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B. The food (?) formula. Give him much bread (?), cf. Karanòg, p. 46; Inscriptions, II, p. 60. In no case is at separated from mhe: the latter appears as mhể in no 6, 9, 43, mhe in n° 10, 33, 34, 39, mh in n° 15 while mlê is substituted in n° 28, 32, 37. The final word is very variable. The clearly marked division pših: rkete in 31 is unexpected, but two instances in which the word ends with the h are noted in Karanòg, p. 49 a-hrkete in n° 1, yi-hrkte, yi-hrkete in n° 9, 29, ye-hrkete in n° 7 are the most remarkable of the exceptional forms. The archaic formula in n° 43 is at mhê yihrkte, cf. Journal, IV, 26.

C. Cf. Karanog, p. 49; Inscriptions, II, p. 60. The first word is written hmleli in n° 33. The second begins with hel in n° 19, 21, 40, phêl in n° 17, 23, 28, 31 (?), pštḥ, pšith in n° 1, 35, pšếh in n° 26, and n° 19 divides hél kete.

D1. Cf. Karanog, p. 51; Inscriptions, II, p. 60. hlhl helketess, n° 34, hlhle: hêlk[... n° 37. D2. ahhlêli : helk[... n° 20. These run very close to C.

E. Cf. Karanog, p. 52; Inscriptions, II, p. 60. nszkel : zélekš : pšéketes n° 28 (a text with bad blunders).

G. Cf. Karanòg, p. 52; Inscriptions, II, p. 60. atth mlêl: pšithkes n° 28.

STÈLE

D'UN CHEF DE CHANTEURS,

PAR

M. CHARLES KUENTZ.

Le petit monument dont voici le texte a été vu chez un antiquaire de Louqsor, Mansour Mahmoud, qui a déclaré l'avoir acheté à des fellahs de Karnak. C'est un bloc de grès rougeâtre, actuellement en plusieurs morceaux rajustés, et contenant une inscription complète en douze lignes (); la partie supérieure, qui devait représenter le dédicateur en adoration devant des divinités, n'a pas été retrouvée, mais en haut de la première ligne on distingue encore les restes d'un pied en bas-relief. Le style épigraphique est plutôt médiocre. On a respecté ici la disposition des signes de l'original.

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(1) On voit encore sous la harpe son support horizontal.
(2) On ne distingue plus que la moitié gauche de ces deux signes.
(3)De même pour ce signe.

(•) On attend t ୧ ; on a peut-être ici un collectif féminin.

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(19) ÊvKsvTEIN RAIMd

[Le chef des...] d'Amon, le chanteur-harpiste, ... qui accompagne [le roi] quand il se déplace dans les contrées du Sud et du Nord, le grand... dans la demeure du roi, Amen-em-ḥeb, surnommé Meḥ, justifié, dit:

Je lave ma bouche; j'adore le dieu, j'exalte l'Horus qui est dans le ciel, je l'adore. L'ennéade entend, les habitants de la Douat se réjouissent ils paraissent à ma voix, ils donnent le salut au rayonnement du disque solaire et lui disent : «Sois le bienvenu, [dieu] grand, ô vivificateur de toute l'humanité, du gros bétail et du petit (2), de la gent emplumée et de la gent à écailles, de tout œil «qui regarde tu vivifieras le chanteur du roi Meḥ; il adore ta perfection chaque jour: que son nom demeure à jamais dans la «bouche de toutes les races (3) ! »

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Le chef de tous les chanteurs de la Haute et de la Basse-Égypte, Amen-em-heb, surnommé Meḥ, dit :

«J'ai été favorisé par mon dieu, le Maître des dieux, Amon, généreux en faveurs, grand en amour: il m'accorda (") d'obtenir la

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(*) Par synecdoque, au propre : des bœufs et des ânes". doit être un collectif féminin.

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est une abréviation pour humm-t; cf. dans le même ordre (sou

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même Livre des Morts, ch. xLu; A. Z., 33 (1895), 122. Pour l'idée, si fréquente dans les textes égyptiens, cf. par exemple: S

f

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о

(grande inser. de Khnoum-Hotep à Béni-Has-an, col. 177-178). (*) Puisque c'est un mort qui parle de sa vie passée, les imparfaits etont ont le sens de parfaits: ce sont des temps consécutifs du parfait (cf. Bulletin I. F. A. O., t. XIV [1918], p. 245-254). Ce passage est important pour le sens du verbe : il est défini par les deux phrases

qualité d'amakhou dans son temple, sa prédilection m'entourant (?), son ka étant avec moi, et il décréta que je me joigne à la terre avec les faveurs du roi, dans le lieu où sont tous les dieux (1).

