Un fragment de naos saïte

Voorkant
M. Lamertin, 1924 - 26 pagina's

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Populaire passages

Pagina 146 - Sur un bouclier noir sept chefs impitoyables Épouvantent les dieux de serments effroyables : Près d'un taureau mourant qu'ils viennent d'égorger, Tous, la main dans le sang, jurent de se venger. Ils en jurent la Peur, le dieu Mars, et Bellone.
Pagina 182 - Ce roi, plus grand que sa fortune' , Dédaignait comme vous une pompe importune; On ne voyait jamais marcher devant son char D'un bataillon nombreux le fastueux rempart ; Au milieu des sujets soumis à sa puissance , Comme il était sans crainte, il marchait sans défense: Par l'amour de son peuple il se croyait gardé.
Pagina 207 - O étranger! lui dis-je d'assez loin, quel malheur t'a conduit dans cette île inhabitée? je reconnais l'habit grec , cet habit qui m'est encore si cher. O ! qu'il me tarde d'entendre ta voix , et de trouver sur tes lèvres cette langue que j'ai apprise dès l'enfance, et que je ne puis plus parler à personne depuis si long-temps dans cette solitude ! Ne sois point effrayé de voir un homme si malheureux : tu dois en avoir pitié.
Pagina 57 - Langue a je ne scay quoy propre seulement à elle, dont si vous efforcez exprimer le naïf en une autre Langue, observant la...
Pagina 250 - J'incline à tes genoux mon corps, comme un rameau de Suppliant. Ne me fais pas mourir avant le temps, il est si doux de voir la lumière ! Ne me force pas à m'en aller sous la terre ! La première, je t'ai nommé du nom de père, et tu m'as appelée ta fille; la première, penchée sur tes genoux, je t'ai donné et j'ai reçu de toi de tendres caresses. Tu me disais alors : « 0 ma fille ! te verrai-je, un jour, heureuse et » florissante, dans la maison d'un illustre époux? » Et moi je te disais,...
Pagina 128 - Je ne m'attache donc pas toujours aux paroles ni aux pensées de cet auteur, et demeurant dans son but, j'agence les choses à notre air et à notre façon. Les divers temps veulent non seulement des paroles, mais des pensées différentes...
Pagina 250 - ... et j'en ai reçu de toi. Tu me disais alors : « 0 ma fille, te verrai-je quelque jour dans la maison d'un puissant époux, heureuse et florissante, comme il est digne de moi? » et moi je te disais, suspendue à ton cou, et pressant ta barbe que je touche encore : « Te recevrai-je vieillissant, ô mon père, dans la douce hospitalité de ma maison, pour te rendre les soins qui m'ont nourrie dans mon enfance? » Je garde la mémoire de ces paroles ; mais tu les as oubliées , et tu veux me faire...
Pagina 59 - Il me semble, vu la contrainte de la rime, et la différence de la propriété et structure d'une langue à l'autre, que le translateur n'a point mal fait son devoir, qui sans corrompre le sens de son auteur, ce qu'il n'a pu rendre d'assez bonne grâce en un endroit s'efforce de le récompenser en l'autre (24).
Pagina 208 - Et quel est votre nom , quelle est votre patrie? Vous m'offrez de la mienne une image chérie: Oui, c'est l'habit des Grecs qu'avec transport je vois. Répondez , que je puisse entendre votre voix , Reconnaître des Grecs l'accent et le langage.
Pagina 127 - Si, en quelques autres lieux, j'ai ajouté ou retranché quelque chose, comme certes il y en a cinq ou six, j'ai fait le premier pour éclaircir des obscurités qui eussent donné de la peine à des gens qui n'en veulent point; et le second pour ne tomber en des répétitions ou autres impertinences dont sans doute un esprit délicat se fût offensé.

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