pages.

Rapport de M. Mérine au sujet de la question phylloxérique.
Calendrier des moissons dans le monde entier.

117

120

Cheval qui refuse l'avoine.

Liste des ouvrages reçues.

123

124

Le vin d'orge.

Procès-verbal de la séance du 4 juillet 1888.

Renseignements sur l'état des cultures du champ d'expériences

de la Société, pár M. Le Blanc.

Procès-verbal de la séance du 1er août 1888.

129

133

135

136

Conférence publique sur la culture des vignes américaines par

M. le marquis des Courtis.

140

Résumé du rapport de M. le docteur Marty sur le plâtrage des vins.

155

Florule des clochers et des toitures des églises de Poitiers,

par M. J. Richard.

165

Liste des ouvrages reçus.

211

Procès-verbal de la séance du 14 novembre 1888.

Les transports par chemin de fer ou voies navigables et les

tarifs de pénétration. — Rapport présenté par M. Deloze. Rapport sur les essais faits en 1888 dans le champ d'expériences de la Société, par M. Le Blanc. Questionnaire relatif à la culture de deux variétés de blés. Publications reçues.

DE LA

SOCIÉTÉ ACADÉMIQUE D'AGRICULTURE

BELLES-LETTRES, SCIENCES ET ARTS

DE POITIERS.

No 299.

FÉVRIER, MARS ET AVRIL 1889.

SOMMAIRE.

Procès-verbal de la séance du 9 janvier 1889.

Dépouillement de la correspondance.

Admission de la Société à l'Exposition universelle.

Election 1o de M. de Roincé, colonel commandant le 33° régiment d'artillerie à Poitiers, comme membre titulaire résidant; 2o de M. Métayer, cultivateur à la Cueille, comme membre titulaire résidant.

Discussion des opérations du champ d'expérience de Biard.

Discussion relative à la création de foires mensuelles pour les bestiaux, à Poitiers.

Procès-verbal de la séance du 6 février 1889.

Dépouillement de la correspondance.

Suite de la discussion relative à la création de nouvelles foires.

Discussion sur les boucheries coopératives.

Lecture par M. Cirotteau d'une notice sur les paniques dans les foires. M. Jacotin prend part à la discussion de cette question et annonce qu'il remettra une note écrite, à ce sujet.

Procès-verbal de la séance du 6 mars 1889.

Reprise de la discussion sur la question des foires mensuelles.
Lecture par M. le Président du projet de vœu relatif à cette question.
Dépouillement de la correspondance.

Développement par M. Poirault d'une nouvelle méthode de culture des morilles.

M. le Président attire l'attention de la Société sur la Truite Arc-enciel.

Lecture par M. Jacotin d'un travail sur le concassage des grains. Développement par M. Beau de ses vues à ce sujet.

Discussion de la question des avoines étrangères dans les approvisionnements de l'armée.

M. Mérine expose un procédé nouveau ayant pour but de fabriquer une boisson fermentée avec des tiges de topinambour.

Liste des ouvrages reçus en février, mars et avril 1889.

NOTES ET RAPPORTS.

Notes de MM. Cirotteau et Jacotin.

SÉANCE DU 6 FÉVRIER 1889.

La séance estouverte à 8 h. du soir, sous la présidence de M. le colonel Babinet, Président.

37 membres assistent à la réunion.

Le procès-verbal de la dernière séance, lu par M. Pacaud, précédemment secrétaire, est adopté.

M. Pacaud est remplacé au bureau par M. Jules Richard, nommé secrétaire à la séance du 12 janvier.

Des remerciments unanimes sont votés à M. Pacaud pour le zèle et le dévouement avec lesquels il a rempli ses fonctions jusqu'au jour où ses occupations personnelles l'ont mis dans l'obligation de résigner son mandat.

M. le Président expose que notre demande d'admission à l'Exposition de 1889 ayant été admise, on nous a assigné le 1.° 16889; il engage les membres de la Société à lui faire parvenir le plus tôt possible les noms des exposants et la nomenclature des produits destinés à figurer dans l'emplacement qui nous est concédé. Notre champ d'expérience, surtout au point de vue des cultures comparatives du blé, est de nature à fournir des résultats importants.