Le dédicateur de la stèle, rents titres :

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dit, porte diffé

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Le premier de ces titres, mutilé, montre simplement que Amen-em-heb exerçait une fonction religieuse et faisait partie de l'immense clergé attaché au culte d'Amon. Le quatrième titre est purement honorifique, le troisième aussi est commun à beaucoup de fonctionnaires, mais les autres correspondent à un service défini. Amen-em-heb

suivantes; ne signifie en effet pas seulement louer, féliciter", mais favoriser, gratifier d'une largesse, il implique qu'on témoigne à quelqu'un sa sympathie (et non pas seulement sa reconnaissance) par des actes (et non pas seulement par des paroles): cf. les statues de particuliers ou encore les tombeaux (par exemple, ceux des princes et reines ramessides à la Vallée des Reines) portant la mention:

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-donné à titre de louanges ne veut rien dire, il faut entendre: «à titre de faveur du roi.

(1) Désignation de la nécropole.

(Pour la restitution, cf. par exemple, pour la XVIII', dynastie : Thèbes, tombeau 85 (Amen-em-ḥeb): +10

A LI

(VIREY, M.M.F.C., t. V, p. 295, corrigé par SETHE, Urkunden, IV, (VIREY, ibid., corrigé par SETHE,

899);

ibid., 899), -? (VIREY, 282 SETHE, 901),

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(VIREY, 283, corrigé par SETHE, 900). Cf. encore

⚫ tombeau 17 (Neb-Amen), de la même époque (paroi d'entrée droite:

était préposé à la surveillance des chanteurs de toute l'Égypte. Ce devait être une fonction importante, à en juger par la place que la musique avait prise dans les cérémonies du culte égyptien. D'ailleurs cet homme ne se contentait pas de diriger le collège de chanteurs, il était lui-même exécutant: «chanteur du roi et « chanteurharpiste ». De quelle musique s'agit-il et où se faisait-elle entendre?

Le mot ou désigne spécialement la musique vocale, mais les instruments soutenaient toujours la voix et en particulier les chanteurs étaient souvent aussi joueurs de harpe; dans les tombeaux thébains, par exemple, au milieu des scènes de banquets et de musique, le vieux harpiste accroupi chante, on voit nettement sa bouche ouverte (2). Aussi bien le second titre d'Amen-em-heb est-il chanteur à harpe», [mmmm] c'est-à-dire « qui chante en s'accompagnant sur la harpe >> et non pas simplement « joueur de harpe». Dans un papyrus du Moyen Empire (3), on rencontre, au milieu d'une liste de personnages, trois musiciens un

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s sx

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s

A 1

e

. Pour la XIX• dynastie :

-e, où d'ailleurs ୧ est à l'infinitif

(Séti I, Karnak : L. D., Text., III, 19 BREASTED, Ancient Records, III, fig. 5, p. 66). Le singulier est plutôt rare dans cette expression, cf. pourtant ces deux exemples de la XVIII dynastie Thèbes tombeau 109 (Min):

s30

(VIREY, M. M. F. C., t. V, p. 366; corrigé d'après ma collation); et tombeau 295 (Thout-mose), paroi d'entrée gauche (inédit): ↓

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7

(La direction des collèges de chanteuses n'était jamais confiée à des hommes, mais à des femmes, comme les prêtresses d'Hathor.

(2) Par exemple: DAVIES-GARDINER, The tomb of Amenemhet, pl. XV, en haut, à gauche. Ibid., en bas, à gauche, et pl. V au milieu, la tête du harpiste est effacée, mais il chante, puisqu'on lit devant lui le texte de son chant de même: VIREY, Le tombeau de Rekhmara, pl. XLII. La meilleure preuve est fournie par un tombeau inédit de Thèbes (n° 22,): sur la paroi gauche du fond, au registre supérieur, deux hommes jouent de la harpe, l'un debout, l'autre assis; sur la paroi droite du fond, au quatrième registre, il y a également un harpiste accroupi: or, non seulement ils jouent de leurs instruments, mais ils ont tous aussi la bouche ouverte. MARIETTE, Papyrus de Boulaq, pl. XXXIX. Cf. GRIFFITH, Zeitschrift, XXIX (1891), p. 113.

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