Pagina-afbeeldingen
PDF
ePub

L'Apocalisse volgarizzamento inedito del buen secolo della lingua, ora per la prima volta, publi. col testo latino a fronte e note. Pistoja, 1842, in-8.

zio P. A (Fl. Scarselli), Padova, 1745, in-4°. (Il y L'Apocalisse tradotta in versi italiani da Lucrea des réimpressions de 1755, 1756, 1758, 1782.)

Liber Apocalypsis sancti Joannis cum glossis Nic. de Lira, volume imprimé à Rome par Ulrich Han (en italien), s. 1. n. d.) in fol.

L'Apocalypse traduite en biscaïen par le P. Uriarte. Londres, 1857, in-16.

Nous signalerons d'abord l'Historia saneti Johannis evangelistæ ejusque visiones apocalyptica; c'est un petit in-folio, sans lieu ni date, qui remonte aux débuts de l'imprimerie et qui est exécuté, texte et images, avec des planches de bois en caractères non mobiles. Un exemplaire s'est adjugé en Allemagne 1412 florins en 1858. Nous parlerons d'ailleurs avec plus de détails de cet ouvrage à l'article XYLOGRAPHIQUES (livres). Une autre production plus récente, mais de même très-rare et très-chère, c'est l'Apocalypse figurée, par_maistre Iehan Duvet, iadis orferre du Roy François premier, Lyon, 1561, in-fol. Ce livre est formé de 23 feuillets de texte et de 23 estampes; il n'a guère d'ailleurs d'autre mérite que sa rareté, car la gravure est lourde et la composition n'a point de mérite. Un exemplaire se trouve porté au catalogue de la bibliothèque de Grenoble (1816, tome I, n° 201) et le Manuel du libraire qui donne des détails que nous n'avons point à reproduire ici, mentionne comme ayant été payé 1000 fr. un autre exemplaire, lequel, à la vente des livres de M. Coste, fervent amateur lyonnais, fut adjugé, en 1854, au prix de 1020 fr.

Citons aussi un petit volume in-8 bien difficile à trouver et orné de figures sur bois : Historiarum Veteris Testamenti et Apocalypsis icones ad vivum expressæ, Paris, 1538. Il n'est guère plus aisé de se procurer les Figures de l'Apocalypse de S. Jean apostre exposées en latin et en vers français (par Jean Maugin, dit le petit Angevin), Paris, E. Groulleau, 1547, in-16; 36 jolies vignettes sur hois donnent du prix à ce petit volume dont un bel exemplaire s'est adjugé à 85 fr., en 1857. Il en existe une autre édition datée de 1551 et qui, en 1847, à la vente Nodier, est montée à 199 fr. Le Manuel du libraire nous apprend que les mêmes planches ont servi pour une édition de Paris, 1574, chez la veuve Ruelle, in-16. Le célèbre Albert Durer a gravé à Nuremberg, en 1498, 16 pièces sur bois, formant un volume grand in-fol., Apocalypsis cum figuris; il y a des exemplaires avec le texte allemand, d'autres avec un texte latin; 120 fr. vente C. R., en 1857. D'autres ouvrages se rattachent aussi plus ou moins directement à l'Apocalypse ou bien ils ont pris ce titre.

L'Apocalyse S. Jehan Zébédée où sont comprinses les visions et réuélations que icelluy sainct Jehan eut en lysle de Pathmos, in-fol., les Angeliers frères, 1541, est un mystère extrêmement rare, composé par L. Cloquet, et qui forme la troisième partie d'un autre ouvrage semblable du même auteur: Catholiques OEuvres et Actes des apôtres.

En fait de traductions mentionnons:

Apocalypsis ex ms. J. Scaligeri, edita charactere syro et ebræo, cum versione latina et notis a L. de Dieu. Lugd. Bat. Elzevir, 1627, in-4.

Apocalypsis hindostanice transl. per B. Schultz. Ed. J. H Callenberg. Halae, 1750, in-8.

Apocalypsis cum nova expositione in lingua vulgare, per Federico Veneto. Venetiis, Al. Paganino, 1515, in-fol.

DICTIONN DE BIBLIOLOGIE.

Ce volume, tiré à 51 exemplaires seulement, a été publié aux frais du prince LouisLucien Bonaparte. Ce généreux protecteur des études linguistiques a également fait imprimer à 50 exemplaires des traductions de l'Apocalypse en basque souletin et en basque labourdin.

The Apocalyps paraphrased, sans lieu ni date. (Oxford, 1689, in-4.)

