Ce délire dura deux années entières, pendant lesquelles les facultés de mon âme arrivèrent au plus haut point d'exaltation. Je parlais peu, je ne parlai plus ; j'étudiais encore, je jetai là les livres ; mon goût pour la solitude redoubla. J'avais... Revue de psychiatrie - Pagina 551901Volledige weergave - Over dit boek
| François-René vicomte de Chateaubriand - 1849 - 786 pagina’s
...tous les symj.tônvs d'une passion violente; mes yeux se creusaient; je maigrissais ; je ne donnais plus ; j'étais distrait, triste, ardent, farouche....jours s'écoulaient d'une manière sauvage, bizarre, insensée, et pourtant pleine de délices. Au nord du château s'étendait une lande semée de pierres... | |
| François-René vicomte de Chateaubriand - 1874 - 394 pagina’s
...plus haut point d'exaltation; je parlais peu, je ne parlai plus; j'étudiais encore, je jetai là mes livres. Mon goût pour la solitude redoubla; j'avais tous les symptômes d'une passion violente : je maigrissais, je ne dormais plus, j'étais distrait, triste, ardent, farouche; je fuyais jusqu'à... | |
| Gustave Allais - 1897 - 72 pagina’s
...et dont il subit l'affolante et consumante obsession. « Ce délire dura deux années entières... J'avais tous les symptômes d'une passion violente...creusaient, je maigrissais; je ne dormais plus ; j'étais triste, ardent, farouche... » (Ibid.) 11 ya dans les Mémoires une vingtaine de pages bien puissantes... | |
| Louis Proal - 1900 - 710 pagina’s
...entières, pendant lesquelles les facultés de mon âme arrivèrent au plus haut point d'exaltation... J'avais tous les symptômes d'une passion violente...farouche. Mes jours s'écoulaient d'une manière sauvage, hizarre, insensée et pourtant pleine de délices... Les souffles de l'aquilon ne m'apportaient que... | |
| François-René vicomte de Chateaubriand - 1905 - 456 pagina’s
...plus haut point d'exaltation. Je parlais peu, je ne parlai plus; j'étudiais encore, je jetai là les livres; mon goût pour la solitude redoubla. J'avais...jours s'écoulaient d'une manière sauvage, bizarre, insensée, et pourtant pleine de délices. Au nord du château s'étendait une lande semée de pierres... | |
| 1906 - 404 pagina’s
...plus haut point d'exaltation. Je parlais peu, je ne parlai plus ; j'étudiais encore, je jetai là les livres ; mon goût pour la solitude redoubla. J'avais...jours s'écoulaient d'une manière sauvage, bizarre, insensée, et pourtant pleine de délices . Au nord du château s'étendait une lande semée de pierres... | |
| Jules Lemaître - 1912 - 362 pagina’s
...». Morceau de rhétorique, mais ardente vers la fin, et mélangée de quelques traits plus précis : «Mes yeux se creusaient, je maigrissais, je ne dormais...jours s'écoulaient d'une manière sauvage, bizarre, insensée, et pourtant pleine de délices. » Il nous dit aussi que sa ferveur religieuse se ralentit... | |
| François-René vicomte de Chateaubriand - 1912 - 360 pagina’s
...s'emparait de moi : je n'osais plus lever les yeux sur l'image brillante que j'avais attachée à mes pas. symptômes d'une passion violente ; mes yeux se creusaient ; je maigrissais; je ne dormais plus; j'étais d' trait, triste, ardent, farouche. Mes jours s'écoulaient d'une manière sauvage, bizarre, insensée,... | |
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