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Le 23, an 45, probablement de Ptolémée Aulète, le Mysien Hipparque, fils de Ménédème (1) :

Ίππαρχος Μενεδήμου Μυσὸς ἥκω, LME, παϋνὶ ΚΕ.

Un autre graffito très confus semble renfermer

encore le mot waüví (2).

11. Je ne relève aucune visite au mois d'épiphi, niQi, emin, enen, juin-juillet. La chaleur qui règne alors l'explique surabondamment.

12. Enfin mésori, peσopń (3), Mec@PH, juillet-août, dernier mois d'été, voit reprendre les excursions aux Syringes :

Le 6 mésori de l'an 14 d'Auguste, vint Anicérôs, fils d'Ammônios, dont un camarade romain, Appius, signant à côté, écorche doublement le nom, apparenté sans doute à celui d'Annicérios l'Éginète qui racheta Platon vendu comme esclave à Syracuse():

Ανεσέρως Αμμονίου ἦλθον, LIA Καίσαρον) μησ(ορι) 5.
Απιος σὺν Νεικέρωτε, LIA.

Le 6 de l'an 37 d'Auguste, un Gaïus Julius, dont le surnom Paispartos ou Paipitos prête à discussion (5) : Γαϊος Ιούλιος Παίσπαρτος ήκω, LAZ Κα(ι)σαρ(ο)ς, μεσορὶ ε:

Le

17 de l'an 32, Sosipatros est venu (6) :

Σωσί [π]ατρος ἥκω, LAB, μεσορὴ ΙΖ.

(1) DEVILLE, Missions, no 54; PREISIGKE, Sammelbuch, n° 1782.

(*) Syringes, I, no 763.

(3) Notons les variantes; uno (n° 1206), μsσop (n° 1149 et 975), μεσορί (n° 371), μεσορά (n° 1862).

Syringes, II, no 1206 et 1205.

(5) HAMILTON, Egyptiaca, 161, n° 8; LETRONNE, Recueil, n° 323; BOECK, C.I.G., n° 4798; DEVILLE, Missions, n° 100; BAILLET, Syringes, I, no 371,

cf. n° 520.

(*) Syringes, II, no 1149.

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Le 22 de l'an 25, Héraclidès a vu (1) :

Ηρακλείδης εἶδον, μεσορὴ ΚΒ, L KE (?).

Le 29 de l'an 8 de Trajan, Potamôn a visité avec son père Potamon et a fait ses dévotions au nom de toute la famille (2):

Ποτάμων ιστόρησα σὺν Ποτάμων πατρὶ, LH Τραιανοῦ Καίσαρος τοῦ κυρίου, μεσορὰ ΚΘ, καὶ τὸ προσκύνημα πάντων τῶν ἀδελφῶν καί τῆς κυρίας μητρὸς, καὶ τῆς ἀδελφῆς, LH..

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ΚΘ.

Plus haut, nous avons vu que dans certain graffito l'abréviation μɛ pouvait se lire au choix uexeip ou μεσορί.

Enfin, nous devons ajouter à cette liste le Rhodien Euphranor, fils de Philon, celui de nos visiteurs qui a inscrit la date la plus ancienne, l'an 7 de Ptolémée, fils de Ptolémée, au mois de Panémos, vraisemblablement sous le roi Aulète, c'est-à-dire l'an 75 avant J.-C. Il ne se donne aucune qualification: nous ignorons s'il était militaire, fonctionnaire ou trafiquant; nous voyons seulement qu'il n'avait pas craint la chaleur d'août auquel correspond à peu près le mois dorien de Panémos (3) :

Εὐφράνωρ Φίλωνος Ρόδιος, ἐπὶ Πτολεμαίου τοῦ Πτολεμαίου, LZ, μῆνος Πανήμου.

En résumé, nous relevons onze visites dans les quatre mois d'automne, vingt-deux dans les mois d'hiver, onze dans les mois d'été, dont sept pour le dernier seul. C'est

(1) Syringes, I, no 975.

(2) SALT, double copie n° 3 et 42; LETRONNE, Transactions, 70; Statue, 244, no 2; Recueil, n° 279 et 280, pl. n° 57 et 103; BOECK, C.I.G., n° 4763 a et b; CAGNAT, Inscriptiones, n° 1223; BAILLET, Syringes, II, n° 1862.