Cette paraphrase de l'Apocalypse, commencée par A. Woodhead, n'a jamais été achevée. The Book of revelations paraphrased, with annotations on each chapter, London, 1693, in-4.

dans les écrits suivants: Le titre seul rappelle le livre de saint Jean

Apocalypsis Bohemica, seu admirabilis et prorsus stupenda visio, belli Bohemici causam et exitum natione illustrata, s. 1. 1620, in-4. portendens, elegantissimi carminis heroici concin

Apocalypsis insignium aliquot hæresiarcharum, interpr. H. S. F. D. M. Lugd. 1608, in-8; livre singulier, qui contient les portraits de 17 Anabap

tistes.

L'Apocalypse de Méliton, à Saint-Léger, 1662, in-12, réimprimée en 1665 et 1668, est attribuée à Cl. Pithoys, écrivain très-peu connu d'ailleurs; c'est une satire remplie de calomnies et de mensonges contre les ordres religieux. La première édition de ce pamphlet est attribuée aux presses des Elzevirs, ce qui lui donne quelque prix aux yeux de certains bibliophiles.

APOCRYPHES. - Un livre apocryphe est un ouvrage dont l'autorité est suspecte ou falsifiée. C'est surtout à des productions qui se rattachent, mais de fort loin, à l'Ecriture sainte, mais qui en sont séparées par une distance énorme et qui sont remplies de fables, que cette désignation est appliquée.

Les protestants donnent le nom d'Apocryphes aux portions de Bible qui ne sont pas dans l'hébreu et ne se trouvent que dans les Septante; ce sont celles que l'Eglise catholique a admises et qu'elle désigne par le nom de Deutéro-canoniques.

Ces livres et portions de livres sont, 1° en fait de livres entiers: Tobie, Judith, la Sagesse, l'Ecclésiastique, Baruch et les Machabées; 2° portions séparées : Esther, depuis le verset 4 du chap. x jusqu'au verset 24 du chap. XVI, presque la moitié de ce livre; Daniel, versets 24 à 90 du chap. I, et les chap. XIII et XIV.

Le nom d'Apocryphes ou de livres supposés s'applique expressément aux ouvrages rejetés par toutes les communions chrétiennes, tels que l'Evangile de l'Enfance, etc. Ces productions, très-dignes d'attention à

2

certains égards, ont, à diverses reprises, attiré les regards des savants: J.-A. Fabricius fut le premier qui en fit l'objet d'une publication spéciale et complète pour l'époque: Codex pseudepigraphus Veteris Testamenti, Hamburgi, 1722-1741, II tomes en 5 vol.; Codex apocryphus Novi Testamenti, Hamburgi, 1703-1719, 3 vol. Une collection fort étendue de ces divers écrits, traduits (presque tous) pour la première fois en français, a été mise au jour en 2 volumes in-8 qui font partie de l'Encyclopédie théologique. (Migne, t. I, 1853; t. II, 1856.) Nous renvoyons à ces volumes qui épuisent presque ce qui concerne les apocryphes de l'Ancien et du Nouveau Testament; nous disons presque, parce qu'il est impossible d'arriver jamais à un ensemble de renseignements parfaitement complets. C'est ainsi que le Dizionario des anonymes italiens nous fournit des indications nouvelles; il s'agit d'un traité De temporibus anni Esdræ prophetæ, joint à une Epistola Lentuli.... e codice antiquissimo, Romæ,

1511.

AUTOGRAPHES.-Nous n'avons pas besoin de dire que ce mot, dérivé du grec avrò; et ypáp, signifie un écrit de la main de l'auteur. On a pendant longtemps attaché, en général, fort peu de prix aux lettres, aux signatures des personnages célèbres, aux manuscrits des grands écrivains; cette indifférence a entraîné la perte d'une foule de documents importants et de productions très-dignes d'estime. Aujourd'hui, il n'en est plus ainsi surtout dans les capitales; les papiers historiques, les lettres autographes sont conservés avec soin; ils ont acquis une haute valeur; un nouveau genre de commerce s'est créé, et il est exercé avec habileté par quelques marchands instruits. Les autographes se rattachent à la bibliologie; ils ont rendu d'importants services à la science des livres en assurant la conservation de productions intéressantes qui, parfois, ont ensuite été livrées à la publicité. On comprend donc tout l'attrait qu'ils présentent à des amateurs éclairés. Parmi les belles collections étrangères, on signale celles de sir Thomas Philipps, à Londres; de M. Dawson Turner, à Yarmouth; du comte Borromeo, à Milan; du comte Corsilla à Turin le prince de Metternich avait formé une réunion considérable en ce genre, et on cite un autre illustre homme d'Etat, M. Guizot, comme partageant ce goût. La multiplicité toujours croissante des livres force les curieux jaloux de posséder ce qu'eux seuls peuvent montrer, à revenir au point de départ d'où l'on était parti au xv siècle et à se rejeter sur les manuscrits.

