saint Augustin et aux grands génies du Christianisme, y compris Bossuet. Les païens de notre époque n'en conviendront pas, mais la chose n'en est pas moins certaine.

CHAP. II.

Des criteriums de la vérité et de la méthode de saint Augustin, comparés aux criteriums et à la méthode de Platon.

4. Encore une fausse et injurieuse appréciation de la philosophie de saint Augustin par le Semi-rationalisme. L'ouvrage du saint docteur des 83 Questions. Il est faux que, dans cet ouvrage, il ait refusé toute certitude au témoignage des sens, et que, à l'exemple et à la suite de Platon, il ait voulu fonder la science de la Vérité, de l'Universel et de l'Absolu. Il s'est occupé moins de la vérité à connaître que

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de la vérité connue. On fait justice de ce paradoxe : que saint Augustin soit resté au-dessous de Platon dans la distinction du sensible et de l'intelligible. — Vraie doctrine de saint Augustin touchant les criteriums de la vérité.

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5. Autres énormités prononcées contre saint Augustin, dans ses rapports avec Platon. - Quelle est la vraie gloire de Platon? Unique avantage que la religion peut tirer de sa philosophie. Ce qu'il a dit de vrai et de beau, il l'a puisé aux traditions. Ses doctrines propres à lui, aussi bien que sa méthode et sa théorie des idées, sont fausses, absurdes et funestes. Ce sont les titres de sa honte. On réfute l'assertion : que saint Augustin ait continué et fait progresser la méthode de Platon. Preuves que saint Augustin n'a pas fait de méthode philosophique, mais s'est contenté de placer l'ordre de foi avant l'ordre de raison.

CHAP. III. De la doctrine de saint Augustin sur l'origine des idées, et de l'opposition radicale de cette doctrine avec celle de Platon sur le même sujet.

6.—Importance du sujet qu'on va aborder.—Saint Augustin réfutant lui-même la calomnie d'avoir suivi l'Idéologie impie de Platon, et établissant sa propre doctrine sur le même point.

Saint Thomas démontrant, lui aussi, que la doctrine de saint Augustin n'a rien de commun avec la doctrine de Platon sur les idées. Psychologie de saint Augustin, tout à fait différente, elle encore, de celle du philosophe grec.-Résumé de la philosophie du grand Docteur chrétien.

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7. Saint Augustin a formellement rejeté la philosophie de Platon. Réponse à une objection, tirée des éloges que saint Augustin aurait faits plusieurs fois de Platon. Le saint évêque s'est repenti de ces éloges, et les a rétractés. - Grande portée de ces rétractations; preuve frappante qui en résulte en faveur de ce fait : Qu'il n'a nullement été le continuateur de la philosophie de Platon, et que lui attribuer cela, c'est l'outrager.

CHAP. IV. De la philosophie de saint Augustin dans ses rapports avec le dogme chrétien.

8.- Autres passages importants, dans lesquels saint Augustin a énoncé sa doctrine touchant les idées. Pour ce grand

docteur, l'intelligence créée engendre son verbe, comme l'Intelligence incréée engendre le sien, et les idées ne sont ni innées ni vues en Dieu, mais formées par l'intellect lui-même. Cette doctrine est partagée par les Pères de l'Église. Autres sublimes analogies que saint Augustin a aperçues entre le Verbe de Dieu et le verbe de l'homme. Encore un beau passage, écrit par lui, dans lequel il confirme le système chrétien sur les idées.

Le P. VENTURA DE RAULICA.

NOUVELLES ET MÉLANGES.

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ROME. Découverte de la basilique primitive de Saint-Clément et de peintures chrétiennes du 5o et du 6e siècles.

On lit dans la Correspondance de Rome :

« Il y avait plus de mille ans qu'on ne connaissait plus les restes de la basilique de Saint-Clément, ensevelis sous un amas de décombres, lorsque le P. Joseph Mullooly, prieur des Dominicains qui desservent l'église moderne de Saint-Clément depuis le pontificat d'Innocent X, en annonça la découverte en 1857. Le manque de ressources contraignit ce religieux à réclamer l'assistance de la commission d'Archéologie sacrée, et l'on acheva alors le déblaiement de la nef gauche, où les fouilles mirent à jour cing colonnes, dont une de vert antique, et l'autre en marbre appelé breccia di sette basi, ainsi que des fragments du pavé et plusieurs figures peintes à fresque. Les travaux ayant été suspendus en février 1860, on en était réduit à des conjectures sur l'état de l'autre nef, et ce contre-temps surexcitait au plus haut point l'impatience des artistes et des archéologues.

» La semaine dernière, le P. prieur, dont l'activité et le désintéressement ont bien mérité de la science dans cette précieuse découverte, fit déblayer un espace d'environ dix mètres de long sur autant d'élévation, dans la direction de la nef, encore obstruée de terre et de débris. On heurta contre un pilier massif du 5o ou du 6° siècle, selon toute apparence, et entièrement peint à fresque.

>> Cette peinture paraît remonter à la même époque et se divise en trois sujets divers et superposés horizontalement, dont celui du milieu occupe la plus grande place et offre un intérêt tout particulier. Il représente l'intérieur d'un temple à colonnes avec des candélabres suspendus aux pleins-cintres. Au milieu de la grande nef se tient debout le saint martyr Clément, les bras élevés, comme le célébrant lorsqu'il prononce Dominus vobiscum, et revêtu des ornements pontificaux, y compris le pallium, tel qu'on le portait alors. A sa droite sont deux acolytes tenant des cierges, un troisième porte un encensoir, et der

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