M. le Président dépouille la correspondance, qui comprend :

1° Un opuscule intitulé: Le Fer dans la végétation, et propose à notre confrère, M. Poirault, de vouloir bien en rendre compte dans une séance ultérieure. M. Poirault accepte. M. le Président saisit cette occasion pour proposer qu'à la fin de chaque séance, on mette à l'étude un certain nombre de questions, et il fait appel à la bonne volonté des membres de la Société pour les examiner et en faire l'objet de rapports écrits. Il signale notamment la question de foires aux bestiaux, déjà soumise au Conseil municipal de Poitiers. Les études ainsi poursuivies autre

fois par notre Société lui ont acquis une excellente renommée, et ont rendu de grands services au pays, comme l'a reconnu M. Alfred Richard dans son cours d'Histoire du Poitou.

2o La production du blé en France (notice).

3o Catalogue de plantes nouvelles de l'établissement horticole de MM. Bruant, janvier, février et mars 1889, et divers autres catalogues, notamment celui de la maison Hennequin, d'Angers.

4o Le Moniteur des syndicats agricoles, où M. le Président lit un article fort élogieux pour le syndicat des Agriculteurs de la Vienne. M. le Président fait remarquer, en outre, l'utilité et les services de ce syndicat, le plus important peut-être de toute notre région de l'Ouest.

Il est ensuite procédé à l'élection de deux candidats présentés à la précédente séance.

M. de Roincé, colonel commandant le 33° régiment d'artillerie à Poitiers, est nommé membre titulaire, résidant, de la Société.

M. Métayer, cultivateur à la Cueille, à Poitiers, est nommé membre titulaire, résidant, de la Société.

M. le Président lit une partie du rapport de M. Le Blanc sur les opérations du champ d'expérience de Biard, et appelle la discussion à ce sujet.

M. de Touchimbert propose de faire des expériences avec l'engrais Thomas et Gilcrist (scories phosphatées de fer): M. Le Blanc fait remarquer que le terrain du champ d'expérience contient déjà du fer. M. Bruant fils ne croit pas que cette expérience soit nécessaire.

M. le Président constate que la variété de blé Hérisson barbu a produit à l'hectare 1,725 k., le Rouge de Bordeaux 2,257 kil. C'est donc ce dernier qui a donné le plus fort rendement. Au point de vue de la fumure, le fumier de ferme paraît le plus avantageux.

M. Le Blanc dit qu'il en a employé une quantité qui représenterait 40,000 k. à l'hectare.

M. Bruant père croit que le terrain contient tous les éléments nécessaires pour la culture, et que, par conséquent, il serait préférable d'y mettre des engrais complets.

M. de Touchimbert ne partage pas cet avis. Les engrais minéraux ont peu de durée; le fumier produit un effet plus prolongé. Mais 40,000 kil. à l'hectare lui paraît une quantité excessive.

M. Georges Bruant objecte que puisqu'on a fait analyser le sol, c'était évidemment pour lui ajouter les éléments qui lui manquaient.

M. de Touchimbert dit que dans les mauvaises terres, si l'on met des phosphates et qu'on cultive des choux, par exemple, bientôt on ne récoltera plus rien.

M. Le Blanc croit devoir rappeler que l'analyse du terrain n'a eu lieu qu'après la récolte. Les engrais minéraux qu'il a employés sont les superphosphates et le phospho-guano.

M. Moreau dit que le famier de ferme est un engrais complet.

M. Bodin pense qu'il faudrait y ajouter 3 ou 400 kil. d'engrais minéral.

M. le Dr Brossard fait remarquer que le fumier de ferme, employé dans tel terrain, produira un bon effet, tandis que, dans tel autre terrain, il faudra lui adjoindre des engrais minéraux. En effet, il faut donner à chaque plante l'élément dont elle a besoin. On a fait, il y a 3 ou 4 ans, des expériences sur les blés de printemps. Le résultat n'a pas été très concluant. Il faudrait faire des essais avec d'autres cultures.

M. de Touchimbert dit que le fumier de ferme n'est pas un engrais complet. L'urine mêlée au fumier ne contient qu'une faible quantité de phosphate, parce que la plus grande partie de ce sel absorbée par les animaux s'est fixée dans leurs os