La première vente publique d'autographes faite en France date de quarante ans à peine, mais l'origine de l'amour pour les autographes se perd dans la nuit des temps. M. Feuillet de Conches, qui nous fait espérer depuis si longtemps le catalogue de sa collection, collection assurément sans rivale, a réuni soigneusement les renseignements les plus piquants sur des collections d'autographes formées par les Chinois plusieurs siècles avant notre ère,

par les Grecs contemporains d'Homère et par les Romains du temps de Cicéron. Au xvi siècle, les amateurs de livres les plus distingués avaient quelques volumes d'autographes. Mais jusqu'alors c'était surtout à titre de documents qu'on recherchait ces pièces. Ce n'est que dans notre siècle qu'on s'est avisé de réunir des autographes uniquement pour posséder l'écriture ou la signature des personnages plus ou moins célèbres. Une fois le programme ainsi simplifié, le nombre des amateurs s'est considérablement accru, et le trafie des autographes est devenu un commerce important. Les amateurs se sont fait des spécialités tel recherche les musiciens; tel, les hommes de la révolution; d'autres ne veulent que des lettres de femmes célèbres. Hâionsnous d'ajouter que les amateurs sont revenus peu à peu au point de départ; au lieu de se contenter, comme autrefois, d'une signature arrachée on ne sait où, d'un fragment quelconque, on veut maintenant de belles pièces bien autographes, bien conservées; on va même jusqu'à se préoccuper du contenu. Aussi, les pièces réellement précieuses augmentent-elles chaque jour de valeur. Ramené dans cette voie, le goût des autographes est appelé à rendre de véritables services. Une foule de renseignements précis, utiles pour l'histoire, peuvent être glanés dans ces feuilles volantes écrites sans préparation, sans arrière-pensée, bien autrement sincères que les écrits destinés à la publicité.

Le Manuel de l'amateur d'autographes, par M. J. Fontaine, Paris, 1836, peut être consulté avec profit, quoiqu'il ne soit pas exempt d'erreurs et d'assertions peu fondées. Il avance, par exemple, que Zurich possède le manuscrit original de Quintilien.

A la suite de quelques détails sur les collections de manuscrits de la bibliothèque Impériale où se trouvent une multitude d'autographes, l'auteur de ce Manuel fait connaître divers ouvrages où se rencontrent des facsimile de l'écriture de personnages illustres; nous signalerons entre autres

L'Art de juger du caractère des hommes par leur écriture, par M... Paris, 1812, in 16; 21 fac-simile. (Louis XIV, Racine, Pascal, Bossuet, Boileau, Marie Stuart, etc.)

Choix de morceaux d'écrivains contemporains et de personnages célèbres, par J. Cassin. Paris, 1834. in-8. 70 fac-simile, parmi lesquels ont été admis des personnages assez pen connus. En revanche, on distingue Boileau, Buffon, Chateaubriand, Gresset.

Biographie des hommes célèbres, publiée par MM. Bérard, de Chateaugiron, Duchesne aîné et Tremisot. Paris, 1828-30. 3 vol. in-4. Plus de 600 fac-simile d'individus de toutes les époques.

Lettres de Mm de Sévigné, publiées par M. de Monmerqué, 10 vol. in-8; 10 fac-simile.

Mes voyages aux environs de Paris, par J. Delort. Paris, 1821. 2 vol. in-8, 24 fac-simile (saint Vincent de Paul, saint François de Sales, Henri IV, Anne d'Autriche, le cardinal de Retz, etc. ).

Mémoires pour servir à l'histoire de la maison de Condé, par de Sevelinges, 1820. 2 vol, in-8; 29 facsimile (Louis XIV, Turenne, Louvois, Anne d'Autriche, Gustave III, Catherine II, etc.

OEuvres de Louis XIV, 1806. 6 vol. in-8; 22 fac

simile (Turenne, Catinat, Villars, Vauban, Col-
bert, Bossuet, Fénelon, etc.

Papiers inédits trouvés chez Robespierre, Paris,
1828. 3 vol. in-8; fac-simile de lettres et de signa-
tures d'un grand nombre de personnages qui ont
joué un rôle dans la révolution.

