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8. Pour xe XIмп200Y

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oublié, a été reporté sur AC parce que la partie supérieure du в occupe l'interligne.

9. φωνή

νομικός.

10. Peut-être eieιww.

12. BYнT et BAYHT également possibles.

14. συντέλιον.

15. ἀμφιβολία.

16. Pour xe eiwwne.

17. P semble sûr; NAK aussi.

21-22. Pour 2M2λλ.

TRADUCTION.

Recto.

Avant toute chose, moi, Nastasia, (2) je me prosterne et je baise l'escabeau (3) des pieds de mon seigneur et père, (4) digne de toutes les glorifications, Apa Pésunthios, (5) évêque, qui jouit d'une si belle renommée.

(6) Daigne done, mon seigneur et père, envoyer (7) le rouleau de papier à moi seule. Dieu (8) sait que, depuis le jour où Basiléios est venu me (9) trouver, j'ai réclamé à l'homme de loi et il a dit (10) qu'il n'y avait pas de papier. J'ai tenté d'en appeler (11) à Pheu, mais il n'est pas venu et on a dit qu'il était descendu (ou remonté) (12) à B(a)ouêt. Daigne donc

Verso.

(13) m'envoyer le papier sur lequel j'aurai à écrire (14) pour toi, sans qu'il y ait compétition ni (15) équivoque d'aucune sorte. Dieu (16) sait que je suis malade lorsque, (17) travaillant pour toi, je m'en trouve dépourvue. + Sois en santé dans le Seigneur. (18) Par la Sainte Trinité. +

(19) † A remettre à mon seigneur et père Apa Pésunthios, (20) évèque, de la part de (21) Nastasia, sa (22) servante.

COMMENTAIRE.

(2) Cette formule de politesse ecclésiastique, si fréquente dans la correspondance, contient l'expression néo

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testamentaire ὑποπόδιον τῶν ποδῶν qui, elle-même, traduit. Voir les références dans HASTINGS, Dictionary of the Bible, s. v. Footstool. Dans l'ensemble, on a là, à peu près, l'équivalent de la vieille expression Į☛

(7) Le trait dépassant NMON semble indiquer une abréviation. On pense à MONON ou MONAXH. Mais la construction avec N rend plus probable l'adjectif MONH qui jouerait, en somme, le même rôle que MayAAT. Пl est, certes, peu usité en copte. Toutefois, comme l'a observé M. Crum (Revue de l'Orient chrétien, XX, p. 4), l'entourage de Pésunthios possédait quelque connaissance du grec et Nastasia, bien que coutumière du barbarisme. dans l'une et l'autre langue, a pu vouloir faire montre de ses talents d'helléniste, de même qu'elle visait au style relevé.

Si l'on veut bien faire abstraction du trait horizontal, on aura une solution plus simple en voyant dans MON une forme attestée de l'adverbe MMON (cf. CRUM, Coptic Ostraca, p. xxi, n. 2). Dans la traduction, il y aurait lieu de remplacer « seule » par « certes ».

(9) La lecture de xifreдonн m'a donné beaucoup de peine, mais est finalement assurée. e pourrait être 2; pourrait être 1; o est certain, par élimination; н pourrait être M. L'expression est de la forme TCMH. Cf. CRUM et STEINDORFF, Rechtsurkunden aus Djême, no 78, 1. 46: h ntnti keownh ecti оувнч. L'orthographe TEOWNн est encore attestée ibid., no 106, l. 87, et d'ailleurs normale, valant le complexe 112 (cf. STERN, S 228). Quant au sens proposé, on l'admettra volontiers, en considérant l'étymologie de notre mot « réclamer ». Sur la fonction du vouxós, cf. A. STEINWENTER, Studien zu den Koptischen Rechtsurkunden (Studien Wessely, XIX, 1920), p. 61 et suiv.

(10) Sur la tournure 21€€ € =, cf. O. von LEMM, Kleine Koptische Studien, p. 218: aтettuce EтEтÑc@PÑ

RECUEIL CHAMPOLLION.

АТЄТПГІСЄ

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Ñп2нт ÑнеРшme nтeinoxic Ihr gabt euch Mühe zu verführen das Herz der Einwohner dieser Stadt ».

Sur wo construit avec e, cf. par exemple CRUM, Goptic Ostraca, no 67 et 481. Je n'ai pas d'exemple à citer du complexe pwa), mais il ne serait pas de conformation anormale. Cette leçon paraît préférable à celle qui impliquerait le redoublement de ei, rappelant l'akhmimique eЄi-.

Il est difficile de situer B(A)YHт. On sait que Baouît, célèbre par son couvent, répond à пayнт. La différence est minime, mais d'autres localités sont possibles. Cf. J. MASPERO et G. WIET, Documents pour servir à la géographie de l'Égypte, p. 57, et G. DARESSY, B.I.F.A.O., XIII, p. 177. L'adverbe €2pxï, de forme ambiguë en sahidique, ne peut naturellement être d'aucun secours, et d'autant moins qu'on ne sait d'où est partie la lettre.

(13) C2AITC montre le T usuel en boheirique. Quant à l'auxiliaire, on peut y voir soit NTA, conjonctif, soit NTAI, relatif du parfait, et entendre: «pour que je te l'écrive» ou «à propos duquel je t'ai écrit». La première version est plus acceptable, pour le sens et parce que notre texte, comme beaucoup d'autres de même catégorie, redouble volontiers. Ex.: NNAT pour ÑAT. XAPTHC est, d'ordinaire, masculin en copte, comme en grec.

(15) La deuxième lettre d'appoвOMIA, bien que douteuse, n'est certainement pas un M. Un trait vertical, conservé au dessus de la ligne, ne peut convenir qu'à 1,

ou . Ce mot est le triomphe de la fantaisie orthographique chez notre Sévigné du viie siècle. O. von Lemm a jadis consacré un long article (Kleine Koptische Studien, S XV; cf. Kopt. Miszellen, § VII, CIII, CXXIII, CXXXIX) à mettre en garde les coptisants contre les pièges que leur tendent les mots grecs d'emprunt, plus ou moins dénaturés. Après lui, je veux montrer par deux exemples,

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