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able), is not unintelligible (= quay?), though not quite the word that would be expected.

37-39. τρίπους looks obvious between Πυθία or Πυθώ and e. g. iɛpetov, but cannot be read. The π is followed by a vertical stroke which would siut p, v or, but if it is there is no room for an o.

ບ,

40-41. For the Dioscuri and Samothrace, cf. PLUTARCH, Aemil. Paul., 23, διέπλευσεν εἰς Σαμοθράκην καὶ διαφεύ γων ἐπὶ τοὺς Διοσκούρους ἱκέτευεν; PHILO BYBL., Fr. 2, 11, Διόσκουροι ἢ Καβειροὶ ἢ Κορύβαντες ἢ Σαμοθρᾷκες.

III, 1. The letter after Zapd was apparently x or ", and Σαρδικός oι Σαρδίνι[ο]s could be read. Σικυών is presumably misplaced; cf. I, 16, n.

άτ

3-5. Teyens is a false form and Teyeάt)ns is probably to be read; cf. PAUSAN., VIII, 53. In any case the prominence of Apollo and Artemis at Tegea makes the transition to Cynthus easy, and this suggests the name of another hill also ending in -v0os. The correction in 1. 5 may be by the original hand.

10-12. Only three lines instead of the normal minimum of four have been given to this group, and perhaps two words were mistakenly written in one line, as in III, 1 above. In l. 12, vtvov is clear, and the preceding vestiges rather suggest a, but this gives no word; the frepetition of the syllabe -vov is noticeable.

22. L. ép. This word is followed by a high stop, in addition to the usual double dots.

Oxford.

SUR LE Awa

(N) ÉGYPTIEN

DEVENANT P (R) EN COPTE,

PAR

M. PIERRE LACAU.

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"

Le rapprochement établi par Spiegelberg (1) entre le mote nmhw et le copte pм2€ (sah.) : peм2€ (boh.) libre est extrêmement intéressant pour le sens. Nous avons là une étymologie qui éclaire d'un jour tout nouveau le terme égyptien si discuté. Mais au point de vue phonétique le rapprochement semble d'abord faire difficulté. En effet, un initial ne devient jamais p en copte il correspond dans cette position soit à

AAC langue, soit à N:NAY heure. Il faut expliquer cette anomalie.

Spiegelberg, qui a bien vu la difficulté, propose la solution suivante. Il y aurait eu assimilation du n initial de nmḥw au r final du verbe 'r dans l'expression 'r-nmḥw qu'on rencontre en démotique (2) et qui se retrouve en copte sous la forme pp2e: ePPEм2e devenir libre ". Mais, en réalité, nous n'avons pas d'autre exemple d'une pareille assimilation régressive. Nous connaissons seulement le phénomène inverse: le N (article pluriel ou préposition) s'assimilant au p initial du mot qui le suit, exemple: NPWмe devenant ppwMe (3). L'explication proposée demeure donc une simple hypothèse.

Sethe suggère une autre possibilité le mot nmḥw aurait été décomposé, par étymologie populaire, en p

(1) Ä. Z., 53, 116.

(2) GRIFFITH, Rylands, III, 2, V, 2 VI, 2, VII, 3 Tous ces exemples dans des contrats de servage".

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(3) STEINDORFF, Kopt. Gram.', S 50-51. Le phénomène est d'ailleurs restreint à certains textes anciens du dialecte sahidique.

RECUEIL CHAMPOLLION.

46

(homme) et 2e (1). Mais précisément l'expression rmtnmhw existe déjà en démotique (2). Le correspondant copte serait régulièrement *PNM2e et l'on ne voit pas la vraisemblance d'une étymologie populaire (3).

En réalité, l'anomalie est purement apparente et nous sommes en présence d'un phénomène phonétique parfaitement régulier, que l'on peut formuler ainsi : « Tout n placé devant m en syllabe non accentuée (précédant syllabe accentuée) passe à r." Nous allons observer ce même fait dans plusieurs mots.

:

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=

NMḤW.

a. Le n est en syllabe atone. — Si le n initial est traité ici d'une façon spéciale, c'est qu'il occupe une position spéciale il est en syllabe inaccentuée. Ce qui serait anormal, c'est que le n initial correspondît à r devant une voyelle accentuée. Dans cette position, il resterait n. Si le mot nmḥw – pñ2e était de la forme cîтe (= senty), comme le veut Spiegelberg, le traitement n=r serait incompréhensible. Mais dans PM2e la première syllabe est certainement atone. Le mot, en effet, est un adjectif en e final du type kame, tewe, etc., et, dans ce type d'adjectif, l'accent est sur la finale en e. S'il était du type cire, la forme boheïrique serait *peм21 et non pemre, cf. cent (boh.). D'ailleurs, dans les deux dia

(1) C'est l'étymologie proposée par Peyron dans son dictionnaire. Il cite même une forme P2е (Pap. II, 87). Si cette forme est exacte, elle montre seulement que le scribe concevait bien PM2€ comme composé de PM + 2€ puisqu'il a séparé les deux mots par la préposition . Il est normal que le mot P2e, une fois donné, ait été interprété ainsi, suivant l'analogie d'un très grand nombre de mots composés du même type; mais cette étymologie suppose l'existence du p initial dans PM; elle ne l'explique pas. "(2) GRIFFITH, Rylands, XI, 2, XLI, 5, II, 14 Ostr. Strasb. D, 384 (cité par SPIEGELBERG, A. Z., 53, 117, note 1).