Nous avons dit que les premières ventes
faites à Paris où l'on vit figurer des autogra-
phes, eurent lieu à partir de 1820. En 1822,
à la vente des livres du marquis Germain
Garnier, on remarqua deux recueils formés,
l'un de lettres de personnages du xvr siècle,
l'autre de lettres de princes de la cour de
Louis XIV et de personnes célèbres de cette
époque. Ces deux recueils furent achetés par
le roi Louis XVIII. Un troisième volume ad-
jugé à 1400 fr., contenait soixante-dix-sept
lettres, dont neuf de Mme de Sévigné, une de
Mme de Maintenon, trois de Buffon. M. Fon-
taine, après avoir passé en revue diverses ven-
tes qui ont eu lieu jusqu'en 1836, range par
ordre alphabétique les noms des personnages
dont les autographes ont fait l'objet d'une
adjudication, et il en signale la valeur. Bien
des pièces n'ont été payées que 1 à 5 fr. et
ne méritent guère d'être mentionnées. Voici
du moins quelques indications:

Anne de Bretagne, 60 fr. — Boileau, 32 et 95 fr.
- Le grand Condé, 72 fr.-Coligny, 61 et 71 fr.
-Pierre Corneille, 101 fr.- Gabrielle d'Estrées,
410 fr.-Guise (le duc de), 80 fr. Henri IV,
40, 103 et 205 fr.- Kepler,171 fr. -Louis XIV, 30
à 45 fr.-Louis XVI, 125 fr. - Malherbe, 100 fr.
- Marie Stuart, 154. 235 et 300 fr.-Marie Antoi-
nette, 81 et 120. - Sales (saint François de) 70
à 126 fr. - Saxe (le maréchal de), 40 et 61 fr.
-Sévigné (Mme de), 45 et 56 fr. 50.-Saint Vin-
cent de Paul, 36 à 79 fr.- Sully, 73 et 106 fr.

M. Fontaine mentionne les amateurs qui

se faisaient remarquer à Paris il y a vingt-

cinq ans par leur goût pour les autographes;

il signale :

MM. Baudot, Bérard, Boutron-Charlard, Capelle,

Chassiron, Château-Giron, de Contencin, marquis

de Dolomieu, Duchesne, Eimery, marquis de Flers

Fossé d'Arcosse, l'abbé Lacoste, Lalande, comte de

Montesquiou, Morel-Vindé, colonel Maurin, Pixéré-

court, Villenave (collection très-nombreuse.)

Plusieurs des collections dont nous venons de

citer les propriétaires ont été dispersées depuis

1836, entre autres celle de M. de Pixérécourt

qui contenait des pièces fort curieuses et qui

a été, en 1841, livrée aux chances des en-

chères. Nous lisons dans la Préface que cet

amateur mit en tête de son catalogue les li-

gnes suivantes :

« Les autographes n'étaient point réunis

en collections il y a quarante ans. On ren-

contrait quelquefois dans les ventes de livres

un ou deux volumes dans lesquels le proprié-

taire avait rassemblé pêle-mêle une cen-

taine de lettres plus ou moins curieuses, et

fort étonnées, le plus souvent, de se trouver

ensemble. C'est à la vente de l'abbé de Tersan

que j'ai vu, pour la première fois, un casier

assez étendu rempli de cartons qui conte-

naient des autographes. C'est aussi dès cette

époque (vers 1803) que j'ai conçu la pensée

d'ajouter des lettres autographes à mes

livres. »

dans un ouvrage de MM. Lalande et Bordier,
On trouve des renseignements fort curieux

lequel touche à des questions délicates dont

nous n'avons pas à nous occuper : Diction-

naire de pièces autographes volées aux biblio-

thèques publiques de France, précédées d'ob-

servations sur le commerce des autographes.

(Paris, 1851, in-8.)

De 1836 à 1850 il y eut à Paris 95 ventes

spéciales d'autographes comprenant 58000
pièces, et ce n'est là qu'une partie de ce qui
s'écoula aux enchères. Le commerce des au-
tographes prit alors une extension qui ne fut
point exempte d'abus. Des lettres intimes,
des pages tracées par des personnages vi-
vants et qui auraient dû rester ignorées, fu-
rent offertes au premier venu, annoncées
avec éclat. De faux autographes furent mis en
circulation, tout comme on a fabriqué de
fausses médailles et de prétendus tableaux de

maîtres célèbres.

La faveur du public en s'attachant aux au-
tographes, en leur donnant une valeur qu'on
ne soupçonnait pas jusqu'alors, a stimulé les
recherches et a fait sortir bien des pièces des
asiles où elles étaient cachées. D'un autre côté,
des soustractions nombreuses ont incontesta-
blement été commises dans les dépôts publics:
le Dictionnaire, dont nous venons de citer le
titre, abonde en preuves à cet égard.