(3) HAMILTON, Ægyptiaca, 161, n° 5; CHAMPOLLION; LETRONNE, Recueil, n° 259, pl. n° 17-18; BOECK, C.I.G., n° 4789 b; LEPSIUS, Denkmaeler, VI, 76, no 33; DEVILLE, Missions, 161, n° 16; BAILLET, Syringes, II, no 30. Champollion, Lepsius et Deville ont noté le nom du mois comme mutilé ; Euphranor avait écrit πανέμου au lieu de πανέμου.

une proportion à peu près normale, quoique la répartition entre les mois paraisse un peu différente de celle qu'on observerait aujourd'hui. L'été, avril-août, nous semble favorisé : épiphi est vide, mais mésori amène des visiteurs. L'automne, août-décembre, a sans doute à se plaindre du hasard son dernier mois, choiak, le plus agréable, n'est pas des plus riches. Enfin, nous trouvons tout naturel que les touristes se pressent surtout à la saison printanière, de décembre à avril, et surtout dans ses deux premiers

mois.

Les dates gravées par les visiteurs du Colosse de Memnon correspondent à peu près à ces données. Trente et une inscriptions sont datées et contiennent 44 dates. Les mois de phaophi et de mésori sont vides tandis qu'épiphi reçoit une visite. Les mois les plus courus sont méchir (11 visites) et phaménoth (10 visites), janvier-mars. L'automne compte onze visites; l'hiver-printemps en compte vingt-six; l'été seulement 7, ce qui rapproche davantage des habitudes modernes (1).

La Saison commençait en athyr, novembre, et expirait en pharmouthi, mars-avril, juste au moment où Champollion, peu soucieux de sa santé et atteint déjà du mal qui devait l'emporter trois ans plus tard, s'installait dans les Syringes.

Pourquoi la saison fraîche n'était-elle pas seule fréquentée? La raison que nous laissent soupçonner nos inscriptions semble celle-ci : les touristes à proprement

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(1) Voici la répartition par mois avec les numéros des inscriptions dans le recueil de Letronne et dans les Corpus. Thot: n° 337 (C.I.G., 4722). - Athyr 327 (C.I.L., III, 33), 330 (C.I.G., 4719), 346 (2 jours, C.I.G., 4727), 329 a (C.I.L., III, 34). Choiak: 329 b (l. c.), 332 (C.I.L., III, 36), 350 (C.I.G., 4732), 351 (C.I.G., 4733), 357 (C.I.G., 4736). Tybi: 329c et i. Méchir : 329d, e, f, g etj (l. c.) 331 (C.I.L., III, 35), 334 (Č.I.L., 38), 335 (C.I.L., 39), 358 (C.I.L., 46), 362 (C.I.L., 51), 408 (C.I.L., 49). Phamenôth: 325 (C.I.L., 30), 329 h et k, 333 (C.I.L., 37), 336 (C.I.L., 40), 341 (C.I.L., 41), 353 (C.I.L., 43), 355 (C.I.L., 44), 364 (C.I.L., 53), 411 (C.I.L., 50).Pharmouthi: 328 (C.1.L., 32), 329 b, 391 (C.I.G., 4761 d). - Pachôn: 361 (C.I.G., 4738), 382 (C.I.G., 4753), 356 (C.l.L., 45). -Payni 329 m, 342 (C.I.L., 42), 405 (C.I.L., 6ɔ). Epiphi: 359 (C.I.G., 4723).

parler, les étrangers qui voyageaient par agrément ou pour s'instruire, ceux qui pouvaient choisir leur temps, étaient plus rares qu'aujourd'hui. Y avait-il une saison morte pour le commerce? C'est probable, mais les trafiquants ne nous l'ont pas fait connaître. Les visiteurs d'été étaient, sans doute, surtout des fonctionnaires attachés toute l'année au pays et que leurs affaires conduisaient en Haute-Égypte et à Thèbes en toute saison, en dépit des

ardeurs du soleil et de l'humidité chaude de la terre.

A CHRONOLOGICAL PROBLEM,

BY

C. C. EDGAR.

Some years ago I attempted, with the new material furnished by the Zenon papyri, to show the relation between the Egyptian and the Macedonian calendars in the reign of Ptolemy Philadelphos (). My contention was that a month was intercalated biennially in the Macedonian calendar, so that the year was alternately 354 and 384 days long. M. Lesquier, whose untimely death we all deplore, has more recently devoted a long and sympathetic article to the same subject (2), reviewing all the evidence and warning us against drawing hasty conclusions from the few facts which are clearly established. Without disregarding this exhortation to caution, I think it is practicable, and may be useful, to carry the inquiry a little farther and to examine the question whether the double dates from the reign of Euergetes are in agreement with the scheme proposed for the reign of Philadelphos. But before attacking the main subject it is necessary to make some preliminary observations.

I

We find as a general rule that demotic documents of this period are dated by the Egyptian civil year beginning on the 1st of Thoth, which for convenience I shall call the canonical year, while Greek documents are dated

Annales du Service des Antiquités, XVII, 209 and XVIII, 59. (2) Revue Égyptologique, II, 128.

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