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érigé des stèles triomphales revues plus tard par Thotmès III. On en peut déduire que Neb-n-khal était un fils de Thotmès Ier, né vers le moment où le pays était dans l'enthousiasme de ses premières victoires sur les peuples de l'Asie occidentale.

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Chez Burton l'oiseau de tête ressemble un peu à la grue bi, autrement l'unanimité serait acquise à la lecture sit pour le début; et pourtant je ne suis pas satisfait de cet accord à la suite on s'attendrait à trouver un nom' de divinité, ce à quoi ne se prêtent nullement les traces de signes indiquées par les différents copistes, qui, du reste, ne sont d'accord que pour le second caractère, r. Au premier trait mince de B., P., et W., Lepsius substitue; après le troisième trait, B. et C. n'indiquent qu'une lacune, P. soupçonne un vase nu; W. transforme le trait en bec de deux oiseaux se suivant, fort indécis; L. trouve que le groupe est trop rare et le remplace trois grues. C'est pourtant ce nom dont on n'a pas d'autres exemples, dont la composition ne s'accorde pas avec les données connues sur la mythologie, aucune divinité ne portant le titre de créateur des esprits», que l'on voit figurer dans les Livres des rois publiés depuis le Königsbuch comme lecture certaine du cartouche! Mieux vaut avouer que la forme du nom nous échappe et je ne serais pas surpris qu'à cet ensemble' il faille substituer , appellation de la femme de Thotmes Ier, qui fut mère de Thotmès II.

par

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La rectification s'impose : c'est

«la petite fille" que l'on doit lire, en s'appuyant sur les données P., W. et L.

A ces rectifications de noms se présentant sous une forme insolite due au mauvais état des inscriptions, me sera-t-il permis de présenter une dernière hypothèse, d'une certaine hardiesse, je le reconnais, au sujet du cartouche II. 10. On voit là représenté une divine épouse» dont la présence n'a pas été sans intriguer les égyptologues qui ne la connaissent pas par ailleurs. Je suis tenté de croire que le décorateur du tombeau a encore mal lu le manuscrit hiératique qu'il avait sous les yeux, ainsi qu'il l'avait fait pour Snekht-n-rê transformé il aura cru

en Skhent-neb-rê. Dans le groupe

déchiffrer

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et aura ainsi changé tt en

ou par abréviation. La princesse Khebit(?) nefru est connue comme fille de Thotmès Ier, et bien qu'elle semble être morte assez jeune, le titre de ne lui est pas moins accordé sur un bas-relief d'une tombe de Gournah). Nous avons tant de preuves de l'insouciance des artistes chargés de l'ornementation des tombes qu'une erreur de transcription aussi forte ne doit pas nous surprendre outre mesure.

Je n'ai pas l'intention de développer ici une étude sur

(Denkmaeler, III, pl. VIII, b.

la famille des premiers rois de la XVIIIe dynastie. La seule remarque que je pense pouvoir présenter, c'est qu'après ces rectifications évidentes ou probables qu'on doit faire subir aux noms de la table de Khâ-bek hent, la constatation des erreurs commises par les scribes qui ont dressé et peint la scène, il n'y a aucunement à se fier à ce monument pour essayer d'en tirer l'ordre de progéniture ou de parenté des princes ou princesses qui y figurent; ces personnages ont été répartis dans les deux registres un peu au hasard, sans tenir même compte des quatre souverains mis en tête de chaque série, sans aucun souci de la chronologie. La seule tentative de classement, qui me paraît ressortir de cette étude, me semble avoir été celle de mettre au premier rang la famille d'Amenhotep Ier, dont un certain nombre de membres avaient droit de faire précéder leur nom de celui d'Aahmès, et de figurer au registre du bas la famille de Thotmès Ier, ainsi que le fera ressortir le résumé suivant (1).

Groupe des filles d'Amenhotep.

Groupe des épouses royales et divines.

I

5. A. Merit-amen, citée à Turin avec Sit-Amen (I. 8).

6. Ta-urt(?), inconnue par ailleurs.

7. Kamsit, qualifiée par erreur (?) mère divine, inconnue.

8. Sit-Amen, accompagne Amenhotep sur la stèle 34029 du Caire.

9. Si-Amen, prince.

10. A. Sit-ka-mès, adorée avec Amenhotep sur une
stèle du British Museum.

11. A. Hent-ta-meh, fille de la reine An-hapi.
12. A. Tu-mer-set, fille de la reine Aåh-hotep II,
sœur et femme d'Amenhotep ler.

13. Aah-mès, fille d'Amenhotep Ier, épousa son frère
Thotmès Ier.

14. A. Si-pa-ari, prince, frère? d'Amenhotep.

(1) Je fais précéder de A les noms des personnages dont on a trouvé le nom commençant par Aahmès.

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Groupe

de divines épouses.

5. Binpu.

6. Caz-mès, fils de Thotmès.
7. Râ-mès,

8. Neb-n-khal, fils de Thotmès.

9. Aâh-mès.

10. Khebit-nefru(?), fille de Thotmès Ier.
11. Maut-nefert (?), femme de Thotmès ler, mère de
Thotmès II.

12. Ta-khrodit, inconnue.

13. Détruit.

Telles sont les observations que je livre à l'examen de mes confrères. Toutes mes propositions ne seront peutêtre pas adoptées, mais je serai encore satisfait si du moins leur critique fait révéler des faits nouveaux, propres à mieux faire connaître l'histoire réelle d'Égypte dont notre immortel Champollion a pu le premier tracer les grandes lignes d'après la lecture des hiéroglyphes.

THE PEOPLES OF THE SEA.

A CHAPTER

OF THE HISTORY OF EGYPTOLOGY,

BY

H. R. HALL.

French scholarship has always specially interested itself in the identification of the foreign peoples mentioned in the Egyptian inscriptions, from the time of Champollion, who was the first to signalize the Pholosté as a foreign people conquered or defeated by the Egyptians, and to identify them with the Philistines, and even boldly found lonians among the enemies of Egypt in the reign of Rameses II (1). The names too, of E. de Rougé, Chabas, and Maspero are indissolubly connected with the problem of the identification of the Peoples of the Sea", with which were also associated in the beginning the Englishman Birch and the German Brugsch.

The French savants were the protagonists of the view that the Peoples of the Sea" were veritably tribes coming from western Asia Minor, Greece, and even Italy, a view which was followed, with some hesitation and occasional backsliding, by German students, and doubtfully admitted by English Egyptologists, but rejected by English classical scholars. The cultured Englishman was in those days still

Grammaire, p. 180, 151; Dictionnaire, p. 314, 66. The early Egyptologists in England, Osburn and Hincks, accepted the identification of the Philistines (MASPERO, Hist. Anc. Or. Class, II, p. 463, n. 1).

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