Bien supérieur au Manuel de M. Fontaine et
bien plus complet est l'ouvrage de MM. Guen-
ther et Schulz, publié à Leipsig en 1856:
Handbuch für Autographen-sammler (Manuel
du collectionneur d'autographes); vi et 289
pages, in-8. Il mériterait d'être traduit en
français, avec les modifications nécessaires.
Nous lui emprunterons du moins l'indication
des prix auxquels se sont élevées dans des
ventes, en général récentes, des pièces éma-
nant de personnages célèbres à divers titres :

Albe (le duc d'), mort en 1582, 30 fr. en 1848,

11. 6 sh.

Alexandre er, empereur de Russie, en 1843,

lettre autographe de 2 pages, 43 fr. 50.

Alfieri, poëte italien, mort en 1803; en 1834,
7 fr.; en 1843, 17 fr.

Anne de Bretagne, reine de France, morte en
1514; en 1833, 16 et 60 fr., en 1843, 19 fr. 50.
Anne d'Autriche, de 9 à 25 fr. en diverses ventes.
Beauharnais (Eugène), vice-roi d'Italie, 5 fr. 50
à 21 fr.

Berri (le duc de), assassiné en 1820; 69 fr. en

1843.

Bèze (Theodore de), mort en 1605; 25 fr. en

1827; 33 fr. en 1837; une quittance autographe

signée, 25 fr. en 1843.

Billaud-Varenne, conventionnel, mort en 1819,

lettre autographe signée, de 3 pages; 44 fr. en

1843.

Blucher, général prussien, mort en 1819, lettre

autographe signée; 45 fr. en 1843.

Boileau-Despréaux; en 1829, 95 fr.; en 1848, à
Londres, deux lettres, 2 1. st. chaque.

Bolivar, mort en 1830, lettre autographe signee,

2 pages; 58 fr. en 1843.

Bonaparte, Joséphine, première épouse de Napo-

léon; 10 et 15 fr., lettre signée en 1831 et 1855;
40 fr., lettre autographe d'une page, en 1815.

Bonaparte (Napoléon ), empereur, aiverses lettres ou pièces; 11 à 44 fr.

Bonaparte (Napoléon II, duc de Reichstadt), lettre autographe signée; 31 fr. en 1843.

Boerhaave, célèbre médecin, mort en 1738; 16 fr. en 1843.

Bossuet, diverses lettres autographes; 14 à 45 fr. Bourdaloue, mort en 1704; 41 fr. en 1822; 51 en 1834; 71 en 1856.

Brahe (Tycho de), célèbre astronome, un fragment autographe signé, d'une page, 110 fr. en mai 1843.

Buffon, diverses lettres; de 5 à 28 fr. 50. Buonarotti (Michel-Ange), mort en 1564; une Jettre autographe signée, fut adjugée à 80 rixdales (304.fr.), en décembre 1854.

Byron, célèbre poëte anglais, mort en 1824 ; une lettre autographe signée, de 6 pages, 80 fr. en 1843; à Londres, 4 lettres adjugées de 1 1. 4 sh. à 1. 14 sh.

Calvin; en 1833, une lettre de 12 lignes autographe, signée, 133 fr.; en 1848, une autre lettre, 9.1. st. 7 sh.

Carrache (Louis), peintre, mort en 1619; une lettre autographe signée, d'une page gr. in-folio; 150 fr. en 1843.

Catherine II, impératrice de Russie, lettre autographe signée, de 3 pages in-4; 87 fr. en 1843.

Chantal sainte Françoise de), morte en 1641; deux lettres autographes signées, 30 et 60 fr. 1833.

en

Chapelain, poëte français, mort en 1674, 29 fr. en 1833; 20 fr. en 1845.

Christine, reine de Suède, morte en 1689; pièce signée, 15 fr. 50 en 1833; lettre signée, 7 fr. 50 en 1834; lettre signée, avec 6 lignes autographes, 21 fr. en 1843.

Coligny (l'amiral de), 7 lettres autographes signées, vendues 27, 40, 41, 61, 71 et 100 fr.

Corday (Charlotte); en 1855 on a adjugé à 770 fr. une Adresse au peuple, fragment de quatre pages, écrit de sa main, et saisi sur elle lorsqu'elle venait de frapper Marat. On ne connaît que 3 ou 4 autographes de Charlotte Corday.

Corneille (Pierre), lettre autographe signée, 101 fr. en 1834.