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(3) Ce qui serait au contraire très admissible, c'est que le mot composé rmt-nmḥw == * PMM2€ se soit réduit à rmḥw= PM26. Nous verrons tout à l'heure que la première syllabe de nmhw est inaccentuée. Or, on sait que, dans les mots composés, les syllabes atones sont sujettes à des contractions violentes, cf. Peч-= rmt-iwf= rem-ef; STEINDORFF, Kopt. Gram'., S 127.0

lectes, le pluriel est pîreeye : pem¿ey(1); c'est le pluriel normal des adjectifs en e final (2).

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b. Le n est suivi d'un m. Un m séparé d'un n par une voyelle accentuée n'a aucune action sur cet n, ainsi NOMTE: NOM+. Au contraire, en contact direct et en syllabe inaccentuée, il provoque le passage de n à p. Il se peut, d'ailleurs, que le n en syllabe non accentuée passe également à r dans d'autres conditions (3), mais, dans le cas présent et dans les mots qui vont suivre, l'influence du m me paraît claire. Il faudrait, comme contre-épreuve, avoir des exemples de n en syllabe non accentuée demeurant n devant une autre consonne que le m. Je n'en ai pas

(4).

La correspondance nmḥw = PM2€ est donc régulière et d'ordre phonétique. Voyons d'autres exemples du même passage de n à r.

II

2EPMAN (SAH.): EPMAN (BOH.):

XE2MEN (AKH.) « GRENADE " =

ỈNHM N.

Ce rapprochement a été proposé en même temps par

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(1) Cf. les orthographes (stèle de Dachel, Rec. de Trav., 21, 14, l. 10) et ell (A. Z., 43, 29, l. 10, 18). (2) Que le e final porte l'accent dans les adjectifs de ce type, cela est prouvé par les faits suivants: 1° le e final ne passe pas à 1 en boheïrique et en fayoumique. Or, dans ces deux dialectes, tout e final non accentué devient i; 2° dans le mot MTPE (sah.), meope (boh.) ~témoin», la syllabe mt (+consonne) développe un n en sahidique (= MITT-) uniquement parce que cette syllabe est inaccentuée; 3° dans le mot 2ATPE : Aope jumeau le 2 initial tombe en boheïrique uniquement parce que la voyelle est atone, autrement il subsisterait; cf. 2HKE: 2нKI "pauvre". (3) L'étymologie de TO: TOI (état construit TPE-) fraction, partie proposée par SETHE, Von Zahlen, 88, nous donnerait un exemple de dne devenant TPE- à l'état construit. Au contraire, à l'état normal, on aurait chute de n devant l'accent.

(4)Dans la préposition Mii- (métathèse récente de NM-) NEM-, πMMA-: NEMA- avec, le n devant m en syllabe inaccentuée ne devient pas r, parce que dans ce mot le n n'est pas primitif. Le mot hieroglyphique esth (GOODWIN, Essay on the Hieratic papyri, 1858 et A. Z., 1867, 87). Le passage de r) à n devant m doit être postérieur au passage de når devant la même lettre. Quant à NEMAN, Kir. 271, c'est le mot arabe.

~, en démotique

P

Moldehnke (1) et par Loret (2) et depuis lors il a été admis sans discussion (3). Cette correspondance est tout à fait exacte, mais à condition cependant d'être expliquée. Le p copte, correspondant à un n ancien, doit paraître d'abord anormal. Il est au contraire régulier, si l'on remarque qu'il s'agit d'un n dans une syllabe non accentuée, exactement comme dans nmḥw : PM2e. L'accent est en effet sur

ΜΑΝ.

Le mot se présente en égyptien sous des orthographes assez différentes, mais qui peuvent se ramener à trois types, comme le remarque Burchardt :

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M (Harris, 36 a, 5);

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3° 1, (Ebers, 16, 16/17).

Le type no 1 est clair et correspond au consonantisme nhmn (avec voyelle initiale de soutien c'est-à-dire vocalisée ěnhměn. Le type no 2 nous donne, pour n, la valeur 7, le groupe étant la graphie de l:x dans l'orthographe syllabique. Est-ce une forme dialectale?

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Mais ce qui est le plus étrange dans les groupes no 2 et no 3, c'est la finale où nous ne retrouvons plus la valeur -MAN, que nous donne le copte. Sans doute faut-il admettre, ici encore, une forme dialectale en 1: x final. On sait que le sert à représenter le l, dans des

(1) Dans Études archéologiques dédiées à Leemans (1885), p. 17. (2) Rec. de Trav., 7, 108 (1886); Flore pharaonique', p. 76. (3) Je note cependant que Burchardt l'avait écarté: «mit 17:26PMAN hat dieses Wort nicht das geringste zu thun, Die Alikananäischen Fremdwörter, § 82 et 2° partie, n° 71.

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