Corneille (Thomas), billet autogr. signé, 50 fr. en 1833.

Crébillon, mort en 1764; deux lettres autogr. signées; 40 et 45 fr. en 1822 et 1829; une pièce signée, 6 fr. en 1831.

Cromwell, lettre autogr. signée; 70 fr. en 1853; une autre lettre autogr. signée, 22 1. st. 1 sh. (553 fr. environ); en 1842, une pièce avec une signature (Oliver P.) 2 1. 10 en 1848.

David, peintre français, mort en 1825, 4 lettres autogr. signées; 6 à 20 fr. 50.

Descartes, lettre autogr. signée, 105 fr. en 1845; autre, 28 rixdales en 1848.

Ducis, poête français, diverses lettres; 9 à 22 fr. Duguay-Trouin, pièce signée, 10 fr. 50 en 1835; 100 fr. lettre autogr. signée, 4 pages, en 1843.

Durer (Albert), peintre, mort en 1528; une lettre de recommandation de 6 lignes; 100 rixdales (580 fr. en 1856).

Elizabeth, reine d'Angleterre, lettre signée, 27 fr. 50 en 1833; 51. 12 en 1848, lettre autogr. signée; 2 1. 10 document signé.

Elzevier (Daniel), imprimeur, mort en 1680; lettre autogr. signée, 222 fr. en 1853.

Enghien (le duc d'), fusillé en 1804; lettre autogr. signée, 100 fr. en 1843.

Epée (l'abbé de l'), bienfaiteur des sourds-muets⚫ 'ettre autogr. signée, 79 fr, en 1845.

Erasine, lettre autogr. signée; 54 florins en 1847; 4 1. st. 10 sh. en 1848,

Eugène (le prince), mort en 1736; lettre autogr. signée, de 4 pages; 120 fr. en 1843.

une

Euler, célèbre mathématicien, mort en 1783, lettre autogr. signée, 3 pages; 80 fr. en 1843. Fénelon, diverses lettres; 14 à 57 fr.; lettre autogr. de 3 pages, 307 fr. en 1843. Fleury (le cardinal de ), mort en 1743; diverses lettres, 6 à 19 fr. 50.

Fontenelle, mort en 1745; diverses lettres, 11 à 45 fr.

Fox (Charles), homme d'Etat anglais, mort en 1806; lettre de 2 pages, 53 fr. en 1843.

Franklin (Benjamin ); deux lettres, 17 et 34 fr. 50 en 1834 et 1845; une autre, 42 fr. 50 en 1856.

François 1er, roi de France; pièces signées, 5 à 20 fr.; lettres signées. 18 à 36 fr.; lettre autogr. signée, 90 fr.

Frédéric II, roi de Prusse, mort en 1786; lettres autogr. signées, 41, 61, 85 et 90 fr.; pièce signée, 6 fr.

Galilée; lettres autogr. signées, 51 fr. en 1833: 399 en 1843; 208 en 1853.

3

Gessner, poëte allemand; lettre autogr. signée, pages, 51 fr. en 1843.

Goethe, célèbre littérateur allemand, mort en 1832; lettre autogr. signée; 43 fr. en 1854; une page autographe, 48 fr. en 1843.

Guise (duc de ). assassiné en 1588; 4 lettres autogr. signées, 16, 24, 32 et 80 fr.

Henri VIII, roi d'Angleterre; lettres signées, 20 à 50 fr.

Henri II, roi de France; pièces signées, 5 à 24 fr.

Henri III, lettres autogr. signées, 20 à 50 fr.

Henri IV; pièces signées, 3 à 15 fr.; lettres signées, 19 à 22 fr; lettres autographes, 50 et 205 fr.

Henriette Marie, reine d'Angleterre, morte en 1669; 5 lettres autogr., 30, 35 et 76 fr.; à Londres, 2 1. 5 et 21. 15.

Hume (David), historien anglais; lettre autogr., 100 fr. en 1843.

Jacques Ii, roi d'Angleterre; lettres signées, 21 et 30 fr.; lettre autogr. d'une page, 43 fr. en 1813.

Jeanne de Navarre, mère d'Henri IV; lettres autogr. signées, 30 à 46 fr.; lettre autographe d'une page in-folio, 122 fr. en 1843.

Kant, philosophe allemand, mort en 1804; lettres autogr. signées, 141 fr. en 1843.

Kepler, astronome, mort en 1630; 71 fr.

1835.

en

Klopstock, poëte, mort en 1803; lettre autogr. signée, 4 pages, 68 fr. en 1845.

La Chaise (le Père), 11 et 17 fr. en 1834. La Fayette (Madame de ) romancière, morte en 1693; lettre autographe, 19 fr. en 1834; lettre autogr., 40 fr. en 1835.

La Fontaine, le fabuliste, 400 fr. en 1834; une lettre autogr. signée, de 3 pages, 550 fr. en 1843. La Harpe, littérateur, mort en 1803, 22 et 30 fr. La Pérouse, navigateur, lettre autogr., 15, 28, 35 et 42 fr.

La Rochefoucauld (le duc de ), mort en 1680, lettres autogr. signées, 65 et 95 fr. en 1833 et 1843.

Lavater, mort en 1799; 13, 20 et 31 fr. Leibnitz, lettres autogr.; 20 et 22 fr.; une de 3 pages, 93 fr.

Linné; lettre autogr., 17 et 30 fr.

Louis XI, roi de France; pièces signées, 10 à 21 fr.; lettre autogr. signée, 51 fr. en 1834. Louis XII, pièces ou lettres signées, 5 à 21 fr. Louis XIII; deux lettres autogr. signées, 23 el 55 fr. en 1853 et 1843.

Louis XIV; lettres ou pièces signées, 7 à 27 fr.; lettres autogr. signées, 15, 22, 45, 46 fr.

Louis XV; lettres autogr. signées, 13 à 25 fr. 50; un billet de 15 lignes signé, 37 fr. en 1843.

Louis XVI; pièces signées, 3 à 9 fr.; lettre autogr. signée, 125 fr. en 1822; à Londres, 3 lettres autogr. signées, 1 1. 13 sh., 2 1. 2 et 3 1. 12.

Louis XVIII; lettres autogr. signées, 12 à 25 fr. ; une lettre d'une page in-4, 91 fr. en 1845.

Luther; lettres autogr. signées, 156 fr. en 1853; 8 et 11 1. st. en 1847; 127 florins en 1847; 45 rixdales en 1855. Une lettre latine de 4 pages a récemment été payée de gré à gré en Allemagne 100 rixdales. (Les autographes de Luther, trèsrecherchés des amateurs allemands, sont fort rares. La bibliothèque royale de Berlin possède plusieurs lettres; douze sermons autographes sont la propriété d'un avocat hongrois, P. Raksanyi.) Luxembourg (le maréchal de), mort en 1685; lettres autogr. signées, 9 et 20 fr.

Mabillon, mort en 1707; lettres autogr. signées, 10 et 13 fr.

Machiavel, publiciste italien; 34 rixdales en 1854.

Maintenon (Mme de), lettres autogr. signées, 21, 24, 40, 56 fr.; à Londres, 1 1. 13 et 31. 3.

Malherbe, mort en 1628; lettres autogr. signées, 100 fr. en 1835; 100 fr. en 1845; 21. st en 1848. Marat; une lettre d'une page signée: Marat, lami du peuple, Paris 29 may 1790, 99 fr.

Marceau, général français, mort en 1796; 61 fr. en 1843.

Marguerite de Valois, reine de France, morle en 1615; pièces avec signatures, 5 à 19 fr; lettres autogr. signées. 28, 39, 42, 46 fr.; à Londres, 2 1. st. 12 en 1847.

Marguerite de Valois, reine de Navarre, morte en 1549; lettres signées, 15 et 16 fr.; lettres autogr. signées, 50 fr. en 1829, 201 fr. en 1843.

Marie-Antoinette; lettres autogr. signées, 51, 81, 120, 170 fr.; à Londres, 21. sh. 8 sh., 51. 2.

Marie Leckzinska, reine de France, lettres antogr. signées, 37 fr. en 1843, 1 1. st. 14 sh. en 1848.

Marie de Modène, reine d'Angleterre, morte en 1708; une lettre de 2 pages signée M. R., 3 1. st. 17 sh. en 1848.

Marie Stuart, reine d'Ecosse; lettre signée, 45 fr. en 1835; 300 fr. en 1831; 235 fr. en 1833; 154 fr. en 1834; lettre autogr. à Philippe II, 8 1. st. en 1847; une lettre en français de 2 pages, 1 1. 10 en 1848; une lettre avec signature, 21. 13 ; lettre autogr., 70 rixdales en 1855.

On conserve à la bibliothèque Impériale, à Paris, n° 8660, un manuscrit contenant 63 lettres latines écrites de la main de Marie Stuart, vers la fin de l'année 1554, lorsqu'elle avait douze ans. Ce sont des thèmes qu'on lui faisait faire pour l'initier à la langue de Cicéron. Le texte français sur lequel elle s'exerçait est écrit au verso des feuillets.

Marie-Thérèse, impératrice d'Autriche; pièces signées 7 fr. et 5 florins; lettre autogr. signée, une page, 121 fr. en 1843.

Marlborough, général anglais, mort en 1722, lettres autogr. signées, 49 et 65 fr.

Massillon; lettre autogr. signée, 2 pages, 80 fr.

en 1845.

Maury (le cardinal), lettre autogr. signée, 90 fr. en 1843.

Mazarin (le cardinal), lettres avec signatures, 4 et 6 fr.; lettres autogr. signées, de 15 à 64 fr. Médicis (Catherine de); pièces signées, de 7 à 20 fr.; lettres antographes, 20 à 35 fr.

Médicis (Laurent de), mort en 1492; lettres autogr., 175 fr. en 1843; 91. st. en 1847.

Médicis (Marie de), reine de France; 21 à 22 fr.

50 Mélanchton, ami de Luther, mort en 1560, lettres autogr. signées, 5 l. 15 sh. en 1848, 9 à 12 rixdales.

Mirabeau, lettres autogr., 8 à 29 fr.
Molière.

On ne connaît nulle lettre autographe de prévoir jusqu'à quel prix on en adjugerait cet écrivain célèbre, et il serait difficile de une, s'il venait à s'en offrir dans une vente publique à Paris. On ne connaît encore que des quittances avec sa signature; deux se sont adjugées, à Paris, 450 et 326 fr., en 1853 et 1854; une autre, 12 I. st. 10 sh., en 1848. A la vente de la bibliothèque dramatique de M. de Soleinne, en 1844, un exemplaire d'une tragédie de Corneille, 1651, in-4°, fut annoncé (n° 1147) comme ayant les noms des acteurs écrits de la main de Molière, en regard des personnages de la tragédie (26 noms). Quoique cette attribution ait éte contestée, ce tion, comme ayant été adjugé à 529 francs. volume est signalé, sur le Catalogue en quesM. Guérard avait trouvé à la bibliothèque du Roi une sorte de minute du dernier des placets mis en tête du Tartufe. Elle a été copiée dans l'Isographie; mais les meilleurs juges ne la regardent pas comme étant de la main de Molière.

Moncrif, poëte français, mort en 1770, 15 à 18 fr.

Montecuculli, général autrichien, mort en 1680, lettres autogr. signées. de 2 pages, 67 fr. en 1845.

Montesquieu; pièces signées, 7 fr. Lettres autogr. signées, 9, 13 et 28 fr.; une lettre de 3 pages in-4, 81 fr. en 1845.

Montfaucon, bénédictin, 8 à 21 fr.

Montmorency (le connétable), mort en 1567; pièces signées, 8 à 22 fr., lettres autogr. signées, 16 à 45 fr.

Moore (Thomas), poëte anglais; lettres autogr. signées, 45 fr. en 1843.

Moreau, général français, mort en 1813, 4 à 12 fr.

Mornay (du Plessis), mort en 1623; lettres autogr. signées. 20, 33, 35 fr.

Morus (Thomas), chancelier, pièce signée, 30 fr. en 1835.

Mozart, musicien célèbre; lettres autogr. signées, écrite de la main de Mozart fut offerte, à Vienne, 2 1. 7 sh.; 28 florins, 15 à 20 rixdales. Une messe graphe de don Juan a été vendue pour la somme pour le prix de 1200 florins, et la partition autoénorme de 2000 livres sterling.

Murat, roi de Naples, lettres autogr. signées, 5 à 12 fr.

Necker, ministre de Louis XVI, lettres autogr. signées, 10 à 14 fr.

Nelson, amiral anglais, mort en 1805; lettres
autogr., 1 1. st. 1; 1 1. 3; 1 1. 15; 120 fr. en 1843.
Newton, 31. 17 et 4 1. 8; 97 fr. en 1855.
Ney (le maréchal), 4 à 20 fr.

Nicole, mort en 1695, 16 et 30 fr.

Orléans (le duc d'), frère de Louis XIII, mort en 1660; lettres autog. signées, 10 à 32 fr.

Orléans (le duc de), fils de Louis-Philippe, mort en 1842, 36 fr.

Orléans (Marie d'), fille de Louis-Philippe, morte en 1839; 150 fr. en 1845.

Orléans (Philippe d'), régent, 9 à 16 fr.

Paré (Ambroise), chirurgien célèbre, mort en 1590; pièces signées, 15 et 63 fr.

« VorigeDoorgaan »